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Prostitution en Corée du Nord

La prostitution en Corée du Nord est illégale et n'est pas perceptible par les visiteurs du pays. Certaines femmes nord-coréennes qui migrent en Chine sont impliquées dans la prostitution.

Historique

La prostitution est officiellement interdite en CorĂ©e du Nord. Mais dans les grandes villes, des motels, des salons de massage et des salons de soin de la peau ont Ă©tĂ© ouverts et la prostitution s'y dĂ©veloppe discrĂštement[1]. Selon le journaliste Martin Sieff, il y a 25 000 prostituĂ©es en CorĂ©e du Nord, mais rien ne permet de confirmer cette hypothĂšse. Utilisant le tĂ©moignage de dĂ©serteurs de l'armĂ©e Nord corĂ©enne, Martin Sieff indique que de nombreux militaires du pays sont porteurs de maladies sexuellement transmissibles. Selon un rĂ©fugiĂ© : « Depuis le dĂ©but mars (2012), il y a eu une augmentation drastique du nombre de femmes qui vendent leur corps juste pour manger »[2].

WikiLeaks rĂ©vĂšle qu'un hĂŽtel de la capitale de la CorĂ©e du Nord, Pyongyang, a offert Ă  un touriste sud-corĂ©en une prostituĂ©e pour avoir des relations sexuelles. Le document de 2007, indique que dans l'HĂŽtel international Yanggakdo un journaliste et des sud corĂ©ens se sont vus proposer des massages pour 35 dollars. Ayant demandĂ© plus, un client a rencontrĂ© une prostituĂ©e pour 100 dollars[2].

Les Kippumjo (êž°ìšìĄ°, gippeumjo, pouvant se traduire par « groupe(s) de plaisir Â», « escouade de plaisir Â», « brigade de plaisir Â», ou « division de la joie Â») sont constituĂ©s de groupes d'environ 2 000 femmes et jeunes filles qui serait au service du chef d'État de la CorĂ©e du Nord dans le but de fournir du plaisir, principalement de nature sexuelle, et de divertir les hauts fonctionnaires du Parti du travail de CorĂ©e et leurs familles, ainsi que, occasionnellement, des invitĂ©s de marque[3]. Ces jeunes femmes sont en gĂ©nĂ©ral mariĂ©es Ă  l'Ăąge de 25 ans[2].

Des femmes Nord-CorĂ©ennes rĂ©fugiĂ©es en Chine y sont victimes d’exploitation sexuelle[4]. Ces femmes sont soumises Ă  l'esclavage sexuel par les Chinois de souche ou les Chinois d'origine corĂ©ennes , la prostitution forcĂ©e dans les bordels ou par les sites de sexe d'Internet, ou un service sexuel contraint comme hĂŽtesses dans des boĂźtes de nuit ou des bars de karaokĂ©[2]. Une prostitution forcĂ©e s’est dĂ©veloppĂ©e sur Internet, les clients viennent de la CorĂ©e du Sud[5].

Références

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