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RĂ©giment d'assaut de Kornilov

Le rĂ©giment d’assaut de Kornilov (ou rĂ©giment de choc de Kornilov) est l’un des premiers et plus prestigieux rĂ©giments d’assaut de l’armĂ©e russe. C’est le dernier rĂ©giment crĂ©Ă© dans l’armĂ©e impĂ©riale et le premier de l’armĂ©e des volontaires.

RĂ©giment d’assaut de Kornilov
ĐšĐŸŃ€ĐœĐžĐ»ĐŸĐČсĐșіĐč ŃƒĐŽĐ°Ń€ĐœŃ‹Đč ĐżĐŸĐ»Đșъ
Création 19 mai 1917
Dissolution 1922
Pays Russie
Allégeance Armées blanches
Branche Infanterie
Surnom Kornilovtsy (ĐšĐŸŃ€ĐœĐžĐ»ĐŸĐČцы)
Couleurs Rouge et noir
Devise La patrie ou la mort
(Đ ĐŸĐŽĐžĐœĐ° ОлО ŃĐŒĐ”Ń€Ń‚ŃŒ)
Guerres PremiĂšre Guerre mondiale, guerre civile russe
Commandant historique Lavr Kornilov, Mitrofan Nejentsev

Histoire

Création

L’unitĂ© fut formĂ©e comme dĂ©tachement d’assaut de la VIIIe armĂ©e (par la suite rĂ©giment de Kornilov) le Ă  partir de volontaires sur proposition du capitaine d’état-major Mitrofan Nejentsev par dĂ©cret du commandant de la VIIIe armĂ©e russe, le gĂ©nĂ©ral d’infanterie Lavr Kornilov, pour enrayer la dĂ©liquescence du front du sud-ouest. Le , le dĂ©tachement ayant atteint un effectif suffisant, il reçut son Ă©tendard et fut placĂ© sous la direction nominale du gĂ©nĂ©ral Kornilov. Il comportait trois compagnies de mitrailleuses (d’un effectif total de 600 personnes), une compagnie d’éclaireurs Ă  pied (issus des lĂ©gions tchĂ©coslovaques) ainsi que d’une sotnia d’éclaireurs Ă  cheval (formĂ©e de cosaques du Don)[1].

Participation aux combats de la PremiĂšre Guerre mondiale

Porte-Ă©tendard et garde d’honneur du dĂ©tachement d’assaut de la 8e armĂ©e (par la suite rĂ©giment de Kornilov).

L’unitĂ© participe aux combats sur le front du sud-ouest. Le baptĂȘme du feu fut l’attaque vers le village de PaveletchiĂ© le (dans le cadre de l’offensive Kerensky). Le , les troupes d’assaut parvinrent Ă  percer le front autrichien vers Yamchitsy, ce qui permit la prise de Kalouch. Le dĂ©tachement captura de nombreux trophĂ©es et se montra sous le plus beau jour. Le commandement l’envoya alors sur les tronçons du front les plus menacĂ©s pour redresser la situation.

Cependant l’action des troupes d’assaut ne suffit pas pour sauver la situation, malgrĂ© des forces trois Ă  cinq fois plus importantes que celles de l’ennemi. L’armĂ©e russe entama un repli qui se transforma en fuite panique. Une des compagnies du dĂ©tachement refusa Ă  l’époque d’obĂ©ir aux ordres du commandement et de se mettre Ă  la disposition de la XLVIIe armĂ©e, les troupes de Kornilov n’étant plus employĂ©es pour combattre l’ennemi mais pour rĂ©tablir l’ordre[2] et empĂȘcher les autres unitĂ©s de reculer[1].

Intervention de Kornilov

Le 22 juillet, le dĂ©tachement fut envoyĂ© pour repos et afin de reformer ses effectifs dans la rĂ©gion de Proskourov. Le gĂ©nĂ©ral Kornilov, commandant alors l’ensemble des armĂ©es russes, dĂ©cida alors d’élargir les « unitĂ©s d’assaut » et de former des « rĂ©giments d’assaut ». Le dĂ©tachement d’assaut de Kornilov fut le premier rĂ©giment d’assaut de l’armĂ©e russe. On lui adjoint deux unitĂ©s plus petites : le « bataillon d’honneur de Perm » du lieutenant Kanychevky et la « lĂ©gion de la mort » du lieutenant Kondratiev.

Le 11 aoĂ»t, le dĂ©tachement (qui comptait alors environ 3 000 hommes) fut transformĂ© en rĂ©giment d’assaut de Kornilov avec quatre bataillons sous le commandement du colonel d’état-major Nejentsev.

En , le rĂ©giment fut transfĂ©rĂ© Ă  l’état-major Ă  Moguilev. Sous l’apparence d’envoyer le rĂ©giment sur le front occidental, Kornilov rassemblait des troupes loyales sur lesquelles il pouvait compter dans le cadre de son intervention. Lors de son intervention contre le gouvernement provisoire fin , il ne fit toutefois pas intervenir le rĂ©giment dans ce conflit interne.

AprĂšs l’échec de la rĂ©volte et l’arrestation du gĂ©nĂ©ral Kornilov sur ordre de Kerenski, les unitĂ©s d’assaut tombent en disgrĂące. Le risque de dissolution planait en particulier sur le rĂ©giment portant le nom du gĂ©nĂ©ral. Le commandant du rĂ©giment demanda au gĂ©nĂ©ral Henri Albert Niessel de la mission militaire française Ă  ĂȘtre envoyĂ© avec son rĂ©giment sur le front de l’ouest. L’offre fut dĂ©clinĂ©e, les Français n’ayant pas besoin du rĂ©giment russe, Nejentsev et ses hommes restĂšrent donc en Russie[3]. D’autres sources affirment que le rĂ©giment fut sauvĂ© par TomĂĄĆĄ Masaryk qui s’occupait, lors de l’étĂ© 1917, de la formation d’un « corps hussite » composĂ© de TchĂšques et Slovaques. Il proposa d’inclure le rĂ©giment de Kornilov dans son corps, justifiant cela par le fait que l’unitĂ© comportait dĂ©jĂ  des soldats de ces nationalitĂ©s et des Slaves mĂ©ridionaux. Le , le rĂ©giment d’assaut de Kornilov fut renommĂ© en 1er rĂ©giment d’assaut russe et incorporĂ© Ă  la 1re division de fusiliers tchĂ©coslovaques, et par dĂ©cret du il fut renommĂ© en RĂ©giment d’assaut slave, mais les signes distinctifs, symboles et rangs de « Kornilov » furent conservĂ©s[1].

Prise de pouvoir des bolchéviques

Le rĂ©giment continua son service sur le front sud-ouest dans le cadre de la 1re division tchĂ©coslovaque. DĂšs que le conseil national tchĂ©coslovaque, qui soutenait le gouvernement provisoire, reçut l’information de l’insurrection armĂ©e bolchĂ©vique Ă  Petrograd, et conclut un accord avec le commandement de la rĂ©gion militaire de Kiev et du front sud-ouest concernant l’emploi des troupes tchĂ©coslovaques dans la lutte armĂ©e aux cĂŽtĂ©s du gouvernement provisoire.

Le , le rĂ©giment slave fut dĂ©pĂȘchĂ© Ă  Kiev avec d’autres unitĂ©s des 1re et 2e divisions tchĂ©coslovaques sur demande du reprĂ©sentant du gouvernement provisoire le commissaire Dr N. S. Grigoriev (assistant de Iordansky) pour dĂ©fendre le pouvoir lĂ©gitime. Et, dĂšs le , le rĂ©giment et les junkers de Kiev combattirent l’insurrection bolchĂ©vique. Le , un cessez-le-feu fut dĂ©crĂ©tĂ©, le pouvoir dans la ville passa aux mains de la Rada Centrale et des bolchĂ©viques. Le rĂ©giment de Kornilov est mĂȘme invitĂ© par Petlioura Ă  rester pour protĂ©ger la ville en tant que rĂ©giment de la garde ukrainien mais Nejentsev et ses hommes choisissent de quitter la ville pour retourner Ă  leur cantonnement prĂ©cĂ©dent aprĂšs avoir assurĂ© l’évacuation des junkers vers la rĂ©gion du Don.

Le , l’état-major gĂ©nĂ©ral, dirigĂ© alors par le gĂ©nĂ©ral NikolaĂŻ Doukhonine, donna l’ordre de transfĂ©rer le rĂ©giment sur le front du Caucase (Doukhonine souhaitait en fait aider le gĂ©nĂ©ral Mikhail AlekseĂŻev Ă  constituer des forces armĂ©es pour contrer « l’agression germano-bolchĂ©vique »[4] en envoyant dans la rĂ©gion du Don des troupes loyales et des munitions). Cependant, le rĂ©giment ne put rallier le Don en rangs fermĂ©s en raison des actions des cheminots sympathisants des bolchĂ©viques et des garnisons sur la route, les hommes durent se dĂ©placer seuls ou en petit groupes pour rejoindre l’armĂ©e des volontaires en cours de formation[5]. L’équipement fut envoyĂ© avec de faux papiers vers Novotcherkassk dans des trains convoyant le matĂ©riel de troupes cosaques.

Participation Ă  la guerre civile

Le colonel Nejentsev parvint Ă  rallier Novotcherkassk fin avec environ 600 de ses hommes et reforma son rĂ©giment au sein de la premiĂšre division de l’armĂ©e des volontaires. En , le rĂ©giment dĂ©fend des positions le long de la voie ferrĂ©e Rostov-Taganrog contre les unitĂ©s rouges mais doit finalement se replier le Ă  Rostov devant la pression de la division lettone de Sievers. Le , les hommes sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Kornilov quittent la ville et entament l’hĂ©roĂŻque campagne de glace.

Le , pendant la seconde campagne du Kouban, fut crĂ©Ă© le 2e rĂ©giment d’assaut de Kornilov Ă  partir du bataillon de rĂ©serve et en septembre les deux rĂ©giments (ainsi qu’un troisiĂšme en formation) devinrent la brigade d’assaut de Kornilov. En , celle-ci se transforma en division d’assaut de Kornilov comptant trois rĂ©giments d’assaut, un rĂ©giment de cavalerie et une brigade d’artillerie. L’unitĂ© participe aux deux campagnes du Kouban et Ă  la marche sur Moscou de 1919.

Exil et dissolution

En , la division d’assaut est Ă©vacuĂ©e de CrimĂ©e avec l’armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Wrangel et se retrouve majoritairement Ă  Gallipoli (une partie des hommes arrive avec l’escadre russe Ă  Bizerte). En 1921, les unitĂ©s de Kornilov sont dĂ©placĂ©es en Bulgarie oĂč elles seront finalement dissoutes en 1922.

Pertes

Selon l’officier du rĂ©giment d’assaut Alexandre TruĆĄnovič « de juin Ă  octobre 1918 plus de quinze mille hommes sont passĂ©s par le rĂ©giment de Kornilov. La majoritĂ© Ă©tait des jeunes gens intelligents »[3].

Du au , pendant quarante mois de combats contre les empires centraux et les bolchĂ©viques le rĂ©giment d’assaut de Kornilov et la division de Kornilov qui lui succĂ©da ont participĂ© Ă  570 combats (Ă  l’exclusion de combats menĂ©s singuliĂšrement par un bataillon ou une compagnie) et perdu 13 674 hommes, 34 328 furent blessĂ©s. Le dĂ©tail des pertes[6] :

Tués Blessés Total
Chefs de division 0 2 2
Commandants de régiment 4 15 19
Commandants de bataillon 64 125 189
Commandants de compagnie 472 1 100 1 572
Sous-officiers 4 781 11 500 16 281
Troupiers 8 327 21 500 29 827
Fonctionnaires militaires 15 48 63
Docteurs 3 12 15
SƓurs de misĂ©ricorde 8 26 34
Total 13 674 34 328 48 002

Uniforme et signes distinctifs

ParticularitĂ© de l’uniforme du rĂ©giment d’assaut de Kornilov : casquettes noire-rouges avec une tĂȘte de mort (symboliquement « la patrie ou la mort »), tenue noire Ă  lisĂ©rĂ© blanc, pattes d’épaules noire-rouges avec une tĂȘte de mort d’argent et un lisĂ©rĂ© blanc, blason rĂ©gimentaire avec une tĂȘte de mort sur l’épaule, anneaux d’argent Ă  tĂȘte de mort, Ă©tendard noir-rouge avec une tĂȘte de mort blanche. Sur l’épaule droite, conformĂ©ment au dĂ©cret de l’état major gĂ©nĂ©ral relatifs aux troupes d’assaut no 578 du , se trouve un chevron noir et rouge pointant vers le bas (partie supĂ©rieure noire, partie infĂ©rieure rouge).

Description de l’uniforme du rĂ©giment d’assaut de Kornilov[1] :

« En modification de l’uniforme des rĂ©giments d’infanterie
1. Uniforme d’officier. Garniture blanche.
a) Casquette Ă  lisĂ©rĂ© blanc, au lieu de la cocarde une tĂȘte de mort.
b) Casquette noire d’hiver Ă  lisĂ©rĂ© blanc, bandeau — partie supĂ©rieure noire, partie infĂ©rieure rouge.
c) Casque avec, Ă  la place de l’aigle, une tĂȘte de mort.
d) Tunique avec un liséré blanc.
e) Pantalon avec un liséré blanc.
f) Pattes d’épaules Ă  galon d’argent, bordure noire et de couleur noire et rouge, sur la patte la lettre « К » et une tĂȘte de mort aux couleurs de la garniture.
g) Pattes de col d’officier, partie supĂ©rieure noire, partie infĂ©rieure rouge. Pattes de col Ă  lisĂ©rĂ© blanc.
2. Uniforme de soldat.
a) Casquette kaki, au lieu de la cocarde une tĂȘte de mort.
b) Casque.
c) Pattes d’épaules en deux parties, en haut noire avec une tĂȘte de mort, en bas rouge avec la lettre « К ».
d) Pattes de col sur les manteaux sur le modĂšle des officiers.
Blason des Kornilov. Le blason se porte sur la manche gauche, deux doigts en dessous de la patte d’épaule. »

— Commandant du rĂ©giment d’assaut de Kornilov Capitaine Nejentsev
Adjudant régimentaire lieutenant Prince Oukhtomsky

Modification aprĂšs 1918

À partir de 1918, la casquette est lĂ©gĂšrement modifiĂ©e : bandeau noir et carre rouge, la tĂȘte de mort est remplacĂ©e par la cocarde impĂ©riale. Les tĂȘtes de mort Ă©tant fabriquĂ©es auparavant par une usine Ă  Moscou elles furent pratiquement impossible Ă  se procurer et manquent souvent sur les pattes d’épaule, les pattes d’épaules d’officier deviennent noires et rouges sur le modĂšle des pattes d’épaules de soldat. Le chevron rouge et noir n’est portĂ© que par les vĂ©tĂ©rans du dĂ©tachement d’assaut, un chevron tricolore de l’armĂ©e des volontaires est portĂ© sous le blason rĂ©gimentaire sur le bras gauche.

  • Ébauche de patte d’épaule de troupier du dĂ©tachement d’assaut de la VIIIe armĂ©e (par la suite rĂ©giment de Kornilov)
    Ébauche de patte d’épaule de troupier du dĂ©tachement d’assaut de la VIIIe armĂ©e (par la suite rĂ©giment de Kornilov)
  • Pattes d’épaule de lieutenant du rĂ©giment d’assaut de Kornilov
    Pattes d’épaule de lieutenant du rĂ©giment d’assaut de Kornilov[7]
  • Patte d’épaule improvisĂ©e de troupier du rĂ©giment d’assaut de Kornilov
    Patte d’épaule improvisĂ©e de troupier du rĂ©giment d’assaut de Kornilov
  • Injonctions aux troupes de Kornilov
    Injonctions aux troupes de Kornilov
  • Recommandation aux soldats avant le combat
    Recommandation aux soldats avant le combat
  • Pattes d’épaule de cadet du rĂ©giment d’assaut de Kornilov
    Pattes d’épaule de cadet du rĂ©giment d’assaut de Kornilov

Commandants

  • Capitaine Mitrofan Nejentsev ( - )
  • Capitaine Alexandre Koutepov ( — )
  • Capitaine Vladimir IndeĂŻkine ( — )
  • Capitaine NikolaĂŻ Skobline ( — Ă©tĂ© 1919)
  • Capitaine Mikhail Pechnia (Ă©tĂ© — )
  • Capitaine Karp Gordeenko (Ă  partir du )
  • Capitaine en second (lieutenant-colonel) Vassili Tcheliadinov (Ă  titre provisoire, janvier, )
  • Lieutenant (capitaine) Mikhail Dachkevitch (Ă  titre provisoire, janvier — fĂ©vrier, juillet — )
  • Capitaine Login Zinkovski
  • Capitaine en second (lieutenant-colonel) Dmitri Chirkovski (Ă  titre provisoire, ).

Références

  1. Article du magazine Â«ĐĐŸĐČыĐč Ń‡Đ°ŃĐŸĐČĐŸĐč» 1994, no 2 p. 130—140 sur le site Â«ĐŸĐ”Ń€ĐČая ĐŒĐžŃ€ĐŸĐČая ĐČĐŸĐčĐœĐ°Â».
  2. Denikine A.I., Esquisse des troubles russes, t. 1-5, Paris, 1921—1923 (lire en ligne).
  3. TruĆĄnovič A.R., MĂ©moires d’un du rĂ©giment de Kornilov : 1914—1934, Moscou-Francfort, Possev, , 336 p. (ISBN 5-85824-153-0, lire en ligne).
  4. « Serguei Volkov, ĐžĐ±Ń€Đ°Đ·ĐŸĐČĐ°ĐœĐžĐ” Đ”ĐŸĐ±Ń€ĐŸĐČĐŸĐ»ŃŒŃ‡Đ”ŃĐșĐŸĐč Đ°Ń€ĐŒĐžĐž, 2001 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  5. Solntseva S.A. Â«ĐŁĐŽĐ°Ń€ĐœŃ‹Đ” Ń„ĐŸŃ€ĐŒĐžŃ€ĐŸĐČĐ°ĐœĐžŃ РуссĐșĐŸĐč Đ°Ń€ĐŒĐžĐž ĐČ 1917 ĐłĐŸĐŽŃƒÂ» dans le magazine «ОтДчДстĐČĐ”ĐœĐœĐ°Ń ĐžŃŃ‚ĐŸŃ€ĐžŃÂ» 2007 no 2 p. 47—59 sur «Regiment.ru»
  6. (ru) Association du rĂ©giment d’assaut de Kornilov, RĂ©giment de Kornilov : 1917 — 10 juin — 1967, Paris, , 160 p..
  7. On remarque que la disposition des couleurs n’est pas rĂšglementaire, dans le chaos de la guerre civile le rouge et le noir ont Ă©tĂ© inversĂ©s.
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