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Polisot

Polisot est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Polisot
Polisot
L'Ă©glise Saint-Denis Ă  Polisot.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Laurent Guilbaud
2020-2026
Code postal 10110
Code commune 10295
DĂ©mographie
Gentilé Polisotins, Polisotines
Population
municipale
324 hab. (2020 en diminution de 0,92 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 04â€Č 21″ nord, 4° 22â€Č 22″ est
Superficie 10,52 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bar-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bar-sur-Seine
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Polisot
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Polisot
GĂ©olocalisation sur la carte : Aube
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Polisot
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Polisot

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Polisot
    Bar-sur-Seine
    Villemorien Polisot Celles-sur-Ource
    Arrelles Polisy

    Urbanisme

    Typologie

    Polisot est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (58,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44 %), forĂȘts (33 %), cultures permanentes (8,4 %), zones urbanisĂ©es (6,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Il existait des moulins : le moulin de la Besace et le moulin Buton. Ce dernier Ă©tait au lieu Ă©ponyme et appartenait aux seigneurs de Polisy. En 1544 il Ă©tait louĂ© par Jean Bouchard[8] puis repris par Nicolas son fils. Ensuite plusieurs personnes sont citĂ©s papetiers Ă  Polisot sans qu'il soit possible de dire qu'ils exploitent la moulin : Solene Champeigne, Jean Rasle Edme Pourille ce dernier vendait, en 1625 des rames au libraire NoĂ«l Landreau Ă  Troyes. Marie de Choiseul louait, en 1674, deux moulins Ă  blĂ© et un Ă  foulon Ă  Jean Joly, charpentier Ă  Bar-sur-Seine. La mĂȘme annĂ©e Guillaume Passenesse et Antoine Febver commercent du papier fabriquĂ© au moulin de Polisot.

    Histoire ferroviaire de la commune

    Carte postale de la gare des chemins de fer de l'Est vers 1910.
    >Carte postale de la gare des chemins de fer de l'Aube vers 1910 .
    Les deux lignes séparées par une barriÚre.
    Le café-restaurant des deux gares vers 1910.
    Horaire de la ligne de Bar-sur-Seine Ă  ChĂątillon-sur-Seine en 1914.

    Polisot a été un important carrefour de lignes de chemin de fer:

    La ligne de chemin de fer de Troyes Ă  Gray
    De 1882 au , la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-est de la gare de Bar-sur-Seine, passait à l'est et se dirigeait ensuite vers la gare de Gyé-sur-Seine.
    L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrĂȘtaient chaque jour Ă  la gare de polisot dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
    À une Ă©poque oĂč le chemin de fer Ă©tait le moyen de dĂ©placement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
    À partir de 1950, avec l'amĂ©lioration des routes et le dĂ©veloppement du transport automobile, le trafic ferroviaire a pĂ©riclitĂ© et la ligne a Ă©tĂ© fermĂ©e le au trafic voyageurs puis dĂ©saffectĂ©e.

    La Ligne de Polisot aux Riceys et Ă  Cunfin
    Cette ligne à voie métrique a fonctionné de 1897 à 1952. Venant de Polisy, au sud, elle longeait les voies de la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray et se dirigeait ensuite vers Celles-sur-Ource.
    La ligne a été fermée en 1952.
    Les deux gares de Polisot Polisot a eu la particularité de posséder deux gares qui se faisaient face:

    Comme le montrent les cartes postales ci-dessus, les deux gares Ă©taient sĂ©parĂ©es par une barriĂšre; l'Ă©cartement des rails n'Ă©tant les mĂȘmes pour chaque ligne (1,435 m pour la voie normale et m pour la voie mĂ©trique), les marchandises devaient ĂȘtre dĂ©chargĂ©es en gare de Polisot pour changer de ligne.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1854 1858 Nicolas Piollot
    1858 1860 Henri Victor Dieudonné Denis
    mars 2001 2008 Jacques Marchal
    mai 2008 2014 GĂ©rard Guenin[9]
    2014 En cours Philippe Lacaille DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[11].

    En 2020, la commune comptait 324 habitants[Note 3], en diminution de 0,92 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    526503512541508460494520555
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    485454444486447471422403383
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    392384370283277280295275292
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    286295336285304306331334328
    2017 2020 - - - - - - -
    326324-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. Archives départementales de l'Aube, B1831.
    9. Site officiel de la prĂ©fecture de l‘Aube
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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