Quatuor de Hollywood
Le Quatuor de Hollywood (Hollywood String Quartet en anglais, abrégé en HSQ), était un quatuor à cordes américain fondé par le violoniste et chef d'orchestre Felix Slatkin et son épouse, la violoncelliste Eleanor Aller. L'ensemble a été dissous en 1961.
Genre musical | Classique, romantique et contemporaine |
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Instruments | Quatuor Ă cordes |
Années actives | 1939/1940 puis 1948 – 1961 |
Membres |
Felix Slatkin Paul Shure Paul Robyn/Alvin Dinkin Eleanor Aller Slatkin |
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Le Quatuor de Hollywood est considéré comme le premier quatuor à cordes composé de membres exclusivement américains de naissance, à avoir, en musique de chambre, un impact international, principalement grâce à ses enregistrements[1]. Ceux-ci ont longtemps été considérés comme faisant partie des plus grandes interprétations du répertoire du quatuor à cordes[2].
Histoire
Le Quatuor de Hollywood est créé en 1948, soit quelques années avant ou après la constitution de trois grandes formations mythiques : les quatuors Juilliard, LaSalle et Amadeus.
Les musiciens du quatuor ont été les principaux acteurs des grands orchestres de studio de cinéma produisant les chatoyantes musiques de films pendant l'« âge d'or d'Hollywood ». En 1939, l'année de leur mariage, Felix Slatkin (1915-1963) et Eleanor Aller fondent le Quatuor de Hollywood.
Dans cette formation originale, à Slatkin et Aller, se joignent le violoniste Paul Robyn et au second violon, Joachim Chassman. Cependant l'ensemble est bientôt démantelé par les obligations militaires des trois hommes du groupe. Le quatuor reprend ses activités en 1947, avec Paul Shure à la place de Chassman, comme second violon. En 1955, Paul Robyn quitte l'ensemble et Alvin Dinkin assume le pupitre d'altiste[1].
En plus de leur travail pour les studios d'Hollywood et l'enregistrement de répertoire classique, le quatuor enregistre régulièrement pour de grandes compagnies de disques, notamment Capitol Records. Chez Capitol, ils accompagnent quelques grands interprètes de musique populaire, dont le plus renommé est Frank Sinatra, pour qui Felix Slatkin était parfois premier violon ou chef dans les enregistrements des années 1950 devenus mythiques. Parmi ces enregistrements, on trouve « Close to You » (1956), dans lequel le quatuor accompagne Sinatra dans des arrangements de Nelson Riddle[3].
L'ensemble s'est surtout produit sur la côte Ouest des États-Unis, mais il a fait une apparition très remarquée au festival d'Édimbourg en 1957 en jouant les derniers quatuors de Beethoven[4].
Le Quatuor de Hollywood est officiellement dissous en 1961. Slatkin meurt deux ans plus tard à l'âge de 47 ans[1].
Les musiciens
Les musiciens du quatuor sont tous descendants immigrants russes et ont été formés soit à la Juilliard School ou au Curtis Institute of Music. Les musiciens sont :
Felix Slatkin (1915-1963), violon. Il étudie au Curtis Institute avec Efrem Zimbalist et la direction d'orchestre avec Fritz Reiner. À l'âge de quinze ans, il est membre de l'Orchestre symphonique de St. Louis sous la direction de Vladimir Golschmann. Puis il est le premier violon de l'orchestre du studio de la 20th Century Fox de 1937 à sa mort en 1963. Il participe également aux sessions d'enregistrements de Frank Sinatra pour Capitol Records. Il dirige le Concert Arts Orchestra et l'orchestre du Hollywood Bowl[5]. Il jouait un Guadagnini de 1784 puis un Guarneri del Gesù ayant appartenu à Albert Spalding. Un Stradivarius lui fut prêté pour l'enregistrement des derniers quatuors de Beethoven[6].
Eleanor Aller Slatkin (1917-1995), violoncelle. Elle Ă©tudie Ă la Juilliard school, avec Felix Salmond. Elle est ensuite premier violoncelle pour la Warner Bros, avec l'orchestre du studio de 1939 Ă 1968 et Ă l'orchestre de la 20th Century Fox de 1972 Ă 1985[7]. Elle jouait sur un violoncelle d'Andrea Guarneri[6].
Paul Shure (1921-2011), second violon. Il étudie au Curtis Institute avec Joseph Achron. Il est le plus jeune interprète de l'Orchestre de Philadelphie à l'âge de 18 ans, sous la direction de Leopold Stokowski. Il est assistant concertmaster à la 20th Century Fox. Il quitte le quatuor en 1958 et peu de temps après assume le poste de professeur à l'Oberlin Conservatory of Music. Il est premier violon du Los Angeles Chamber Orchestra de 1972 à 1987, ainsi que d'autres grands ensembles de la côte ouest[8]. Après le départ de Shure du quatuor, Joseph Stepansky le remplace pour les tournées de concerts. Il jouait sur un Andrea Guarneri de 1691 qui lui fut volé deux ans avant la dissolution du quatuor, et qu'il remplaça par un Vuillaume[6].
Paul Robyn (1908-1970), alto. Il étudie à la Juilliard school avec Joseph Fuchs, Samuel Gardner et Hans Letz. Il est d'abord violoniste du Quatuor Gordon entre 1931 et 1935, puis alto principal à la Warner Brothers. Il quitte le quatuor de Hollywood en 1955 et est remplacé par Alvin Dinkin[9]. Il jouait sur un alto de Landolfi (1756)[6].
Alvin Dinkin (1912-1970), alto. Il Ă©tudie au Curtis Institute avec Louis Bailly. Il joue Ă l'Orchestre de St. Louis et pour l'orchestre de la 20th Century Fox avec Felix Slatkin[1]. Il jouait sur un alto d'Albani (1711)[6].
Le pianiste Victor Aller (1905-1977) a effectué beaucoup d'enregistrements avec le Quatuor de Hollywood, notamment de célèbres quatuors et quintettes avec piano de Brahms. Frère de la violoncelliste Eleanor Aller, il étudie à la Juilliard School avec Josef Lhévinne. Il a eu une longue et remarquable carrière de pianiste dans l'industrie du film et fut responsable de l'orchestre du studio de la Warner Bros, en tant que professeur et au disque[1].
Le son des Hollywood
Le Quatuor est réputé pour « leur signature stylistique qui permet à un auditeur peu averti, de bien vite les identifier »[4].
Le chef d'orchestre Leonard Slatkin, fils de Felix et Eleanor, a noté les similitudes entre le milieu des musiciens, l'impact de leur formation musicale, leur technique et le résultat sonore d'ensemble : « Avec le Quatuor de Hollywood, vous avez quatre personnes ayant essentiellement le même genre de formation, quatre personnes qui, plus ou moins, étaient du même groupe d'âge et qui ont approché la musique de façon presque identique »[3].
Le son qui en résulte fut acclamé pour sa « remarquable transparence de texture... cette clarté était due en partie à leur excellente intonation et en partie grâce à leur préparation minutieuse... ce qui les défini ci-dessus... était leur capacité à combiner la chaleur, la couleur et l'intensité, avec la rigueur intellectuelle, le rythme ferme et une compréhension intuitive de l'architecture de l'œuvre »[1]. Le critique musical et historien Alfred Frankenstein a écrit après avoir assisté à un concert du Quatuor : « Il s'agit d'un quatuor qui rivalise avec les grandes formations de niveau international du genre... il a un son d'ensemble magnifique, un style superbe qui ne rend pas seulement la finesse des détails, mais aussi les grandes courbes d'un travail vigoureux, presque symphonique, dans un conception globale de faire de la musique, ce qui est dans la tradition de l'ensemble[10]. »
Cinq années plus tard, le chroniqueur des concerts du New York Times, Frankenstein, s'en fait l'écho dans ses commentaires : Le Quatuor de Hollywood a produit une « sonorité lumineuse, que ce soit en pianissimo ou fortissimo... à son meilleur comme dans l'œuvre de Schubert, qu'ils ont joué avec une incroyable finesse sonore et une musicalité d'experts. Le Quatuor Hollywood devrait figurer parmi les grands ensembles de musique de chambre du monde »[11]
Le violoniste Paul Shure a noté : « … nous avons fait de la place pour d'autres techniquement et soloistically, mais la pâte sonore était notre souci principal... vous façonnez le son par votre capacité : le genre de vibrato que vous utilisez, la façon dont vous appliquez la pression sur l'archet... telles sont les techniques très subtiles du jeu des cordes »[3]. Shure a également déclaré : « Les dynamiques étaient une grande part de notre travail. Nos discussions portaient toujours sur la dynamique et parfois sur les tempi, et sur rien d'autre. Nous avons joué avec vibrato, sauf où il y avait un effet particulier. »[12]
La violoncelliste Eleanor Aller a aussi commenté[1] : « Rien n'était fait sans y penser... tout dépendait du compositeur et du contenu musical... jouer les notes ne fait pas la musique. » Aller a déclaré également que l'ensemble a pratiqué tous les jours pendant deux ans, avant son premier concert public[7].
Enregistrements
Ĺ’uvres classiques
Entre 1949 et 1958, la Quatuor de Hollywood a enregistré une série d'albums pour Capitol Records ; certains de ces enregistrements ont été réédités en coffret LP par EMI, dans les années 1980 et en CD par Testament Records au cours de la décennie suivante. De leur premier disque relativement inconnu (Villa Lobos, Quatuor à cordes no 6) à leur enregistrement des derniers quatuors de Beethoven couronné par un Grammy Awards, la discographie du Quatuor a établi une norme d'excellence, reconnue tant par la critique que le public. Comme l'indique le critique Richard Freed, dans le livret d'une compilation paru chez EMI en 1982 : « Le Quatuor de Hollywood est peut-être le plus bel ensemble jamais formé dans ce pays... chacune de ses interprétations pourrait servir d'étalon à l'interprétation des œuvres. Tant le jeu individuel que le jeu d'ensemble sont au plus haut niveau et l'équilibre entre finesse et passion est tout à fait remarquable ; le Schubert en particulier, est un petit bijou. EMI a fait un beau travail de remastering des enregistrements, qui étaient l'état de l'art de leur temps. »[13]
Les enregistrements ont recueilli le mĂŞme enthousiasme lors de leur première publication. Lionel Salter dans le magazine Gramophone[14], commentant le disque rĂ©unissant des compositions de Paul Creston, JoaquĂn Turina et Hugo Wolf, disait : « Une fois encore le Quatuor de Hollywood montre ce qu'est un ensemble magistral. Pour ma part, j'ai toujours hâte de dĂ©couvrir ses nouveaux enregistrements et je n'ai jamais encore Ă©tĂ© confrontĂ© Ă une interprĂ©tation infĂ©rieure Ă la plus haute tenue. Le timbre de tous les membres est chaleureux et bien Ă©quilibrĂ©, ils jouent avec l'unanimitĂ© inĂ©branlable [sic] et souplesse… ».
Une discographie complète située plus bas, inclut des exemples de jugements critiques. À l'exception du premier, les disques ont tous été produits par Richard C. Jones ou Robert E. Myers, avec comme ingénieurs John Palladino, Sherwood Hall III, Hugh Davies ou Carson Taylor (lorsque c'est noté). Les parutions en CD, publiées entre 1993 et 1997 chez Testament, ont été remastérisées par Paul Bally des studios d'Abbey Road, avec Stewart Brown, pour producteur exclusif.
RĂ©pertoire contemporain
Le répertoire du Quatuor de Hollywood comprend nombre de compositions contemporaines et certaines pièces jamais enregistrées auparavant. L'enregistrement de La Nuit transfigurée d'Arnold Schoenberg dans les années 1950, n'avait été publiée qu'en version pour orchestre, alors qu'elle est écrite pour six instruments. Rejoint par Alvin Dinkin au second alto et Kurt Reher au second violoncelle, le quatuor a enregistré le sextuor dans sa forme originale voulu par le compositeur. Ce dernier a écrit la notice de la pochette du disque LP. Dans une interview de la violoncelliste Eleanor Aller, des années plus tard, elle évoque, visiblement émue, la réception d'une photographie où Schoenberg avait écrit[2] : « Pour le Quatuor de Hollywood pour avoir joué ma Verklärte Nacht avec une telle sublime beauté. »
En 1994, Gramophone Magazine a intronisé la réédition CD de Verklärte Nacht, couplé avec le Quintette à cordes en ut, op. 163, D. 956 de Schubert dans son « Temple de la renommée » (Hall of Fame), catégorie enregistrements « historique non-vocal ». Le magazine déclarant que l'enregistrement était « inégalé... ils ont un ensemble incomparable et homogène ; et leur adresse technique impeccable et consommée, qui conduit la critique au silence. »[15] Écrivant sur un concert de 1952 à San Francisco, l'historien de la musique Alfred Frankenstein, le décrit comme « épique » et dit : « Peut-être le Schoenberg était-il la plus importante des trois pièces…car elle a rarement été présentée dans sa forme originale, une œuvre de chambre pour six musiciens. Dans cette version, elle possède une transparence magique et la beauté d'une texture, qui sont perdues dans la version la plus familière pour orchestre à cordes. Aucune de ces merveilles de coloration ou d'expression n'a été négligée dans l'interprétation de dimanche. »[16]
Le premier enregistrement de l'ensemble a été le Quatuor à cordes en la mineur de William Walton. À cette époque, le premier enregistrement d'une œuvre devait recevoir l'approbation du compositeur avant sa publication. Dans la première version, enregistrée en et restée inédite, le Quatuor de Hollywood a éliminé la répétition du deuxième mouvement ; les musiciens sentaient qu'elle nuisait à l'exaltation de la composition. Cependant, Walton n'était pas d'accord avec ce changement. Il en résultat un ré-enregistrement du mouvement en . Cette version finale, reçut l'appui enthousiaste du compositeur : « ... J'espère que personne d'autre n'enregistrera mon Quatuor, parce que vous avez capturé exactement ce que je voulais... »[7]. L'éditeur de Walton, Oxford University Press, a écrit à l'altiste du quatuor, Paul Robyn : « Je sentais ce que je voulais ajouter... combien le Dr Walton et moi avons apprécié votre jeu de la partie d'alto, très importante dans cette œuvre. N'y aurait-il pas une chance un jour pour que vous jouiez son Concerto pour alto ? »[17] Cependant, Robyn n'a jamais enregistré le Concerto pour alto de Walton.
Le compositeur Paul Creston, a répondu à leur enregistrement de 1953 de son Quatuor en écrivant au producteur du disque, Robert Myers[9] : « Je suis très satisfait de l'interprétation et de la reproduction de l'œuvre... Auriez-vous l'amabilité de transmettre ma plus profonde gratitude au Quatuor de Hollywood pour leur splendide exécution. Des retours sur leurs fines capacités m'avaient déjà atteint avant que je n'aie eu la chance de me familiariser avec eux. Je suis ravi qu'ils aient été choisis pour préserver définitivement ma composition. »
Enregistrement avec Sinatra
Un autre moment fort de l'héritage des enregistrements du Quatuor est l'album de 1956 de Frank Sinatra Close to You produit par Voyle Gilmore ; une série de chansons populaires organisée par Nelson Riddle dans un mélange impressionniste d'influences populaires, classiques et jazz. Close to You était un projet unique, une approche à échelle réduite de la musique populaire et reste parmi les albums les plus durables de Sinatra. Le projet est en partie le produit de l'amitié professionnelle et personnelle de Frank Sinatra avec Felix et Eleanor Slatkin.
Dans « Sessions with Sinatra: Frank Sinatra and the Art of Recording » (Les sessions avec Sinatra : F. Sinatra et l'art de l'enregistrement), Chuck Granata observe : « Chez Slatkin, Sinatra a trouvé une âme sœur, un jeu immaculé du violoniste en parallèle à ce que Sinatra a cherché à atteindre avec sa voix ; les auditeurs attentifs remarqueront de nombreuses similitudes en comparant les approches individuelles interprétatives de Sinatra et Slatkin. L'une des caractéristiques du Quatuor de Hollywood était son phrasé long et lisse accompli grâce aux techniques contrôlées sur l'archet ; Sinatra utilisant le contrôle de la respiration pour réaliser le même effet. De même, lorsque Felix [Slatkin] ajoutait souvent un léger portamento vers le haut à une note critique pour trouver avec soin l'émotion d'un accord, le chanteur, souvent, infléchissait une note vers le haut ou vers le bas, ou de façon transparente, faisait glisser d'une note à l'autre »[3].
Chuck Granata observe que le concept qui sous-tend Close to You était «... très en progrès par rapport au niveau de l'époque. » Il a en outre conclu que « d'un point de vue thématique, de tous les disques de Sinatra de son âge d'or, Close to You est le plus proche de la perfection »[3].
Tournées
Le Quatuor de Hollywood a effectué sept tournées aux États-Unis et visité le Canada et la Nouvelle-Zélande. En revanche, en raison des engagements de studio des musiciens, les concerts ont été généralement réalisés en Californie du Sud. Cependant, le HSQ a été le premier quatuor à cordes américain à être invité au Festival d'Edimbourg lors d'une tournée en 1957, prolongée par des apparitions à Stockholm, Rome et au Royal Albert Hall de Londres. Un enregistrement en direct de certains concert au Royal Albert Hall a été publié en CD en 1996[12].
Hommages et distinctions
L'Académie nationale des Arts et des Sciences (NARAS) a initié les Grammy Awards en 1958, vers la fin de la carrière du Quatuor de Hollywood. Lors de la première cérémonie des Grammy, l'enregistrement du Quatuor à cordes no 13 de Beethoven a reçu le prix pour la meilleure interprétation de musique de chambre classique[5]. Felix Slatkin a également été administrateur du bureau de Los Angeles du NARAS.
En 1994, le Quatuor de Hollywood a remporté le prestigieux prix du Gramophone Magazine dans la catégorie « Historique non-vocal » pour la réédition en compact de la Nuit transfigurée de Arnold Schönberg et du Quintette en ut majeur de Schubert.
En 1997, le MIDEM à Cannes, composé de critiques internationaux, a décerné un prix pour l'enregistrement des derniers quatuors à cordes de Beethoven et honoré de son « Lifetime Achievement Award » le Quatuor. Prix reçu par le dernier survivant de l'ensemble, Paul Shure[8].
HĂ©ritage personnel
Les deux fils d'Eleanor et Felix Slatkin ont fait leur carrière dans la musique. Leonard Slatkin a été le chef et le directeur musical de l'Orchestre symphonique de Détroit et de l'Orchestre National de Lyon. Frederick Zlotkin (qui a adopté le nom original de la famille) est premier violoncelle au sein de l'orchestre du New York City Ballet et membre du Lyric Piano Quintet[7].
Le Quatuor de Hollywood n'a pas de lien avec l'ensemble nommé « The New Hollywood String Quartet ».
Discographie
Année | Œuvres | Notes |
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1949 | Villa-Lobos, Quatuor Ă cordes no 6 en mi majeur (1938)
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1949 & 1950 | Walton, Quatuor Ă cordes en la mineur (1947)
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1950 | Schönberg, Verklärte Nacht, op. 4
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1951 | Schubert, Quintette Ă cordes en ut majeur, op. 163, D 956
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1951 | Hindemith, Quatuor Ă cordes no 3 en ut majeur, op. 22
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1951 | Prokofiev, Quatuor Ă cordes no 2 en fa majeur, op. 92
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1951 | Ravel, Introduction et Allegro pour harpe, flûte, clarinette et cordes
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1952 | Debussy, Danse sacrée et Danse profane
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1952 | Brahms, Quatuor Ă cordes no 2 en la mineur, op. 51 no 2
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1952 | Chostakovitch, Quintette avec piano en sol mineur, op. 57
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1952 | Tchaïkovski, Quatuor à cordes no 1 en ré majeur, op. 11
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1952 | Borodine, Quatuor à cordes no 2 en ré majeur
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1953 | Franck, Quintette avec piano en fa mineur
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1953 | Schubert, Quatuor à cordes n° 14 " La jeune fille et la mort " | |
1953 | Turina, La Oracion del Torero, op. 34 (1925)
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1953 | Creston, Quatuor Ă cordes, op. 8 (1935)
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1953 | Wolf, Sérénade italienne
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1954 | Brahms, Quintette avec piano en fa mineur, op. 34
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1955 | Dohnányi, Quatuor à cordes no 3 en la mineur, op. 3
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1955 | Dvorák, Quatuor à cordes no 6 en fa majeur, op. 96 « Américain »
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1955 | Hummel, Quatuor Ă cordes en sol majeur, op. 30 no 2
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1955 | Schumann, Quintette avec piano en mi-bémol majeur, op. 44
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1955 | Smetana, Quatuor à cordes no 1 en mi majeur, T116 « De ma vie »
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1955 | Glazounov, Cinq Novelettes
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1956 | Brahms, Quatuor avec piano no 3 en ut mineur, op. 60
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1956 | Brahms, Quatuor avec piano no 1 en sol mineur, op. 25
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1956 | Brahms, Quatuor avec piano no 2 en la majeur, op. 26
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1956 | Schubert, Quatuor à cordes no 14 en ré mineur, D 810 « La jeune fille et la mort »
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1957 | Beethoven, Quatuor à cordes no 10 en mi-bémol majeur, op. 127
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Beethoven, Quatuor à cordes no 13 en si-bémol majeur, op. 130
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1957 | Beethoven, Quatuor Ă cordes no 16 en la mineur, op. 135
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1957 | Beethoven, Grande fugue en si-bémol majeur, op. 133
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1957 | Beethoven, Quatuor Ă cordes no 15 en la mineur, op. 132
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1957 | Beethoven, Quatuor à cordes en ut-dièse mineur, op. 131
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1957 | Haydn Mozart-The Unpublished Live Recordings
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1958 | Kodály, Quatuor à cordes no 2, op. 10
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1958 | Villa-Lobos, Quatuor Ă cordes no 6 (1938)
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Notes et références
- Potter, Tully, « the Hollywood String Quartet Tchaikovsky, Borodin, Glazunov », Testament SBT 1061.
- (en) Campbell, Margaret, « Eleanor Aller Tribute; Hollywood Star », The Strad,‎ , p. 145.
- (en) Granata, Chuck, « Sessions with Sinatra; Frank Sinatra and the Art of Recording », Chicago Review Press,‎ , p. 117.
- Molkhou 1986, p. 120.
- (en) « Felix Slatkin Dies at 47 », Billboard,‎ .
- Jean-Michel Molkhou, Les grands quatuors à cordes du XXe siècle, Buchet-Chastel, , 474 p. (ISBN 978-2-283-03376-0), p. 172
- (en) Campbell, Margaret, « Allergrando Con Spirito », The Strad,‎ .
- (en) Burlingame, Jon, « Paul Shure, Movie Score Concertmaster, dies at 89 », Variety,‎ .
- Potter, Tully, « the Hollywood String Quartet Ravel, Debussy, Turina, Villa-Lobos, Creston », p. 3, Testament SBT 1053..
- Frankenstein, Alfred, « Beethoven-The Late Quartets », Capitol PER 8394.
- (en) « Coast Ensemble Heard in Concert », The New York Times,‎ .
- Potter, Tully, « the Hollywood String Quartet Haydn, Mozart; the Unpublished Live London Recordings », Testament SBT 1085..
- (en) Freed, Richard, « The Hollywood String Quartet », Washington Post,‎ , p. M9.
- (en) Lionel Salter, « Creston, Turina and Wolf », Gramophone Magazine,‎ 1954 septembre, p. 46.
- (en) Robert Layton, « Schoenberg Verklärte Nacht, Op. 41 Schubert Sting Quintet in C », Gramophone Magazine,‎ , p. 124.
- (en) Frankenstein, Alfred, « Hollywood String Quartet Presents an Epical Concert », San Francisco Chronicle,‎ .
- Potter, Tully, « the Hollywood String Quartet Prokofiev, Hindemith, Walton », p. 6, Testament SBT 1052..
- (en) Lionel Salter, « Villa-Lobos and Walton », Gramophone Magazine,‎ , p. 21.
- (en) Lipman, Samuel, « The Hollywood & Other Quartets », Commentary Magazine,‎ , p. 66.
- Lors de sa sortie chez Testament, ce disque a été distingué par Gérard Belvire d'un « 10 » dans le magazine Répertoire no 66.
- (en) Lionel Salter, « Varklaerte Nacht. Hollywood String Quartet », Gramophone Magazine,‎ , p. 18.
- (en) Layton, Robert, « Schoenberg Verkarte Nacht, Op. 41, Schubert String Quintet in C », Gramophone Magazine,‎ , p. 124.
- Robert Layton, « Quartet », Gramophone Magazine,‎ , p. 106.
- Lionel Salter, « Hindemith. Prokofiev », Gramophone Magazine,‎ , p. 18.
- McDonald, Malcolm, « Debussy; Ravel. Danse Sacree; Danse Profane; Introduction et Allegro », Gramophone Magazine,‎ , p. 132.
- (en) Robertson, Alec, « Brahms String Quartet No. 2 in A Minor Op. 51, No. 2 », Gramophone Magazine,‎ novembre,1952, p. 26.
- (en) Layton, Robert, « Shostakovich Piano Quintet in G minor, Op. 57 », Gramophone Magazine,‎ , p. 132.
- (en) McDonald, Malcolm, « Borodin String Quartet No. 2 in D; Tchaikovsky String Quartet No. 1 in D, Op. 11 », Gramophone Magazine,‎ , p. 23
- (en) Fiske, Roger, « Borodin String Quartet No. 2 in D; », Gramophone Magazine,‎ , p. 28.
- (en) Lionel Salter, « Franck Piano Quintet in F Minor », Gramophone Magazine,‎ , p. 41.
- (en) Layton, Robert, « Brahms Piano Quintet in F minor, Op. 34 », Gramophone Magazine,‎ , p. 67.
- (en) Robertson, Alec, « Dohnanyi Quartet No. 3 in A minor, Op. 33 and Dvorak Quartet no. 6 in F Major, "American," Op. 96 », Gramophone Magazine,‎ août,1955, p. 34.
- (en) Noble, Jeremy, « Schumann Piano Quintet in E-Flat, Op. 44 », Gramophone Magazine,‎ , p. 19.
- (en) Kolodin, Irving, « Smetana: Aus Meimen Leben; Glazunov "Novelettes" Hollywood String Quartet, Capitol P 8331 », Saturday Review,‎ .
- (en) Fiske, Roger, « Brahms Piano Quartet No. 3 in C minor, Op. 60 », Gramophone Magazine,‎ , p. 51.
- (en) Fiske, Roger, « Brahms Piano Quartet No. 1 in G minor, Op. 25 », Gramophone Magazine,‎ , p. 28.
- (en) Layton, Robert, « Brahms Piano Quartets », Gramophone Magazine,‎ , p. 117.
- (en) Salter, Lionel, « Schubert String Quartets », Gramophone Magazine,‎ , p. 56.
- (en) Schonberg, Herbert, « Beethoven Late Quartets », The New York Times,‎ .
- (en) Freed, Richard, « Beethoven Late Quartets », Stereo Review,‎ .
- (en) Layton, Robert, « Beethoven String Quartets », Gramophone Magazine,‎ , p. 63.
- (en) Kupferberg, Herbert, « Beethoven Late Quartets », New York Herald Tribune,‎ .
- (en) Layton, Robert, « Haydn String Quartet in D minor, "Fifths," Op. 76 No. 2 », Gramophone Magazine,‎ , p. 100.
- (en) A.F., « Villa Lobos: Quartet for Strings, No. 6 », High Fidelity Magazine,‎ .
- « ... the playing is really brilliant, and the recording on this side very satisfactory... I heartily recommend it to those with a taste for the unfamiliar repertoire... there are many delightful things in this score — the 7/8 cello cantabile against pizzicato figures which starts the second movement, or the deliciously fresh... finale, but to my mind the loveliest part is the Andante, which opens with sentimental chromatic chords sliding down under an ostinato figure in harmonies — a fascinating sound. We should welcome this attractive work—as yet unperformed here — into the repertoire. »
- « It was immediately apparent from this record that the ensemble possessed both personality and a sense of style. The playing was at once suave and brilliant, and the vastly different characteristics of the two composers- Villa-Lobos dark hued and soulful, Walton linear and reserved... were clearly limned. »
- « The Hollywood team... gives a polished and thoroughly vital reading, full of verve and sympathetic expression; the recording however is too dry in tone quality, giving a somewhat dead effect to the second subject of the opening movement… »
- « The work is beautifully played here, with the most careful attention to details of dynamics and phrasing, with unfailing finesse, with consistently sympathetic tone, and most important, with a firm sense of the basic structure. The recording is satisfactory, though the acoustical effect is that of sitting rather far away in a good by large hall. I would have preferred a little sharper definition and a more intimate quality but this is a preference, not a grumble. »
- « To Paul Hindemith's Third Quartet the Hollywood brought every necessary virtue of polyphonic clarity without ever losing the ability to play each melodic line as if it had been written for a beautiful human voice. »
- « What a wonderful feeling for line these players had, what an incredible, perfectly matched and blended ensemble they produced-and how well these transfers sound! »
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
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- (en) AllMusic
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb