Pierre Raymond Hector d'Aubusson
Pierre Raymond Hector, comte d'Aubusson de La Feuillade, marquis de Castelnouvel, né à Varetz le , mort à Paris le , est un diplomate et homme politique français.
Pierre d'Aubusson | |
Fonctions | |
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Membre de la Chambre des pairs | |
– | |
Monarque | Napoléon Ier |
Législature | Empire français (Cent-Jours) |
– | |
Monarque | Louis-Philippe Ier |
LĂ©gislature | Royaume de France |
Biographie | |
Dynastie | Maison d'Aubusson |
Nom de naissance | Pierre Raymond Hector d'Aubusson de La Feuillade |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Varetz (Limousin) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Ancien 10e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Profession | Diplomate |
RĂ©sidence | HĂ´tel d'Aubusson (11, quai Malaquais)[1] |
Pair des Cent-Jours | |
Biographie
Pierre Raymond Hector, comte d'Aubusson de La Feuillade est le fils cadet de Pierre Armand, chevalier d'Aubusson, marquis de Castelnouvel, mousquetaire du Roi (1717-1797) et de Catherine Poussemothe de l'Etoile.
Il est issu de la Maison d'Aubusson, une ancienne famille de la Noblesse d'Auvergne qui a compté un évêque-prince de Metz et deux maréchaux de France sous la monarchie, famille dont il sera le dernier représentant.
Sous le Premier Empire, il est chambellan de l'impératrice Joséphine, ministre plénipotentiaire auprès de la reine Marie-Louise d'Étrurie (1806), et ambassadeur près de Joseph Bonaparte, roi de Naples[2].
Il avait présidé, entre ces deux missions, le collège électoral de la Corrèze[2]. Il est fait comte de l'Empire en 1809.
Démissionnaire au retour des Bourbons, à la première Restauration, en , il est nommé par Napoléon Ier, pendant les Cent-jours, le , à la chambre des Pairs des cent-jours. Il s'y s'oppose aux mesures de sûreté générale proposées le , en déclarant « qu'il serait préférable de vivre en Turquie, sous le joug d'un pacha »[2]. Son mandat prend fin au bout d'un mois, avec la chute de Napoléon, le .
Il est aussi maire de Riberpré, aujourd'hui le Thil-Riberpré (Seine-Maritime), commune dont son épouse a hérité l'ancien domaine seigneurial.
La seconde Restauration, en juillet 1815, l'Ă©loigne de la politique.
Le , il est nommé par Louis-Philippe à la chambre des pairs, où il vote avec la majorité ministérielle[2]. Il y siège jusqu'à la Révolution de février 1848 et meurt quelques jours après celle-ci.
Titre
- Comte d'Aubusson de La Feuillade et de l'Empire (décret du , lettres patentes signées à Paris le ([3]).
- Marquis de Castelnouvel[4]
Armoiries
Image | Armoiries |
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Armes du comte d'Aubusson de La Feuillade et de l'Empire
D'or à la croix ancrée de gueules franc-quartier des comtes ministres à l'extérieur[3]. |
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Le mĂŞme, pair de France
D'or, à la croix ancrée de gueules[5].
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Mariage et descendance
- Pierre d'Aubusson de La Feuillade épouse, le à Paris, Agathe Renée de La Barberie ( Paris, - Florence, ), dame de Reffuveille, fille de Jacques Augustin de La Barberie, seigneur de Reffuveille, maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant au régiment des Gardes-françaises (1734-1794), et d'Elisabeth Le Clerc de Grandmaison, dame de Riberpré (1748-1774). Il en a :
- Augustin Pierre d'Aubusson de La Feuillade (Paris, - )[4], comte de La Feuillade, officier de la Légion d'honneur[6], colonel du 17e régiment d'infanterie de ligne, marié, le à Paris, avec Blanche Catherine Rouillé de Boissy (Paris, - Auteuil, ), fille de Hilaire Rouillé du Coudray (1765-1840), marquis de Boissy et pair de France (Chambre des pairs), et de Catherine d'Aligre. Dont :
- Marie Catherine Augustine d'Aubusson de La Feuillade ( - ), mariée, le avec Marc René (1816-1883), prince de Beauvau-Craon, dont postérité ;
- Henriette Pauline Noémie d'Aubusson de La Feuillade (Paris, - Paris, ), mariée le , Paris, 75, avec Gontran de Bauffremont-Courtenay (1822-1897), duc de Bauffremont, dont postérité ;
- Henriette Blanche d'Aubusson de La Feuillade (1795 - Paris, ), mariée, le , avec Auguste Jean-Gabriel, baron de Caulaincourt (1777-1812). Fidèle à la mémoire de son mari tué à la bataille de la Moskowa (), la jeune veuve ne se remariera jamais.
- Marie Catherine Amanda d'Aubusson de La Feuillade (Chateau de Riberpré , , 16 prairial an VII - Paris, ), mariée, le à Paris, avec Gaston François Félix Christophe Victor de Lévis (1794-1863), 3e duc de Lévis-Ventadour
- Augustin Pierre d'Aubusson de La Feuillade (Paris, - )[4], comte de La Feuillade, officier de la Légion d'honneur[6], colonel du 17e régiment d'infanterie de ligne, marié, le à Paris, avec Blanche Catherine Rouillé de Boissy (Paris, - Auteuil, ), fille de Hilaire Rouillé du Coudray (1765-1840), marquis de Boissy et pair de France (Chambre des pairs), et de Catherine d'Aligre. Dont :
Veuf, Pierre d'Aubusson se remarie, le à Paris, avec Jeanne Pauline Randon de Pully (Château de Pully (Lailly-en-Val), - Paris, ), fille de Charles Joseph Randon, comte de Pully (1751-1832) et veuve de Louis Greffulhe (père de Jean-Henry-Louis Greffulhe), sans postérité.
Pour approfondir
Notes et références
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Pierre d'Aubusson », sur roglo.eu (consulté le ) ;
- « Registres de lettres patentes de collation de titres et d'armoiries et armorial. 1808 - 1815. BB/29/966 page 489 », Titre de comte, accordé par décret du 15 août 1809, à Pierre, Raymond, Hector d'Aubusson de La Feuillade. Paris (31 janvier 1810), sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ), p. 496.
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Perregaux (Alphonse-Claude-Charles-Bernardin, comte de) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. Ier, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 111 ;
- Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;
- Henri James Gabriel de Milleville, Armorial historique de la noblesse de France, Bureau de L'Armorial Historique, , 283 p. (lire en ligne), p. 15 ;