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Publius Villius Tappulus

Publius Villius Tappulus était un homme politique de la République romaine de la fin du IIIe siècle av. J.-C. et du début du IIe siècle av. J.-C..

Publius Villius Tappulus
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnu
Époque
RĂ©publique romaine moyenne (d)
Activités
Père
Inconnu
Mère
Inconnue
Gens
Villii (en)

Bibliographie

En 204 av. J.-C., il est édile de la plèbe[1], en 203 av. J.-C., il est préteur et reçoit par tirage au sort l'administration de la Sicile. Il est chargé d'y conduire trois nouvelles légions et treize navires neufs pour renforcer ceux qui assurent la garde des côtes contre d'éventuelles actions carthaginoises[2]. En 202, il est prolongé comme propréteur, chargé de protéger les côtes de Sicile avec vingt navires longs et mille hommes, et remet le commandement de ses deux légions au préteur Cn. Tremullius qui lui succède[3] - [4].

En 201 av. J.-C., il est membre de la commission de dix décemvirs qui organisent la distribution de terre aux vétérans de Scipion l'Africain dans la région du Samnium et en Apulie[5].

En 199 av. J.-C., il est consul[6]. Durant la seconde guerre macédonienne, il succède au précédent consul Publius Sulpicius Galba Maximus. À son arrivée en Macédoine, il doit faire face à la mutinerie des soldats sur place, excédés d'avoir dû servir plusieurs années de suite en Afrique, en Sicile puis en Macédoine, au delà de la durée normale. Il promet d'écrire au Sénat pour demander leur congé, à condition qu'ils reprennent leur service[7]. Il ne livre aucune bataille décisive durant son mandat, et est relevé par le consul de l'année suivante Titus Quinctius Flamininus[8]. Il est néanmoins maintenu en Macédoine en qualité de légat[9].

En 196 av. J.-C., il participe aux négociations avec Antiochos III en Asie Mineure, préludes à la guerre antiochique[10]. En 193 av. J.-C., il est à nouveau envoyé en Asie comme ambassadeur avec deux collègues pour enquêter sur les préparatifs de guerre d'Antiochos et le risque d'une confrontation avec les Seleucides[11] - [12].

Notes et références

  1. Tite-Live, 29.20.4 ; 29.20.11
  2. Tite-Live, Ab urbe condita, XXX, 1-2.
  3. Tite-Live, Ab urbe condita, XXX, 27 et 41.
  4. (en) Jonathan R. W. Prag, « Roman Magistrates in Sicily, 227-49 BC », dans La Sicile de Cicéron : lecture des Verrines. Actes du colloque de Paris (19-20 mai 2006), Besançon, Centre Gustave Glotz, (lire en ligne), p. 295.
  5. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXI, 4
  6. Référencé sur les Fastes capitolins.
  7. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXII, 3
  8. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXII, 9
  9. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXII, 28
  10. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXIII, 24, 35 et 37.
  11. Tite-Live, Ab urbe condita, XXXIV, 59; XXXV, 13–15; 23; 39, 4–8
  12. Nadav Kashtan, « L’impérialisme romain et la Ligue achéenne (201-180 av. J.-C.) : l’ambiguïté au service de Rome », Ktèma : civilisations de l'Orient, de la Grèce et de Rome antiques, no 7,‎ , p. 214-215 (lire en ligne).
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