Pinos Puente
Pinos Puente est une commune située dans la partie nord occidentale de la comarque de Vega de Granada dans la province de Grenade en Andalousie, au sud-est de l'Espagne.
Pinos Puente | |
HĂ©raldique |
Drapeau |
Administration | |
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Pays | Espagne |
Communauté autonome | Andalousie |
Province | Grenade |
Comarque | Vega de Granada |
Maire | JosĂ© Enrique Medina RamĂrez |
Code postal | 18240 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | pinero, -ra |
Population | 9 804 hab. () |
Densité | 107 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 37° 09′ nord, 3° 27′ ouest |
Altitude | 576 m |
Superficie | 9 188 ha = 91,88 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la ville de pinos-puente |
GĂ©ographie
La municipalitĂ© est limitrophe de celles de Valderrubio, ĂŤllora, MoclĂn, Atarfe, Santa Fe, Fuente Vaqueros, Láchar, Cijuela, Chimeneas et Moraleda de Zafayona.
La municipalité de Pinos Puente est traversée par les cours d’eau du Genil et du Frailes.
Histoire
En ce qui concerne le passé de la ville et son histoire, les seules traces visibles de nos jours sont quelques vestiges architecturaux arabes, comme le pont encore existant, enjambant le Genil, que les Pineros désignent sous le nom d'El Puente de La Virgen (Le Pont de La Vierge). Cependant, il apparaît que des traces romaines puis wisigothes apparaissent çà et là .
En 1300, Pinos Puente fut le cadre d'une bataille visant le royaume de Grenade (cf. BNF).
1772, le village de Pinos Puente acquiert le statut de municipe.
1875, Le Panthéon de l'industrie annonce la création d'une usine de sucre à base de betterave, sous la direction de l'ingénieur Monsieur Désiré Camus (cf. Recherche BNF Pinos Puente).
Il faut noter que son nom lui vient de la période arabe (جسر بينس jisr bayns), dont il est une traduction en langue castillane[1].
Selon une légende locale, Christophe Colomb qui venait de rompre les négociations avec les Rois Catholiques, fut rejoint par un messager au niveau de ce pont (situé à moins de douze kilomètres de Grenade) et fit demi-tour après écouté celui-ci.[2](histoire orale).
Il semble que le barrio gitano (actuel) constitue le noyau originel... et que la calle Real ait vu s'installer les nouveaux venus du repeuplement de 1562, qui s'installèrent comme journaliers de grands latifundios. La culture du flamenco peut avoir eu ses bases locales dans le barrio gitano.
Pendant la guerre civile, Pinos Puente fut une base arrière du front. Un monument contemporain situé au hameau de Zujaira commémore la mémoire d'habitants morts à Mathausen[3]. C'est dans un hameau de la commune de Pinos Puente Fuente Vaqueros que Federico Garcia Lorca fut arrêté en 1936. Il célèbre lui aussi « El cante jondo », qui constitue la base du chant flamenco.
"Dans le sud, on a pu entendre mardi une canonnade, des coups de fusils et de mitrailleuses à l'intérieur des positions insurgées de la Sierra Elvira, d'Albolote et de Pinos Puente", note L'Echo d'Alger : journal républicain du matin Éditeur : (Alger) Date d'édition : 1937-08-13.
A la fin des années 1950, nombre de journaliers s'exilèrent en France, Allemagne et en Grande-Bretagne. De façon saisonnière au début puis à l'année et ensuite de façon définitive.
Économie
L’économie de la ville est essentiellement basée sur une agriculture, qui nécessite une irrigation contrôlée et sur l’élevage.
La ville possède l'une des plus longues rues, la Calle Real, des municipalités existantes sur la plaine fertile de la province de Grenade, où se situent la mairie, et les principaux commerces.
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Pinos Puente » (voir la liste des auteurs).
- « Gallica », https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&collapsing=disabled&query=%28gallica%20adj%20%22Pinos%20Puente%22%29%20and%20dc.relation%20all%20%22cb31173962w%22&rk=665239;2,‎ (ISSN 2053-6186, DOI 10.1211/pj.2017.20203127, lire en ligne, consulté le )
- « Histoire générale du IVe siècle à nos jours. Renaissance et Réforme. Les nouveaux mondes. 1492-1559 »
- « Zujaira (Granada). Esta noche se homenajea a los once vecinos vĂctimas del genocio nazi », sur memorial de Mathausen,