Pont de Ponsonnas
Le pont de Ponsonnas est un pont franchissant le Drac, situé dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. Il est célèbre en tant que site reconnu pour la pratique du saut à l'élastique.
Pont de Ponsonnas | |
Pont de Ponsonnas et son site de saut | |
GĂ©ographie | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
Département | Isère |
Commune | Ponsonnas et Saint-Jean-d'HĂ©rans |
Coordonnées géographiques | 44° 52′ 52,2″ N, 5° 47′ 37,2″ E |
Fonction | |
Franchit | Le Drac |
Fonction | Routier |
Caractéristiques techniques | |
Type | Pont en arc avec tablier supérieur |
Longueur | 92 m |
Hauteur | 23 m |
Matériau(x) | béton |
Construction | |
Construction | 1939 - 1941 |
Architecte(s) | Albert Caquot |
Histoire
Construction
Un premier pont suspendu, équipé à l'époque d'un péage, a été construit en 1861. Le péage a cessé son activité le . Un nouveau pont a été inauguré en 1941.
Il a été conçu par Albert Caquot, ingénieur français, spécialiste du béton armé et notamment concepteur de la structure interne de la statue du Christ du Corcovado au Brésil. L'ouvrage a été édifié par la Compagnie Lyonnaise d'entreprises[1] - [2].
Calqué sur le modèle du pont de la Caille, près d’Annecy, il a tout d'abord été dénommé le « pont Rouge », en raison de sa couleur d’origine, puis il a été repeint en noir à la mort de l’ingénieur en chef Berthier, survenue à la fin des travaux dirigé par l’entrepreneur grenoblois Jean-Sébastien Clos[3].
Pratique sportive
Au XXe siècle et au XXIe siècle, le pont de Ponsonnas est connu internationalement en tant que site de saut à l'élastique[4], pratique issue d’une tribu de l’archipel des Vanuatu[5]. À l'origine, les chevilles étaient liées par des lianes mais en Europe et plus particulièrement sur ce site, ce sont des élastiques formés par des fils souples de latex qui maintiennent le pratiquant du saut. Le site de centre de saut à l’élastique souvent présenté comme étant le plus ancien a été créé en 1988.
Suicides
Ce pont a été le lieu de suicides et de tentatives de suicide. Depuis, les communes se sont saisies de la problématique et les politiques de prévention ont permis de réduire ces événements[6].
Situation et description
Situation
Selon les coordonnées IGN, le pont est situé dans le sud du département de l'Isère, à quelques kilomètres de La Mure, principale ville de la région naturelle de la Matheysine. Ce pont qui supporte la RD526 (ancienne route nationale 526 qui reliait Saint-Jean-de-Maurienne à Clelles) permet de relier cette dernière avec la commune de Saint-Jean-d'Hérans, les habitants de Ponsonnas utilisant plutôt le pont de Cognet plus proche du bourg.
Références
- Site geocaching.com, page sur le pont de Ponsonnas.
- Site structurae.net fiche sur le pont de Ponsonnas
- Site leprogres.fr, fiche sur le pont de Ponsonnas.
- Site ledauphine.com, article "Une hightline installée au-dessus des gorges du Drac.
- Site francebleu.fr, article "Saut Ă l'Ă©lastique au pont de Ponsonnas".
- « Isère. Comment Ponsonnas lutte contre le suicide dans sa commune », sur www.ledauphine.com (consulté le )
- Google Livre "La Mure et la Matheysine à travers l'histoire" par Victor Miard - 1965, alinéa 392.