Philip Jaisohn
Philip Jaisohn (son nom aux États-Unis) ou Seo Jae-pil ( - ) était un politicien, un militant indépendantiste, et un journaliste coréen[1]. Ses pseudonymes étaient Songjae (송재; 松齋) et Ssanggyeong (쌍경; 雙慶)[1]. Son prénom social était Yungyeong (윤경; 允卿). Il est le premier Coréen à avoir obtenu la nationalité américaine.
Naissance | |
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Décès | |
Noms de naissance |
서재필, 徐載弼 |
Romanisation révisée |
Seo Jae-pil |
McCune-Reischauer |
Sŏ Chaep'il |
Nationalités |
américaine (à partir de ) Corée |
Formation |
Université George-Washington Université Keiō École de médecine Perelman à l'université de Pennsylvanie (en) George Washington University Medical School (en) |
Activités | |
Père |
Soh Kwang-hyo (d) |
Conjoint |
Muriel Mary Armstrong (d) |
Parentèle |
George Buchanan Armstrong (d) (beau-père) |
A travaillé pour |
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En 1896, il fonde le Journal de l'indépendance, le premier journal privé écrit en coréen ainsi que le Club de l'indépendance et le Club des dix mille personnes. En 1897, il initie la construction de la Porte de l'indépendance (en)[2].
Biographie
Seo Jae-pil est né dans le district de Boseong et a grandi à Séoul. Adolescent, il était un élève brillant et déjà attaché aux idées politiques réformistes. Dès 1882, il part étudier au Japon, un pays alors en pleine modernisation. En 1884, il participe à la tentative de coup d'état de Gapsin et est nommé vice-ministre de la défense. Trois jours plus tard, à la suite de l'intervention de la Chine, il perd sa famille et doit s'exiler aux États-Unis. Il y étudie la médecine, prend la nationalité américaine en 1890 et épouse la nièce de James Buchanan, le 15e président des États-Unis.
En 1895, à la suite de la victoire du Japon à la première guerre sino-japonaise, les réformateurs arrivent au pouvoir et Seo peut rentrer au pays. Il y fonde un journal, le Journal de l'indépendance[3]. Il fonde également le Club des dix mille personnes (만민공동회) et le Club de l'indépendance, où il propage l'importance de l'éducation du peuple, de la modernisation de l'industrie et critique vivement les hauts fonctionnaires. En 1897, il lance la construction de la Porte de l'indépendance (en)[4], qui s'inspire de l'Arc de triomphe de Paris. Soupçonnés de vouloir l'avènement d'une république, son mouvement est interdit en 1898 et il doit retourner aux États-Unis.
Lors de la transition vers l'indépendance de la Corée du Sud, le gouvernement militaire américain de l'USAMGIK l'invite à revenir en Corée pour lui servir de conseiller principal. Certains auraient aimé qu'il devienne alors le premier président de la Corée. Il refuse cependant et retourne aux États-Unis en 1948.
Œuvres
- Voyage de la hansu (한수의 여행)
Livre sur le sujet
- Oh Se-ung, Dr. Philip Jaisohn's Reform Movement, 1896-1898: A Critical Appraisal of the Independence Club, University Press of America, 1995, (ISBN 0819199141)
Liens externes
- "Seo Jae-pil, pionnier de l’indépendance", KBSworld, le .
- (ko) Seo Jae-pil Memorial Association
- (ko) « Seo Jae-pil »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur Nate.
- (en) Arirang - Interactive History of Korean Americans
- (en) My Days in Korea & Other Essays by Philip Jaisohn, MD
- (en) Seo Jae-pil, a Korean intellectual and activist Korea Times, le 21 aout 2010.
- (ko) Seo Jae-pil sur Naver.
Références
- (ko) 서재필:한국역대인물종합정보
- (ko) 독립문에 대한 오해와 진실 The Hanguk
- (ko) 서재필 박사 60주기 추모제, 8일 보성 기념공원서 열려, Segye, le 7 avril 2011.
- (ko) 역사속의 오늘-독립문 완공, Imail, le 20 novembre 2007.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seo Jae-pil » (voir la liste des auteurs).