Nacional II
Juan AnllĂł y OrĂo, dit Nacional II, nĂ© le Ă Alhama de AragĂłn (Espagne, province de Saragosse), mort Ă Soria (Espagne) le Ă la suite d’une agression par un spectateur dans les gradins des arènes de cette ville, est un matador espagnol[1].
Nacional II
| |
Présentation | |
---|---|
Nom de naissance | Juan AnllĂł y OrĂo |
Apodo | Nacional II |
Naissance | Alhama de AragĂłn, Province de Saragosse |
Décès | Soria |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 21 septembre 1921 à Oviedo parrain Alcalareño, témoin, Emilio Méndez |
Confirmation d'alternative | 16 septembre 1921 Luis Freg |
Fin de carrière | 1925 |
Entourage familial | |
Famille | frère Nacional (« Ricardo AnllĂł y OrĂo ») |
Présentation
Frère cadet de Ricardo AnllĂł y OrĂo ( Nacional), il avait deux autres frères qui ne laissèrent dans l’histoire de la tauromachie qu’une photo sur laquelle ils apparaissent tous les quatre dans les arènes de Bordeaux en 1922[2]. Il fit son apprentissage dans les capeas de village (corridas amateurs). Son apogĂ©e se situe en 1922 oĂą il se place en première file. On le retrouve cette annĂ©e-lĂ dans trois grandes arènes françaises. En 1924, une grave blessure reçue au Mexique le fait dĂ©cliner[1].
Style
Torero rude, ni classique, ni élégant, il suscite l’émotion par sa sincérité, pratiquant le toreo immobile, pieds joints[3]. « C’est un belluaire qui manie l’épée avec adresse et efficacité, et il semble avoir adouci son style à la cape avec l’expérience[3]. »
« Sa mort accidentelle intervient seulement quatre ans après son alternative[3]. » À la suite d’une altercation lors d’une corrida où il assistait en spectateur à Soria, un spectateur qui l’insultait lui assène un coup de bouteille sur la tête. La blessure sera fatale. Il meurt quelques heures plus tard[3] - [1].
Carrière
Il devint novillero en 1918 après une campagne de capeas jalonnée de succès retentissants[1], et le , il se présente à Madrid où il affronte des novillos de Trujillo[3].
Pour son alternative Ă Oviedo, selon les historiens de la tauromachie, c’est Alcalareño qui lui a cĂ©dĂ© le taureau « Pucherito » de Matias Sanchez[1], ou Algabeño (Juan Gaia RodrĂguez)[3]. Pour la confirmation d’alternative, c’est Luis Freg qui lui cède le taureau « Coñejero » du mĂŞme Ă©levage.
Il connaît son apogée en 1922 : le , il triomphe à Madrid en compagnie de Valencia II et de Celita face à des taureaux de l'élevage Antonio Perez de San Fernando[3].
Bibliographie
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Toreros pour l'histoire, Besançon, La Manufacture, (ISBN 2-7377-0269-0)
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- Auguste Lafront et Paco Tolosa, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
Notes et références
- Lafront et Tolosa 1950, p. 184
- BĂ©rard 2003, p. 269
- BĂ©rard 2003, p. 270