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Peggy Hopkins Joyce

Peggy Hopkins Joyce, née Marguerite Upton, le à Berkley (Virginie), aux États-Unis, est une célébrité américaine, des années 1920, connue pour sa beauté, sa vie flamboyante, ses nombreuses liaisons, notamment avec Charlie Chaplin et Walter Chrysler, ses cinquante fiançailles, ses six mariages avec des hommes riches, ses divorces, une série de scandales dans le domaine des affaires, sa collection de diamants et de fourrures et son mode de vie somptueux. Elle commence une carrière de Ziegfeld Girl puis devient actrice du cinéma muet et des premiers films sonores. Elle est également modèle et danseuse. Elle meurt à New York, le , seule et oubliée.

Peggy Hopkins Joyce
Description de cette image, également commentée ci-après
Peggy Hopkins Joyce (1923)
Nom de naissance Marguerite Upton
Naissance
Berkley (Virginie) Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Américaine
Décès
Memorial Sloan-Kettering Cancer Center - New York Drapeau des États-Unis États-Unis

Biographie

Marguerite Upton, est connue en tant que Peggy, surnom traditionnel pour Margaret ou Marguerite. Elle est la fille de Samuel Boushall Upton (1864 - 1928), un barbier[1] et de Dora S Wood Hudson[2]. Elle quitte la maison à l'âge de 15 ans avec un acteur, cycliste de vaudeville[3]. Alors qu'ils font route, en train, vers Denver, elle rencontre le millionnaire Everett Archer, Jr.

Mariages

Peggy Hopkins Joyce se marie à six reprises et prétend avoir été fiancée environ cinquante fois[1].

Après sa sĂ©paration avec le cycliste, elle Ă©pouse Everett Archer en 1910[1]. Celui-ci annule le mariage, au bout de six mois, quand il dĂ©couvre que Peggy est mineure[1] - [4]. Joyce affirme plus tard avoir divorcĂ© d'Archer parce que la vie d'une femme de millionnaire « n'Ă©tait pas du tout ce que je pensais qu'elle serait et je me suis ennuyĂ©e Ă  mort. ». Elle utilise l'argent que lui laisse Archer, pour poursuivre ses Ă©tudes Ă  l'Ă©cole privĂ©e pour les filles Chevy Chase Ă  Washington DC oĂą elle rencontre Sherburne Philbrick Hopkins, Jr., avocat et fils d'un Ă©minent avocat. Ils se marient le , alors qu'elle n'a que 20 ans. Joyce quitte Hopkins en 1917, pour poursuivre une carrière[4] dans le spectacle Ă  New York[1]. Elle intègre les Ziegfeld Follies et rencontre J. Stanley Joyce qui finance son divorce avec Hopkins, divorce prononcĂ© le . Ils se marient le : lors de la nuit de noces, Peggy s'enferme dans la salle de bain de la chambre d'hĂ´tel et refuse d'en sortir tant que J. Stanley ne lui signe pas un chèque de 500 000 $[4]. Dans l'annĂ©e, elle quitte Stanley Joyce pour le playboy multimillionnaire, parisien et propriĂ©taire de journaux, Henri Letellier. Elle engage la procĂ©dure de divorce avec J. Stanley Joyce et lui rĂ©clame 10 000 $, par mois, de pension alimentaire et 100 000 $ de frais d'honoraires d'avocat. J. Stanley Joyce la poursuit Ă©galement en justice, prĂ©tendant qu'elle ne l'avait Ă©pousĂ© que pour lui soutirer de l'argent. Il accuse Ă©galement Peggy d'avoir eu de nombreuses relations adultères, d'ĂŞtre une bigame du fait que Stanley Joyce ait affirmĂ© que Peggy n'avait pas encore divorcĂ© de son premier mari avant son deuxième mariage, ce qui rendrait leur union invalide. Il l'accuse d'avoir conduit un lieutenant de l'armĂ©e amĂ©ricaine au suicide. Selon l'avocat de J. Stanley Joyce l'homme s'est suicidĂ© dans un bain turc après leur rupture.

Pendant le divorce, très mĂ©diatisĂ©, des tĂ©moignages rĂ©vèlent que J. Stanley avait donnĂ© Ă  Peggy Joyce, durant leur mariage pour 1,4 million de dollars de bijoux, une maison d'une valeur de 300 000 dollars, Ă  Miami, des fourrures, des voitures et autres biens[4]. Peggy Hopkins Joyce se voit accorder 600 000 $ dans le règlement du divorce. Elle est Ă©galement autorisĂ©e Ă  garder tous ses bijoux et se voit accorder des parts dans la compagnie de bois de J. Stanley Joyce ainsi qu'une rente de 1 500 $ par mois Ă  vie. Elle dĂ©clare alors que la prochaine fois, elle Ă©pousera un homme pauvre[1].

Les médias racontent plus tard que Joyce avait fui avec Henri Letellier, mais les deux ne se marieront jamais. Elle a ensuite déclaré qu'elle ne l'épousait pas parce que « les Français comprennent trop bien les femmes. Une femme ne devrait jamais épouser un homme qui les comprend ». Après son troisième divorce, Peggy déclare qu'elle ne se mariera plus jamais[5]. Elle reste célibataire durant les années suivantes mais a de nombreuses relations avec des hommes tels William Averell Harriman, le prince de Grèce et de Danemark Christophe de Grèce, Hiram Bloomingdale, fils de Lyman G. Bloomingdale (en), le Maharaja Sayajirao Gaekwad III (en), Charlie Chaplin, dont le film L'Opinion publique, repose sur des histoires que Peggy lui a racontées de ses précédents mariages et le producteur Irving Thalberg[4] - [3].

Malgré sa déclaration de ne jamais se remarier, Perry Hopins Joyce épouse, le , le comte suédois Gosta Morner. Elle déclare à la presse que « tous mes autres mariages ne signifiaient rien. C'est la première fois que je suis vraiment amoureux ». Le comte Morner déclare aux journalistes que Joyce renoncerait à sa carrière pour être sa femme. À la fin de , Peggy décide de reprendre sa carrière et quitte le comte Morner. Ils divorcent en . Elle reste célibataire durant les années suivantes, mais continue à fréquenter des hommes riches. Au début des années 1930, elle entame une relation avec Walter Chrysler qui est alors déjà marié.

Âgée de 52 ans, Peggy se marie, le , pour la cinquième fois. Elle épouse Anthony Easton un ingénieur, de 38 ans, américain, d'origine britannique, récemment divorcé[6]. Il a été enseignant au California Institute of Technology. Lors de la cérémonie, Peggy demande au juge que ne soit pas prononcé le verbe obéir dans les vœux de mariage. Passé six mois, le mariage prend fin et Anthony retourne vivre avec sa mère en Californie[6].

En 1953, Joyce se marie pour la sixième et dernière fois avec Andrew Clifford Meyer, un caissier de banque, retraité[7], qu'elle avait rencontré dans une banque où elle était cliente. Ils se connaissent depuis 1951, rendent publique leur union en 1956[8] et restent mariés jusqu'à la mort de Peggy, en 1957[1].

Filmographie

La filmographie de Peggy Hopkins Joyce, comprend les films suivants [9] :

RĂ´les Ă  Broadway

Peggy Hopkins Joyce a joué dans les spectacles suivants, à Broadway[10] :

Fin de vie et décès

Après avoir épousé son sixième mari, en 1953, elle déménage à Woodbury, dans le Connecticut, où elle vit ses dernières années. Le , elle est admise au Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New York après que lui soit diagnostiqué un cancer de la gorge[17]. Elle y meurt le , à l'âge 64 ans[18].

Elle est enterrée au Gate of Heaven Cemetery (en) à Hawthorne (New York)[7] - [19].

Références dans la culture populaire

Le nom de Peggy Hopkins Joyce est fréquemment intégré dans les paroles de chansons, des années 1920 et 1930, pour souligner l'excès et la méchanceté.

Dans la chanson I've Got Five Dollars (en), les paroles comprennent : « Peggy Joyce a une entreprise / Tous ses maris ont de l'or.. »[20].

Dans la chanson Why Shouldn't I ? de Cole Porter, dans la comédie musicale Jubilee (en), la princesse chante, au sujet de l'amour : « Mlle Peggy Joyce dit que c'est bon et chaque étoile d'Hollywood semble l'essayer, alors pourquoi ne devrais-je pas ? ».

Galerie

  • 1919
    1919
  • Juin 1921
  • DĂ©cembre 1922
  • Vers 1922
    Vers 1922
  • 1925
    1925

Bibliographie

  • (en) Constance Rosenblum, Gold Digger : The Outrageous Life and Times of Peggy Hopkins Joyce, New York, Henry Holt & Company, , 304 p. (ISBN 0-8050-5089-2, lire en ligne)
  • (en) Peggy Hopkins Joyce, Men, marriage and me, Macauley Co, , 286 p.

Références

  1. (en) Freudenheim Milt, « The Legend of Peggy Hopkins Joyce: She Collected Men, Chinchilla, Diamonds » [« La légende de Peggy Hopkins Joyce : elle collectionnait les hommes, les chinchillas et les diamants »], The Toledo Blade,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Peggy (Hopkins) Joyce - (stage name) », sur le site geni.com (consulté le ).
  3. (en) LESLIE CHESS FELLER, « Diamonds Were Her Best Friend », sur le site du New York Times, (consulté le ).
  4. (en) Parramore Thomas C., Norfolk : The First Four Centuries, University of Virginia Press, (ISBN 0-8139-1988-6, lire en ligne), p. 308.
  5. (en) Franck Getty, « Peggy Hopkins Joyce Marries Fourth Time » [« Peggy Hopkins Joyce Marries se marie pour la quatrième fois »], The Florence Times Daily,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
  6. Constance Rosenblum, p. 237.
  7. Constance Rosenblum, p. 5.
  8. Constance Rosenblum, p. 256.
  9. (en) « Peggy Hopkins Joyce », sur le site IMDb (consulté le )
  10. (en) « Peggy Hopkins Joyce », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  11. (en) « The Lady of the Orchids », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  12. (en) « Earl Carroll's Vanities [1923] », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  13. (en) « A Sleepless Night », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  14. (en) « A Place in the Sun », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  15. (en) « Miss 1917 », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  16. (en) « Ziegfeld Follies of 1917 », sur le site Internet Broadway DataBase (consulté le )
  17. (en) « Throat Cancer Is Fatal to Peggy Hopkins Joyce » [« Un cancer de la gorge fatal pour Peggy Hopkins Joyce »], The Spokesman-Review,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le )
  18. (en) « Throat Cancer Kills Peggy Joyce Hopkins » [« Un cancer de la gorge tue Peggy Joyce Hopkins »], Kentucky New Era,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  19. (en) « Peggy Hopkins Joyce », sur le site Find A Grave (consulté le )
  20. Constance Rosenblum, p. 205.

Liens externes

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