Piscine Bertran-de-Born

Dans les années 1960, de premières fouilles archéologiques ont lieu sur 2 000 m² du site de l'actuelle piscine[2], mesurant au total 2 500 m²[3]. Elles révèlent quelques traces de l'existence d'une occupation romaine, à l'époque de la cité Vesunna[2]. La partie sud aurait été résidentielle et la partie nord réservée à des activités artisanales[4].

De nouvelles fouilles débutent le 6 juin 2010, coûtant au total 430 000 euros[5]. L'Institut national de recherches archéologiques préventives, délégué par le Service régional de l'archéologie, confirme les anciennes suppositions et trouve également des traces d'une halle datant du Moyen Âge. Les céramiques en bon état, découvertes sur le chantier dirigé par Wandel Migeon, rejoignent des musées[2]. Les recherches révèlent aussi l'existence d'un horreum implanté durant le Haut-Empire au niveau du grand bassin de la piscine et longeant un decumanus venant du pont romain, qui devint rapidement une impasse[6].

Envisagée par la ville dès 1953 et décidée par le conseil municipal en 1961, la construction de la piscine municipale débute en août 1965[7]. Son inauguration a lieu en janvier 1967[7]. Elle fait l'objet de premières rénovations en 1988 pour le chauffage, l'étanchéité et ses façades[7].

En 2003, la piscine ferme six mois « pour des raisons de sécurité car la charpente menaçait de s'effondrer ». Elle est légèrement rénovée ; les peintures, le carrelage et les douches sont alors aussi changés. Après que le plan piscines de la communauté d'agglomération est décidé en 2001[8], la piscine Bertran-de-Born est fermée en 2008[9] puis détruite en septembre 2010 à cause de dégradations[8], mais aussi à cause d'un sixième couloir manquant que les clubs nautiques de la Dordogne réclament en 2009 pour les compétitions[10]. Le coût de la démolition s'élève à environ 70 000 euros[11].

La ministre Valérie Fourneyron inaugure la piscine le 1^er mars 2014.

La reconstruction de la piscine s'élève à 7 millions d'euros (6,5 millions hors taxes)[12] - [13], financée à 70 % par la communauté d'agglomération, les 30 % restants étant subventionnés par le conseil régional d'Aquitaine (750 000 euros), l'État (650 000 euros) et le conseil général de la Dordogne (500 000 euros)[8]. La piscine, qui aurait dû être achevée en 2010, est retardée par les fouilles[13]. Le 2 mars 2012, la communauté d'agglomération périgourdine, qui mène le projet[13], choisit les entreprises pour la reconstruction[9]. Le 25 mai 2012, la première pierre de l'édifice est posée et le chantier commence[14]. Nicolas Gaudout est responsable des travaux au nom de l'entreprise suisse Ciments Vigier[15]. Les vingt-cinq tonnes de plaques en acier inoxydable et les trois à quatre kilomètres de soudures[16] sont posées par la société Baudin Inoxeo ; Jean-Yves Gérémy en est le responsable[17]. Le gros œuvre est géré par Vigier Génie Civil Environnement, la charpente métallique par Construction Métallique Vigier et la menuiserie extérieure par les Menuiseries Raynaud[18]. SOPREMA s'est chargée de la couverture et de l'étanchéité du bâtiment, la société Serrurerie Valbusa de la serrurerie et de la métallerie, et B Electric de l'électricité[18]. ATSE BORDES s'occupe du chauffage et de la ventilation, AquaTech du traitement de l'eau, et l'entreprise Schindler des ascenseurs[19]. Le 27 septembre 2013, le conseil municipal de Périgueux décide de nommer l'édifice la « piscine Bertran-de-Born », avec comme sous-titre « stade aquatique »[20] - [21]. Le 1^er mars 2014, la ministre des Sports Valérie Fourneyron inaugure devant 250 personnes la nouvelle piscine Bertran-de-Born[22], qui ouvre à nouveau ses portes le 3 mars 2014[23]. Le 22 mars, la piscine participe à La Nuit de l'Eau[24].

L'objectif de la nouvelle piscine est d'accueillir des compétitions régionales, voire nationales[25], de natation sportive et synchronisée, qui n'ont jamais eu lieu ici auparavant[8] - [16].

• Cité scolaire Bertran-de-Born
• Bertran de Born

• Site officiel