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Pierre-Michel Rouelle

États de service

Il entre en service le , dans le 9e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure, et il est élu capitaine le suivant. Il fait les campagnes de 1792 à 1795, avec l’armée du Nord, et il se trouve au combat en avant de Berg-op-Zoom, à l’affaire d’Odemborn, à la prise de Bréda le , à la prise de Furnes le , à la bataille de Hondschoote le , et à la reprise de Menin le .

Le , il est incorporé avec son unité dans la 14e demi-brigade d’infanterie de ligne, et il est envoyé à l’armée d’Italie. Il se trouve à l'affaire de San-Juliano le , et à la bataille de Novi le . Sa conduite remarquée lors de cette affaire, fait qu’il est promu le , chef de bataillon sur le champ de bataille par le général Moreau. Le , il est affecté à l’armée de l’Ouest, détaché à Vannes. En 1800, il est employé à la 2e armée de réserve commandée par le général Brune, et il fait les campagnes de 1800 et 1801 dans l’ armée des Grisons, sous les ordres du général Macdonald. Il se trouve au passage du col du Splügen le , et à la prise de Trente le .

De 1803 à 1805, il sert au camp de Boulogne, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . En 1805, il fait la campagne d’Autriche au sein de la Grande Armée, et il participe au combat de Memmingen le , et à la bataille d’Austerlitz le , où il est blessé. Le , il passe major au 40e régiment d’infanterie de ligne, puis major commandant le , au 5e régiment provisoire d’infanterie.

De 1808 à 1812, il est muté à l’armée d’Espagne, il se trouve à Madrid le , lors du soulèvement de la population, et le , il reçoit l’ordre de rejoindre le corps d’armée du général Dupont. Mais apprenant en chemin la capitulation du général Dupont à Bailén, il revient à marches forcées, ramenant à Madrid un bataillon dont le colonel a été tué par les insurgés à Madridejos, et 150 malades qu'il réussit à tirer de cette ville, où ils se trouvaient cernés par des paysans armés. Il est nommé colonel le , au 116e régiment d’infanterie de ligne, et le , il se trouve à la bataille de Tudela, où il culbute le centre de l’armée espagnole. Le , il participe au siège de Saragosse, et il est blessé le , mais il continue à servir jusqu’à la reddition de la place le .

Le , il est détaché à Astorga, afin d’établir la communication avec le corps du maréchal Ney, qui se trouve à La Corogne, et la reconnaissance des avant-postes se fait à Lugo le . Les 15 et , il prend part aux combats de Maria et de Belchitte, et le , il part pour le siège de Lérida, où il commande l'avant-garde des troupes d'élite qui montent à l'assaut de la place, le . Il est fait chevalier de la couronne de Fer le , et officier de la Légion d’honneur le . Le , il est employé au siège de Tortose, où il fait échouer deux sorties entreprises par les assiégés les 24 et . Il est créé baron de l’Empire le , et au mois de mai, il est au siège de Tarragone, où il est grièvement blessé au bras gauche. Le , il se trouve au combat d'Ibi, puis à celui d'Yecla, où il a un cheval tué sous lui le , et à la bataille de Castalla le suivant. Il est promu général de brigade le , et le il rejoint l’armée d’Aragon. Le , il est nommé gouverneur du fort de Sagonte et de la ville de Murviedro, où il soutient 11 mois de siège par l'armée anglaise.

De retour en France le , lors de la Première Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur le . Pendant les Cent-Jours, il commande le département de Saône-et-Loire le , et il est mis en non activité le . Après la Seconde Restauration, il est classé parmi les généraux de brigade disponibles le 30 décembre 1818, et il est admis à la retraite le , pour compter du . Replacé dans le cadre de réserve le , il est réadmis à la retraite le .

Il meurt le au Havre.

Dotation

  • le et le , donataire d’une rente de 5 000 francs sur Rome et sur le Rhin.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Pierre Michel Rouelle et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

Écartelé au premier d'argent à la grenade en abîme de sable, allumée de gueules ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur au dextrochère mouvant du flanc sénestre d'argent tenant une épée du même en barre ; au quatrième de gueules à la tour crénelée d'argent, ouverte d'une brèche, ajourée maçonnée de sable, soutenue d'argent - Livrées : les couleurs de l'écu.

Bibliographie

  • Vincent Guilbert, Pierre Michel Rouelle (1770-1833), un gĂ©nĂ©ral et baron d'Empire havrais oubliĂ©, mĂ©moire de master en histoire, Eric Saunier (dir.), UniversitĂ© Le Havre Normandie, , 409 p.[1].

Notes et références

  1. AvenioWeb Di'X, « Notice détaillée », sur avenio.lehavre.fr (consulté le )
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