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Predator (album)

Predator est le onziĂšme album studio du groupe de heavy metal allemand Accept sorti en 1996. C'est le premier album depuis 1980 auquel le batteur et compositeur Stefan Kaufmann n'a pas participĂ©, si ce n'est au niveau de la composition de deux chansons. C'est Michael Cartellone qui est recrutĂ© pour assurer son remplacement au niveau des parties de batterie sur l'album et en concert. L'album se caractĂ©rise par un style plus aventureux qui entend accommoder le style de heavy metal traditionnel du groupe avec d'autres influences stylistiques inhabituelles (orientales, tribales, blues, alternatif, new wave, ...) Cette orientation esthĂ©tique sera la cause de nombreuses tensions au sein du groupe entre le chanteur et les deux principaux compositeurs restants, Hoffmann et Baltes, le chanteur dĂ©sapprouvant les orientations aventureuses des deux musiciens. Le disque sera tiĂšdement reçu par la presse en dĂ©pit de ses qualitĂ©s, car ne rĂ©pondant pas aux attentes des journalistes de l'Ă©poque plutĂŽt versĂ©s dans les groupes plus alternatifs. À la suite des tensions internes que connaĂźt le groupe Ă  cette Ă©poque, il finira par se sĂ©parer aprĂšs la tournĂ©e de promotion au cours du printemps 1996.

Predator

Albums de Accept

Contexte général

En 1995, les membres sont Ă©loignĂ©s les uns des autres. Dirkschneider habite en Allemagne, tandis que Hoffmann et Baltes rĂ©sident aux États-Unis. Ils commencent Ă  travailler sur les maquettes de l'album au printemps 1995[4]. Le batteur et compositeur, Stefan Kauffmann, ne pouvant plus assurer les parties de batterie depuis l'enregistrement de l'album Death Row pour des raisons de santĂ©, le groupe engage Michael Cartellone (ex-Ted Nugent et Damn Yankees) pour en assurer les parties sur l'album. Le groupe se rĂ©unit en juillet[4] au 16th Ave. Sound Studios Ă  Nashville[4] dans le Tennessee pour enregistrer le nouvel album. Contrairement aux prĂ©cĂ©dents albums, pour lesquels le groupe s'Ă©tait auto-produit[4], ils ont cette fois-ci dĂ©cidĂ© de solliciter les services de leur ami et ancien membre du groupe, le producteur Michael Wagener[4]. Il leur tenait Ă  cƓur de recommencer Ă  ĂȘtre aidĂ©s par un producteur pour disposer d'un regard extĂ©rieur et bĂ©nĂ©ficier d'idĂ©es nouvelles, afin d'Ă©viter "de [s']enfermer et de manquer de recul"[4]. Et puis le chanteur Udo Dirkschneider ne voulait travailler qu'avec ce producteur pour cet album[4]. L’album sort en .

Musique et orientation esthétique

Le style de l'album s'avĂšre inhabituel. Il marque une plus grande variĂ©tĂ© stylistique: plusieurs rĂ©fĂ©rences Ă  la musique orientale ("Making me Scream", "Crossroads", "Lay it Down on Me"), au blues ("Ain't Over Yet"), au blues rock ("Don't give a Damn", "Hard Attack"), Ă  l'alternatif ("Diggin' in the Dirt", "Ain't Over Yet"), ainsi que l'utilisation de rythmes tribaux assurĂ©s par le percussionniste hawaĂŻen Kalei Lam ("Predator", "Primitive", "Crossroads"), des rythmes de boĂźte Ă  rythme de type synth pop ("Primitive"), de passages acoustiques inhabituels ("Hard Attack", "Crossroads"), de filtres sur la voix ("Making me Scream", "Primitive"). Selon le critique Louis Bourgade, cette mutation semble rĂ©pondre Ă  une volontĂ© du groupe de s'adapter Ă  la concurrence du moment. L'album sort en pleine vogue de musique alternative et de grunge, une pĂ©riode oĂč le heavy metal traditionnel du groupe Ă©tait souvent considĂ©rĂ© par de nombreux journalistes comme limitĂ© et largement dĂ©passéː« ConfrontĂ© Ă  l'Ă©mergence de styles concurrents, [le groupe cherche] Ă  se trouver une parade. Le trio pense l'avoir dĂ©couverte en incluant Ă  sa musique des composants inĂ©dits propres Ă  surprendre l'auditeur. Plusieurs titres se voient ainsi agrĂ©mentĂ©s d'adjuvants servant Ă  briser la monotonie de l'ensemble.[...][5] ». Pour sa part, le guitariste Wolf Hoffmann dit simplement explorer de nouveaux horizons, se faire plaisir et faire sonner les chansons exactement comme ils avaient envie de les entendreː

« Cette fois, nous avons dĂ©cidĂ© de donner Ă  chaque titre ce dont il avait besoinː peu importe que nous ne puissions le jouer live, peu importe si personne ne parvient Ă  le comprendre, l'apprĂ©hender, allons-y, faisons exactement comme nous en avons envie, et surtout n'ayons pas peur de transgresser les rĂšgles. Des fois tu te dis que tu ne pas faire certaines choses parce que ça ne se fait pasǃ Et bien tant pisː si on a envie de mettre des parties acoustiques ou des percussions, on le fait. Et c'est d'ailleurs pourquoi Peter Baltes, notre bassiste chante trois chansons(...). Elles permettaient de transporter Accept dans une autre dimension(...). C'est pourquoi, Ă  mon sens, Predator a une telle profondeur (...) [le but est seulement] de faire ce que nous aimons, y prendre du plaisir et de ne pas se laisser enfermer dans le carcan de la tradition. C'est pourquoi nous faisons ces nouvelles chansons comme "It ain't Over" ou "Primitive" qui sont vraiment inhabituelles pour Accept.(...)Nous sommes fiers d'essayer de nouvelles choses. Nous avons sensiblement la mĂȘme approche, nous aimons l'agression et la mĂ©lodie Ă©galement, mais nous voulons Ă©voluer[4]. »

Tensions et différends au sein du groupe

Cette Ă©poque marque de nombreuses tensions internes entre Dirkschneider et Hoffmann. Hoffmann et Baltes ressentent le besoin d'explorer de nouveaux horizons musicaux, tandis que Dirkschneider reste attachĂ© au style traditionnel qui avait fait leur succĂšs. DĂšs l'Ă©coute des premiĂšres dĂ©mos, Dirkschneider n'est pas convaincu par la dĂ©marche aventureuse de Hoffmann et Baltes[6]. Le chanteur estime que l'orientation de l'album n'a plus rien Ă  voir avec ce qu'il considĂšre ĂȘtre l'identitĂ© du groupe [6]. Et selon lui, c'est en partie dĂ» au dĂ©part du compositeur Stefan Kaufmann qui Ă©tait un des Ă©lĂ©ments importants dans l'Ă©laboration des morceaux, en tant que co-compositeur[6]. Dirkschneider refuse d'interprĂ©ter certaines des chansons qui ne lui plaisent pas que Baltes et Hoffmann souhaitaient mettre sur l'album (Lay It Down, It ain't Over Yet et Primitive) . Ces chansons leur tiennent Ă  cƓur, car elles signifiaient beaucoup pour eux [4]. ils dĂ©cident de les enregistrer malgrĂ© tout en confiant le chant Ă  Baltes pensant que le chanteur se ferait Ă  ce choix en voyant que l'entourage du groupe aimait le disque[4]. Dirkschneider, au contraire, a longuement critiquĂ© ce choix, reprochant aux deux musiciens de l'avoir mis devant le fait accompli, car il affirme n'avoir dĂ©couvert la prĂ©sence de ces titres sur l'album qu'une fois l'album fini en Ă©coutant les bandes finales[6].

Rétrospectivement, Wolf Hoffmann reconnaßt qu'ils ont manqué de tact et d'égards envers le chanteur, mais explique que ce choix était motivé par des raisons esthétiques[7]. Dans sa version des faits, néanmoins, il affirme qu'Udo avait bel et bien enregistré les parties vocales de toutes les chansons présentes sur le disque[7], ils ont juste pris la décision en post-production ne pas retenir certaines d'entre elles, estimant qu'elles étaient mauvaises, faute d'un véritable enthousiasme de la part du chanteur à l'égard de ces chansons[7]. Cette décision est aussi liée à un sentiment de frustration que les musiciens ressentaient depuis longtemps face aux limitations vocales de Dirkschneider[7]. Au cours de l'histoire du groupe, la composition des chansons a toujours été assurée par Hoffmann, Baltes et Kaufmann[7]. Baltes était celui qui élaborait le plus souvent les lignes vocales lors de la composition et de l'enregistrement des premiÚres demos[7]. Dirkschneider n'intervenant que plus tardivement lors de la phase des enregistrements[7]. Or, Hoffmann et Baltes se disaient frustrés de voir leurs compositions originelles constamment altérées tant au niveau des courbes melodiques, que du phrasé du fait des limitations vocales du musicien[7]. Les deux musiciens se disaient que pour ce dernier album, ils voulaient pour une fois avoir la possibilité d'enregistrer les chansons telles qu'ils les avaient imaginées sans altération ou compromis - une décision qui a offensé le chanteur; ce qui a largement compromis l'avenir du groupe par la suite. Le groupe annoncera sa séparation à la fin de la tournée au printemps de l'année 1996.

Textes

Le groupe contrairement à son habitude, aborde des thématiques beaucoup plus générales et classiques. Certaines chansons comme Crossroads, It Ain't Over Yet ou Run Through the Night touchent à des questions de doutes existentiels qui semblent faire écho aux tiraillements internes que connaßt le groupe à cette époque.

Hard Attack porte sur le thÚme du désir sexuel. Il y est évoqué, sous forme imagée et emphatique, l'intention du protagoniste de la chanson de répondre aux assauts séducteurs de sa partenaire.

Crossroads porte sur les peurs et les doutes existentiels du narrateur, s'interrogeant sur son identité, sur le changement, sur l'image sociale qu'il renvoie camouflant, par fierté, ses souffrances et ses failles narcissiques. Le refrain se présente comme un appel à l'aide, enjoignant à ne pas le laisser tomber alors qu'il se trouve face à un carrefour ("Don't let me down, I'm standing at the crossroads")-L'image du "carrefour" renvoyant au dilemme et à l'hésitation du narrateur face à un choix de vie important à faire.

Making Me Scream au ton sombre et énigmatique décrit la terreur d'un cauchemar dans lequel le protagoniste se trouve piégé et lutte pour se réveiller. La chanson se termine abruptement sur la voix d'une femme frappant à la porte pour le service d'entretien hÎtelier ("Housekeeping!").

Digging in the Dirt: "Dirt digging" (littĂ©ralement "creuser dans la boue") est une expression anglo-saxonne qui renvoie plus ou moins Ă  l'expression française "remuer la merde". On emploie l'expression plus exactement pour dĂ©crire une personne fouinant pour trouver des informations compromettantes afin de discrĂ©diter quelqu'un. La chanson se prĂ©sente comme une mise en garde Ă  l'intention d'une ou de personnes cherchant Ă  nuire au protagoniste de la chanson, insistant sur la vanitĂ© de ses (leurs) tentatives face Ă  son inĂ©branlabilitĂ©. Il l'enjoint dans le refrain Ă  arrĂȘter de "remuer la merde". ("Stop digging in the dirt").

Lay It Down on Me" décrit l'amertume d'un individu désabusé et déçu par les comportements odieux d'une personne dont il était auparavant amoureux.

It Ain't Over Yet dĂ©crit le sentiment de dĂ©ni et de refus de concevoir la fin d'une relation. Le narrateur n'arrive pas Ă  s'imaginer que la personne Ă  laquelle il tient puisse le quitter comme cela. Il ne peut y croire, "ce n'est pas encore fini" (" I don't believe it, it just ain't over yet"). Le texte peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© sous l'angle d'une relation amoureuse, mais comme rien n'est spĂ©cifiquement prĂ©cisĂ©, il peut tout autant ĂȘtre interprĂ©tĂ©e sous d'autres angles relationnelles. Il peut notamment ĂȘtre vu comme faisant Ă©cho aux problĂšmes relationnels entre les musiciens et le chanteur - le groupe se sĂ©parera quelques mois aprĂšs la sortie du disque.

Predator: Au niveau le plus littĂ©ral, la chanson plonge l'auditeur dans la tĂȘte d'un animal prĂ©dateur aux crocs acĂ©rĂ©s (probablement un fĂ©lin ou un loup) partant en chasse, rĂŽdant en milieu forestier et montagneux et dĂ©crivant les phases d'approche et d'attaque de sa proie.

Crucified traite des aléa de la vie et de ses incertitudes et du tourment moral que ces incertitudes peuvent produire. "Crucified" au sens littéral signifie "crucifié", dans un sens second, il renvoie au tourment et à la torture mentale.

Take out the Crime traite de la plaie que constitue la criminalité au quotidien et de la nécessité d'en finir avec l'insécurité.

Don't Give a Damn se présente comme une réponse exaspérée aux manigances d'une personne égoïste cherchant à abuser le protagoniste. Ce dernier lui fait comprendre qu'il n'en est pas dupe. Il entend mettre fin à leurs relations lui conseillant de jamais revenir. Il clame en outre dans le refrain qu'il se moque bien de qu'il peut penser de lui. ("I don't give a damn what you think of me'' qui se traduit par "Je me contrefiche de ce que tu penses de moi").

Run Through the Night, Ă  l'instar de "Crossroads", traite de doutes existentiels face au temps qui passe et Ă  l'incertitude de l'avenir, faisant le constat dĂ©sillusionnĂ© que "le futur n'est plus qu'il Ă©tait"("Future is no more what it used to be"). Il y est Ă©voquĂ© le sentiment d'ĂȘtre livrĂ© Ă  soi-mĂȘme, d'ĂȘtre enfermĂ© dans une piĂšce sans porte de sortie ("I am living in this empty room. A room without a door) dans une quĂȘte dĂ©sespĂ©rĂ©e d'espoir et de chaleur humaine. Le refrain Ă©voque ce sentiment inquiĂ©tant d'incertitude des lendemains par l'image d'une course Ă©perdue Ă  travers la nuit sans but prĂ©cis vers lequel s'acheminer. Une inquiĂ©tude et des doutes qu'il n'est plus possible de contenir derriĂšre une façade de self-control ("I run through the Night, I can't handle my fears, Cannot hide my tears")

Primitive aborde la thématique orwelienne de l'embrigadement des esprits et la mise à mal des libertés individuelles sous le joug d'un état totalitaire et de la surveillance continue d'un Big Brother (en référence explicite à la figure du roman 1984). La chanson interpelle l'auditeur et lui demande ce qu'il ferait s'il se trouvait sous un tel régime.

RĂ©ception

La presse musicale de l'Ă©poque accueille poliment le disque, mais sans excĂšs d'enthousiasme. Les sentiments des critiques de l'Ă©poque sont contradictoires vis-Ă -vis du disque, car bien qu'ils reconnaissent des qualitĂ©s au disque, la nature de son approche est par trop Ă©loignĂ©e de leurs prĂ©occupations et intĂ©rĂȘts du momentː le grunge, le metal alternatif, le nu metal ou encore la fusion, notamment l'album Roots de Sepultura qui sort au mĂȘme moment. À cĂŽtĂ© de cela, la musique du groupe est perçue comme du simple hard rock traditionnel, style considĂ©rĂ© Ă  l'Ă©poque comme dĂ©passĂ©. Hard Rock Magazine[4] et Hard Force Magazine ne remarquent d'ailleurs mĂȘme pas les tentatives de renouvellement du groupe s'aventurant dans les terres de metal alternatif. En dĂ©pit de la dĂ©marche aventureuse du groupe, ils ont l'impression que le groupe se contente de refaire exactement ce qu'ils ont l'habitude de faire.

Hard Rock Magazine reconnait le savoir-faire du groupe en termes de heavy metal, mais lui reproche de rester sur ses acquis et de ne pas ĂȘtre assez innovants au regard des tendances en vogue Ă  l'Ă©poque[4] - [8]. En dĂ©pit du changement d'orientation esthĂ©tique de l'album et des dĂ©clarations du guitariste qui affirme vouloir explorer de nouveaux horizons, le journaliste Olivier Rouhet ne semble pas s'en rendre compte et estime que "leur Ă©volution n'est pas flagrante"[4]. Selon ce dernier, le groupe reste au contraire ancrĂ© dans le vieux style des annĂ©es 80 et n'est pas en phase avec l'Ă©poque et les groupes d'alternatif du moment[4]. Dans les Ă©crits ultĂ©rieurs que le magazine lui consacrera, la rĂ©daction exprimera plus nettement encore sa dĂ©ception.

De la mĂȘme maniĂšre, le magazine Hard Force Magazine pointe aussi, non sans une certaine condescendance, un manque d'originalitĂ© par rapport aux jeunes groupes alternatifs du momentː « c'est vrai que c'est attendrissant de les voir s'escrimer Ă  faire du pur heavy metal alors qu'ils savent pertinemment que ce n'est plus [ou pas encore] le momentǃ »[9]. Ainsi Henry Dumatray de Hard Force Magazine estime que « la recette du groupe ne varie pas mais qu'il l'applique avec plus ou moins de rĂ©ussite »[10].

En revanche, Louis Bourgade de Hard n'Heavy note bien les tentatives d'innovation et d'expérimentation du groupe sur des titres comme "Primitive" ou "Ain't it Over", mais les trouve un peu forcées et estime que le groupe n'est jamais meilleur que dans les chansons du disque qui restent les plus proches du style de heavy metal traditionnel qui l'a fait connaßtre[5]. Dans une courte chronique rétrospective, Jason Anderson de Allmusic[3], dont les critÚres d'évaluation semblent moins porter sur des questions d'originalité que sur celles du "punch" et de l'agressivité, estime que le disque manque à cet égard d'ùme ("spiritless")[3] et de hargne ("toothless")[3], exceptions faites des chansons "Make Me Scream" et "Crucified"[3].

Titres

  1. Hard Attack (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider) – 4:38
  2. Crossroads (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider/Deaffy) – 5:13
  3. Making Me Scream (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider/Deaffy) – 4:14
  4. Diggin' in the Dirt (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider/Deaffy) – 4:01
  5. Lay It Down (Hoffmann/Baltes/Deaffy) – 5:02
  6. It Ain't Over Yet (Hoffmann/Baltes) – 4:16
  7. Predator (Hoffmann/Dirkschneider/Deaffy) – 3:39
  8. Crucified (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider/Deaffy) – 3:01
  9. Take Out the Crime (Kaufmann/Dirkschneider/Deaffy) – 3:12
  10. Don't Give a Damn (Hoffmann/Baltes/Dirkschneider/Deaffy) – 2:59
  11. Run Through the Night (Kaufmann/Dirkschneider/Deaffy) – 3:22
  12. Primitive (Hoffmann/Baltes) – 4:37

Musiciens

Membres du groupe
Collaborations
  • Michael Cartellone : Batterie sur toutes les chansons exceptĂ© "Primitive" (qui utilise essentiellement une boĂźte Ă  rythme)
  • Kalei Lam – Percussions tribales sur "Predator", "Primitive" et "Crossroads"

Production

  • Michael Wagener– producteur, ingĂ©nieur, mixage
  • Jeff Gudenrath, Doug Trantow – IngĂ©nieurs assistants.
  • Stephen Marcussen – mastering Ă  Precision Mastering, Los Angeles
  • Bill Barnes – direction artistique
  • Swatson, Barnes & Co. – design de la pochette

Bibliographie

  • Louis Bourgade, « Chronique du disque Predator », Hard n'Heavy, no 22,‎ , p. 72 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Olivier Rouhet, « La chance aux teutons - Interview avec Wolf Hoffmann », Hard rock magazine, no 9,‎ , p. 68-69 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Philippe Lageat, « Chronique du disque Predator », Hard rock magazine, no 9,‎ , p. 71 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Henry Dumatray, « Chronique du disque Predator », Hard Force, no 9,‎ , p. 72 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
  • Sebastien Baert, « Accept par Udo », Hard Rock Magazine,, no 31,‎ , p. 56-59 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.

Webographie

Notes et références

  1. Hardforce n°9, Janvier/février 1996
  2. Louis Bourgade, Hard N'Heavy n°22, Février, 1996, p.72
  3. (en) Jason Anderson, « Accept Predator review », AllMusic, Rovi Corporation (consulté le )
  4. Olivier Rouhet, « La chance aux teutons - Interview avec Wolf Hoffmann », Hard rock magazine, no 9, janvier 1996, pp.68-69
  5. Chronique du disque Predator Hard n'Heavy, p. 72
  6. Sebastien Baert, « Accept par Udo », Hard Rock Magazine, no 31, février 1998, p. 56-59
  7. Interview avec Hoffmann
  8. Philippe Lageat, idem, p.71
  9. Henry Dumatray, Hardforce n°9, Janvier/février 1996, p.72
  10. Henry Dumatray, Hard Force Magazine n°9, Janvier/février 1996, p.72
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