Peray
Peray est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 64 habitants[Note 1].
Peray | |||||
La mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Mamers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Maine Saosnois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Godimus 2020-2026 |
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Code postal | 72260 | ||||
Code commune | 72233 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Peréen | ||||
Population municipale |
64 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 14′ 54″ nord, 0° 21′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 96 m |
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Superficie | 2,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mamers | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Saosnois.
Géographie
Le village est situé au confluent de l'Orne saosnoise et de la Dive sur le chemin de Marolles-les-Braults à Bonnétable.
- Carte de la commune.
- Entrée de Peray.
Lieux-dits et écarts
Le Pavé, la Grande Maison, les Rouaults, le Pressoir, le Petit Pressoir, la Butte, le Marais, la Croix…
Urbanisme
Typologie
Peray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,3 %), terres arables (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Dans son dictionnaire historique publié en 1836, Julien Rémy Pesche rappelle les multiples orthographes du nom de la commune (Peray, Prai, Prez) et souligne la difficulté d'en affirmer l'origine (1092). Il propose : prés, prairie ou pierre, murs muraille. Une chose est cependant certaine, même en ce début du XXIe siècle, un natif du Saosnois prononcera les buttes de « pré » et non [perɛ][9]. Cependant, si la forme latinisée (Castrum) Pireti attestée au XIe siècle est correcte, la signification est « verger de poiriers » (piretum), citée par Albert Dauzat et Charles Rostaing[10] à l'article Peray, tout comme Prénouvellon (de Pireto (nevellonis) 1139) et peut-être Prey.
Le gentilé est Péréen ou Perayain.
Histoire
Peray est occupé par les Anglais en 1417 (durant la guerre de Cent Ans).
Un aérodrome de campagne (codé A44) fut installé par les Américains du 20 août 1944 (mis en service le 2 septembre) au 20 novembre 1944, aux lieux-dits la Lune et les Lotties, situé en partie sur la commune de Saint-Aignan et en partie sur Peray, et dénommé Peray du fait de sa proximité avec le village. Piste en dur de 1 500 m de long, orientée 11/29.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2020, la commune comptait 64 habitants[Note 3], en diminution de 4,48 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
La commune est essentiellement rurale, comprenant de nombreuses résidences secondaires.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jouin, du XIe siècle. Classée monument historique avec son cimetière qui l'entoure. Son entrée est précédée d'un auvent (appelé « balet » ou « caquetoire »)[20].
- Chapelle Saint-Gilles (disparue).
- Monument aux morts.
- détail de l'auvent.
- Monument aux morts.
- Le Castrum Pireti, un point haut du Saosnois, début des « Fossés Robert » créés par Robert le Diable au XIe siècle, qui rejoignaient par des chemins creux et en allant de motte en motte le château fort de Saint-Rémy-du-Plain, aujourd'hui Saint-Rémy-du-Val[21] - [22]. Un seigneur de Peray au XIe est connu : Guillaume Pantolf dépendant des seigneurs de Bellême, Roger de Montgomery et Mabile de Bellême, son épouse, qui étaient les parents de Robert de Bellème dit Robert le Diable appelé ainsi pour sa grande cruauté et ses facultés étonnantes pour fortifier des sites ou châteaux.
- Un observatoire avec deux tables d'orientation a été installé au sommet de la butte principale par la communauté de communes du Pays Marollais. Cette motte domine le bourg de Peray qui est au sud et le manoir de Verdigné sur la commune d'Avesnes-en-Saosnois au nord-ouest.
- Un calvaire sur le Castrum Pireti a été élevé par une « mission » en 1954.
- La motte principale avec son calvaire, vue d'en bas.
- La motte principale avec une des tables d'orientation.
- La motte de l'église.
Activité et manifestations
- Messes : pour le 8 mai et le 11 novembre, début septembre messe de la Saint-Gilles.
- Vide-greniers.
- Comice agricole.
Héraldique
Blason | Tiercé en pairle renversé: au 1er de gueules au poirier d'or, au 2e de sinople à saint Jouin, ermite, d'or, au 3e d'argent à deux burelles ondées d'azur. |
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Détails | Création Jean-François Binon. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 1202
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Voir le site sur le Saosnois
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse 1968.
- « Le maire et ses conseillers sont à leur poste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Dominique Bargy a donné sa démission de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le ).
- « Liste des maires de la Sarthe, mise à jour le 22 novembre 2016 », sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales. Peray : Jean-Luc Godimus est à nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Oser Maine Saonois » [PDF], sur tourisme-mamers-saosnois.com, Office de tourisme de Mamers et du Saosnois (consulté le ) : p. 8, « Des églises singulières… »
- Alain Valais, Ludovic Schmitt et Emmanuelle Coffineau, La motte castrale de Guéramé à Courgains (Sarthe), aux confins du Maine et du Perche, Revue Archéologique de l'Ouest, vol. 27 (2010) p. 149-170
- Hugo Meunier e.a., Le château de Saint-Rémy-du-Val et son environnement (XIe – XVe siècle), CAPRA, juin 2014