Accueil🇫🇷Chercher

Pentaceraster regulus

Pentaceraster regulus est une espèce d'étoiles de mer tropicales de la famille des Oreasteridae.

Pentaceraster regulus
Description de cette image, également commentée ci-après
Pentaceraster regulus séchée (MNHN).

Espèce

Pentaceraster regulus
(MĂĽller & Troschel, 1842)[1]

Synonymes

  • Oreaster alveolatus Livingstone, 1932[2]
  • Oreaster australis Lutken, 1871[3] [2]
  • Oreaster doederleini Goto, 1914[3] [2]
  • Oreaster luetkeni Bell, 1884[3] [2]
  • Oreaster regulus MĂĽller & Troschel, 1842[3] [2]
  • Pentaceraster australis (Lutken, 1871)[3] [2]
  • Pentaceraster cebuana Döderlein, 1936[3] [2]
  • Pentaceraster odhneri Döderlein, 1926[3]
  • Pentaceraster regulus f. cebuana Doderlein, 1936[3]
  • Pentaceros australis (Lutken, 1871)[3] [2]
  • Pentaceros luetkeni (Bell, 1884)[3] [2]
  • Pentaceros margaritifer Döderlein, 1926[3]
  • Pentaceros regulus (Muller & Troschel, 1842)[3] [2]

Systématique

L'espèce Pentaceraster regulus a été initialement décrite en 1842 par les zoologistes allemands Johannes Peter Müller (1801-1858) et Franz Hermann Troschel (1810-1882) sous le protonyme d’Oreaster regulus[3] - [4].

Description

C'est une étoile régulière épaisse et charnue, pourvue de cinq bras boudinés mais grossièrement pointus, de section plus ou moins triangulaire (en moyenne deux fois le rayon du disque), et d'un disque central épais et très bombé (presque en pyramide). Son corps est assez rigide et parcouru de lignes de gros tubercules arrondis, durs et en général plus sombres que le reste du corps, donnant un résultat bicolore. Le milieu de chaque bras porte au moins trois rangées de tubercules bien alignés[5].

Cette étoile peut mesurer jusqu'à une trentaine de centimètres de diamètre[6].

Cette espèce appartient à un genre extrêmement complexe et mal défini[5]. De plus, elle semble d'une morphologie très variable (notamment sur la Grande Barrière australienne) et donc difficile à distinguer de ses congénères et possiblement conspécifique avec Pentaceraster alveolatus. Elle est censée avoir des bras plus étroits et moins de tubercules supéro-marginaux, mais les bras portent en plus une ou deux rangées régulières de proéminences en plus de la rangée carinale de tubercules[5]. Elle peut avoir de petites plaques intermarginales interstitielles aux aisselles, mais moins prononcées que celles de P. gracilis[5]. En Nouvelle-Calédonie, elle est censée être « uniformément rouge foncé », contrairement à P. alveolatus qui serait bicolore[6].

Du fait de la grande variabilité de toutes ces espèces, la ressemblance, notamment avec Pentaceraster alveolatus et Pentaceraster multispinus, rend la détermination in situ extrêmement difficile[5].


  • Possible P. regulus d'après l'Australian Museum malgrĂ© la tuberculation marginale.
    Possible P. regulus d'après l'Australian Museum malgré la tuberculation marginale.
  • Idem (plus jeune)
    Idem (plus jeune)
  • Autre possible P. regulus d'IndonĂ©sie, mais toutes ces photos contredisent par exemple les descriptions de Guille, Laboute & Menou 1986.
    Autre possible P. regulus d'Indonésie, mais toutes ces photos contredisent par exemple les descriptions de Guille, Laboute & Menou 1986.


Habitat et répartition

Cette Ă©toile se rencontrerait Ă  faible profondeur (1-25 m) en Indo-Pacifique central de l'Inde Ă  la Nouvelle-CalĂ©donie[5]. Elle apprĂ©cie les plages et herbiers de faible profondeur, ce qui la rend assez visible.

Publication originale

Références taxinomique

Bibliographie

  • Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des Ă©toiles de mer, oursins et autres Ă©chinodermes du lagon de Nouvelle-CalĂ©donie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne)

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 22 octobre 2021
  2. BioLib, consulté le 22 octobre 2021
  3. World Register of Marine Species, consulté le 22 octobre 2021
  4. MĂĽller et Troschel 1842, p. 51
  5. (en) A.M. Clark et F.W.E. Rowe, Monograph of Shallow-water Indo-West Pacific Echinoderms, Londres, Trustees of the British Museum (Natural History), , 238 p. (lire en ligne).
  6. Alain Guille, Pierre Laboute et Jean-Louis Menou, Guide des étoiles de mer, oursins et autres échinodermes du lagon de Nouvelle-Calédonie, ORSTOM, , 244 p. (lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.