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RĂ©cepteur de la transferrine

Le récepteur de la transferrine (ou TfR pour Transferrin Receptor) est un dimère situé à la surface des cellules permettant l'endocytose de la transferrine. Chez l'humain, ce récepteur est exprimé dans tous les types cellulaires.

RĂ©cepteur de la transferrine 1
Image illustrative de l’article Récepteur de la transferrine
Dimère de récepteur de la transferrine humaine (PDB 1CX8[1])
Caractéristiques générales
Symbole TFRC
Synonymes CD71, TFRC, p90
Homo sapiens
Locus 3q29
Masse molĂ©culaire 84 871 Da[2]
Nombre de rĂ©sidus 760 acides aminĂ©s[2]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.
RĂ©cepteur de la transferrine 2
Caractéristiques générales
Symbole TFR2
Synonymes TFRC2, HFE3, TfR2
Homo sapiens
Locus 7q22.1
Masse molĂ©culaire 88 755 Da[2]
Nombre de rĂ©sidus 801 acides aminĂ©s[2]
Liens accessibles depuis GeneCards et HUGO.

MĂ©canisme

Lorsqu'une transferrine se fixe sur le récepteur, le complexe ainsi formé est endocyté. Le pH de l'endosome créé diminue sous l'action des pompes à protons situées sur la membrane de l'endosome[3]. Cette acidification provoque un changement de la conformation spatiale du complexe, menant à la dissociation du fer et de la transferrine. Ensuite, la ferriréductase STEAP3[4] réduit le fer ferrique (Fe3+) en fer ferreux (Fe2+), permettant au transporteur DMT1 (en) de l'exporter dans la cellule[5]. Chez les cellules macrophages, ce n'est pas l'exporteur DMT1 qui exporte le fer, mais son homologue Nramp1 (en)[4].

Homologues

Il existe deux types de récepteurs de la transferrine :

  • TfR1 (ou TFRC) Ce rĂ©cepteur possède cinq Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse au fer ou IRE (Iron Responsive Element) dans la partie 3' non-traduite de son ARNm. En situation de carence en fer dans la cellule, des IRP se fixent sur ces IRE. La fixation d'au moins trois IRP inhibe la dĂ©gradation de cet ARNm[6], provoquant une augmentation de la concentration de rĂ©cepteur Ă  la surface de la cellule.
  • TfR2 Ce rĂ©cepteur est exprimĂ© chez les cellules hĂ©patocytes, les cellules Ă©rythroĂŻdes et des cellules du duodĂ©num[5]. La transferrine a une affinitĂ© environ 30 fois infĂ©rieure pour ce rĂ©cepteur que pour TfR1[5].

Références

  1. (en) C. Martin Lawrence, Sanjoy Ray, Marina Babyonyshev, Renate Galluser, David W. Borhani, Stephen C. Harrison, « Crystal Structure of the Ectodomain of Human Transferrin Receptor », Science, vol. 286, no 5440,‎ , p. 779-782 (PMID 10531064, DOI 10.1126/science.286.5440.779, lire en ligne)
  2. Les valeurs de la masse et du nombre de résidus indiquées ici sont celles du précurseur protéique issu de la traduction du gène, avant modifications post-traductionnelles, et peuvent différer significativement des valeurs correspondantes pour la protéine fonctionnelle.
  3. (en) Y. Yu, Z. Kovacevic et al., « Tuning cell cycle regulation with an iron key », Cell cycle, vol. 6, no 16,‎ , p. 1982--1994 (PMID 17721086, DOI 10.4161/cc.6.16.4603)
  4. (en) K. Pantopoulos, S. K. Porwal et al., « Mechanisms of mammalian iron homeostasis », Biochemistry, vol. 51, no 29,‎ , p. 5705--5724 (DOI 10.1021/bi300752r)
  5. (en) M. W. Hentze, M. U. Muckenthaler et al., « Balancing acts: molecular control of mammalian iron metabolism », Cell, vol. 117, no 3,‎ , p. 285--297 (DOI 10.1016/S0092-8674(04)00343-5, lire en ligne)
  6. (en) C. Seiser, M. Posch et al., « Effect of transcription inhibitors on the iron-dependent degradation of transferrin receptor mRNA », J. Biol. Chem., vol. 270, no 49,‎ , p. 29400--29406 (DOI 10.1074/jbc.270.49.29400)
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