Pierre Boudin
Pierre Boudin dit « Pouly III » ou encore « Pierre Pouly », né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le , mort à Arles (Bouches-du-Rhône) le [1], est un matador, résistant, conseiller municipal, maire d'Arles et empresario arlésien.
Biographie
Durant l’entre-deux guerres, il est l’un des rares matadors français, prenant une première alternative arlésienne le (non valide en Espagne), puis une seconde alternative à Barcelone le . Sa carrière se poursuit jusqu’en 1931.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il entre dans la Résistance, il est responsable du secteur arlésien[2], il est condamné à mort par contumace. Il est maire d'Arles à ce moment-là . À la Libération il est désigné comme président de la délégation municipale mais il refuse le poste de maire. Il reçoit la Légion d'honneur, la croix de guerre avec étoiles et la médaille de la Résistance[2].
Revenu à la vie « civile », repris par sa passion de la tauromachie, il obtient en 1950 l'adjudication des arènes d'Arles qu'il dirige pendant 35 ans, et organise la première Feria de Pâques en 1952. Il fait alors venir à Arles les plus grands toreros de l’époque, ce qui amena également une pléiade d’artistes comme Jean Cocteau, Pablo Picasso et tant d’autres.
Carrière
- PrĂ©sentation Ă Madrid : aux cĂ´tĂ©s de « Jumillano » et « Almanseño II ». Novillos de la ganaderĂa de Victorio d´Avellar.
- Première alternative (non valide en Espagne) : Arles le . Elle se fit sans le consentement du chef de lidia, Francisco MartĂn Vázquez en prĂ©sence de Juan Cecilio « Punteret ».
- Seconde alternative (valide en Espagne) : Barcelone le . Parrain, Juan Silveti ; tĂ©moin, « Carnicerito de Málaga ». Taureaux de la ganaderĂa de Esteban Hernández.
- Confirmation d’alternative Ă Madrid : . Parrain, « Fortuna » ; tĂ©moin, « Nacional II ». Taureaux de la ganaderĂa des Hermanos PĂ©rez de la Concha.
Bibliographie
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)