Polesskaya

Les origines sont indéniablement très anciennes, probablement liées au Tarpan[1]. La race a été croisée avec l'Arabe, le trotteur Orlov, le Døle Gudbrandsdal, le trait russe et le trait soviétique, laissant peu d'influence en raison de l'inadaptation de ces chevaux au biotope local[1] - [2].

D'après le guide Delachaux, les femelles toisent en moyenne 1,38 m à 1,40 m, les mâles 1,42 m à 1,44 m[1]. L'ouvrage de CAB International (2016) indique une taille de 1,38 m à 1,52 m[2]. D'après la base de données DAD-IS, le modèle est celui du poney primitif de type Konik[3], dont le Polesskaya forme une variante, tout comme le Žemaitukas lituanien[2]. il existe deux types, un léger et un lourd[1].

La tête est de profil rectiligne[1]. Le poitrail est large, le garrot peu sorti, le dos assez long, droit, et solide[1]. Les membres, solides, sont terminés par des sabots durs[1].

La robe peut-être baie, noire, alezane, grise, le plus souvent avec gène dun[2], incluant le souris et le louvet[1]. Les marques primitives sont fréquentes, notamment la raie de mulet et les zébrures sur les membres[1].

La race est élevée pour la traction, l'agriculture, et la production de viande[2]. Ces chevaux peuvent convenir en équitation sur poney, et en tourisme équestre[1].

Le Polesskaya est propre à la Polésie[1], dans une région de marécages[2] et de forêts, les marais de Pinsk[1]. Cette région est partagée entre la Biélorussie et l'Ukraine[1]. Le niveau de menace pesant sur la race n'est pas connu dans DAD-IS[3]. L'étude menée par l'Université d'Uppsala, publiée en août 2010 pour la FAO, signale le polesian comme race de chevaux locale européenne en danger d'extinction[4].