Paul de Tarse et le judaïsme
La relation entre l'apôtre Paul et le judaïsme du Second Temple continue d'être l'objet de la recherche savante, en raison du rôle important joué par Paul dans l'ensemble des relations entre le judaïsme et le christianisme. L'influence de Paul sur la chrétienté est considérée comme plus importante que celle de tout autre auteur du Nouveau Testament[1].
Certains spécialistes considèrent Paul (ou Saul) comme tout à fait conforme au judaïsme du Ier siècle (un pharisien élève de Gamaliel) ou au judaïsme hellénistique[2], d'autres le voient plutôt comme opposé au judaïsme du Ier siècle (voir ses passages soutenant l'antinomisme et le marcionisme), tandis que la majorité le situent entre ces deux extrêmes, opposé aux « lois rituelles » (voir par exemple la polémique de la circoncision dans le christianisme ancien (en)), mais en plein accord avec la « loi divine ». Ces points de vue sur Paul sont en rapport avec les points de vue chrétiens sur l'ancienne alliance (en).
Contexte juif
Les Actes des Apôtres contiennent un récit des voyages et des actions de Paul, ses conflits avec les païens et les juifs, et ses interactions avec les apôtres originaux. La valeur historique des Actes est cependant contestée par certains (en). Ils croient que ceux-ci ont été rédigés dans une perspective de réconciliation entre le christianisme paulinien et ses opposants, et dépeignent donc Paul comme respectueux des lois juives, en omettant son différend avec Pierre et en ne mentionnant que brièvement la scission avec Barnabas (Act 15. 36-41). Irénée, au IIe siècle, est le premier connu pour avoir cité les Actes, et il les utilise contre Marcion, qui rejetait la Bible hébraïque. Voir aussi Luc-Actes.
Contexte grec
Le judaïsme hellénistique était un mouvement qui existait dans la diaspora juive et la Terre sainte et qui visait à établir un judaïsme dans la culture et la langue hellénistique. Le produit littéraire majeur du contact du judaïsme et de la culture hellénistique est la Septante (commencée au IIIe siècle av. J.-C. Ses principaux auteurs sont Philon d'Alexandrie (mort en 50) et Flavius Josèphe (mort en 100), et selon certains, également Paul[3]. Le déclin du judaïsme hellénistique au IIe siècle est obscur. Il est possible qu'il ait été marginalisé ou absorbé par le christianisme ancien.
Récemment, le talmudiste Daniel Boyarin a soutenu que la théologie de l'esprit de Paul est plus profondément enracinée dans le judaïsme hellénistique qu'on ne le croyait généralement. Dans A Radical Jew, Boyarin affirme que l'apôtre Paul a combiné la vie de Jésus avec la philosophie grecque pour réinterpréter la Bible hébraïque dans les termes de l'opposition platonicienne entre l'idéal (qui est réel) et le matériel (ce qui est faux).
La persécution des chrétiens par Paul en tant que juif
Avant sa conversion au christianisme, Paul était un pharisien qui « violemment persécutait » les disciples de Jésus. Paul déclare :
« Vous avez su, en effet, quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais à outrance et ravageais l'Église de Dieu, et comment j'étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge et de ma nation, étant animé d'un zèle excessif pour les traditions de mes pères. »
— Épître de Paul aux Galates 1. 13-14
Paul aborde également sa vie avant la conversion dans son Épître aux Philippiens :
« Moi aussi, cependant, j'aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l'Église ; irréprochable, à l'égard de la justice de la loi. »
— Épître de Paul aux Philippiens 3. 4-6
Piliers de l'Église
Paul rend explicite dans Galates 1. 7 qu'il n'a pas discuté avec les « piliers de l'Église » après avoir reçu sa révélation comme apôtre (Galates 1. 15-16), qu'il n'a vu personne d'autre que Céphas (Pierre) et Jacques quand il était à Jérusalem, trois ans après la révélation (Galates 1. 18-24) et implique qu'il ne leur a expliqué son évangile que 14 ans plus tard (Galates 2. 1-2) lors d'un voyage ultérieur à Jérusalem.
Depuis Ferdinand Christian Baur, les chercheurs ont trouvé des preuves de conflit entre les dirigeants du christianisme primitif ; James Dunn suggère par exemple que Pierre servait de « pont » entre les points de vue opposés de Paul et de Jacques le Juste :
« Parce que Pierre était probablement dans les faits l'homme-pont (pontifex maximus!) qui a fait plus qu'aucun autre pour faire tenir ensemble la diversité du christianisme du Ier siècle. Jacques, frère de Jésus, et Paul, les deux autres personnalités les plus éminentes du christianisme du Ier siècle, étaient trop identifiés avec leurs « marques » respectives de christianisme, du moins aux yeux des chrétiens à l'opposé de ce spectre particulier. Mais Pierre, comme le montre en particulier l'épisode d'Antioche dans Galates 2, se souciait à la fois de rester fidèle à son héritage juif, dont Paul manquait, et de l'ouverture aux exigences du développement du christianisme, ce qui manquait à Jacques. Jean aurait pu être une telle figure centrale reliant les extrêmes, mais si les écrits liés à son nom sont indicatifs de sa position, il était trop individualiste pour représenter un tel point de ralliement. D'autres auraient pu lier plus fermement le développement de la nouvelle religion à ses événements fondateurs et à Jésus lui-même. Mais aucun d'eux, y compris dans le reste des Douze, ne semble avoir joué un rôle d'importance durable pour l'ensemble du christianisme, bien que Jacques, frère de Jean, aurait pu représenter une exception, s'il avait survécu »[4]. »
Le prosélytisme parmi les juifs
Selon les Actes, Paul a d'abord suivi la ligne traditionnelle juive du prosélytisme dans les différentes synagogues où se rencontraient les « prosélytes de la porte (en) » (terme biblique : voir par exemple Exode 20. 10) et les juifs ; et c'est seulement parce qu'il n'a pas réussi à convaincre les juifs, affrontant une forte opposition et des persécutions de leur part, qu'il s'est tourné vers le monde des Gentils après avoir accepté à une convention avec les apôtres à Jérusalem de ne les admettre dans l'Église qu'à titre de prosélytes de la porte, c'est-à-dire après leur acceptation des lois noahides (Actes 15. 1-31)[5].
Dans Galates 1. 17-18, Paul déclare qu'immédiatement après sa conversion, il est parti en Arabie, puis est revenu à Damas. « Puis, après trois ans, je suis monté à Jérusalem pour rencontrer Céphas. » Dans les Actes, aucune mention n'est faite du voyage de Paul en Arabie et le voyage à Jérusalem est placé immédiatement après la mention de la prédication de Paul dans les synagogues. Hilgenfeld, Wendt (en), Weizsäcker (en), Weiss et d'autres allèguent ici une contradiction entre l'auteur des Actes et Paul.
Le rabbin Jacob Emden, dans une apologie remarquable du christianisme figurant dans son annexe de Seder 'Olam[6], explique qu'à son avis l'intention initiale de Jésus, et surtout de Paul, était seulement de convertir les Gentils aux sept lois de Noé, et de laisser les Juifs suivre la loi mosaïque — ce qui explique les contradictions apparentes dans le Nouveau Testament au sujet des lois de Moïse et du sabbat.
Point de vue sur les judaïsants
Paul critiqua les « judaïsants » dans l'Église. Ce conflit entre Paul et ses adversaires est peut-être à l'origine du concile de Jérusalem (Actes 15. 1-35). Jacques, Paul et les autres dirigeants du christianisme primitif y sont convenus que les gentils convertis n'étaient obligés de suivre que les « trois exceptions » (Actes 15. 20-29) (quatre selon certains), des lois qui coïncident à peu près avec les sept lois de Noé, données, selon la tradition juive, par Dieu pour toute l'humanité (Genèse 9. 1-17). Ce décret apostolique, toujours observé par l'Église orthodoxe, est similaire à celui adopté par le judaïsme rabbinique, qui enseigne que les Gentils n'ont qu'à suivre les lois noachides pour être assurés d'une place dans le monde à venir. Voir aussi Nohaisme.
La controverse de la circoncision
Paul, qui se faisait appeler « l'apôtre des Gentils »[7] a parfois attaqué la pratique de la circoncision, peut-être comme une entrée dans la Nouvelle Alliance de Jésus. Dans le cas de Timothée, dont la mère était juive, mais dont le père était un Grec, Paul l'a circoncis personnellement « à cause des Juifs » (Actes 16. 1-3)[8]. Certains croient qu'il loue la valeur de cette cérémonie dans Romains 3. 1-2, mais plus loin, dans Romains 3. 28-30, nous voyons son point de vue. Dans 1Cor 9. 20-23, il conteste également la valeur de la circoncision.
Paul a défendu auprès des chrétiens de Rome (Romains 2. 25-29) sa thèse que la circoncision ne signifiait plus une pratique physique, mais spirituelle. C'est dans ce sens qu'il écrit : « Quelqu'un a-t-il été appelé étant circoncis, qu'il demeure circoncis ; quelqu'un a-t-il été appelé étant incirconcis, qu'il ne se fasse pas circoncire » dans 1Cor 7. 18, probablement une référence à la pratique de la restauration du prépuce[9]. Paul a été circoncis quand il a été « appelé ». Il ajoute : « Que l'on soit circoncis ou non n'a aucune importance. Ce qui importe, c'est l'obéissance aux commandements de Dieu » (1Cor 7. 19).
Son attitude envers la circoncision varie entre son hostilité pure et simple à ce qu'il appelle « une mutilation » dans Philippiens 3. 2-3 à l'éloge dans Romains 3. 1-2 et à son accord pour que Timothée soit circoncis, relatée dans Actes 16. 1-3. Ces divergences apparentes ont conduit à un certain degré de scepticisme quant à la fiabilité historique des Actes des Apôtres[10]. Baur, Schwanbeck, de Wette, Davidson, Mayerhoff, Schleiermacher, Bleek (en), Krenkel (de) et d'autres se sont opposés à l'authenticité des Actes. Une objection est tirée de la divergence entre Actes 9. 19-28 et Gal 1. 17-19.
La division entre ceux qui ont suivi la loi de Moïse et ont été circoncis et ceux qui n'étaient pas circoncis a été mise en évidence dans son épître aux Galates :
« Au contraire! Ils ont constaté que Dieu m'avait confié la charge d'annoncer l’Évangile aux non-Juifs comme à Pierre celle de l'annoncer aux Juifs.
Car celui qui a agi en Pierre pour qu'il soit l'apôtre des Juifs a aussi agi en moi pour que je sois celui des non-Juifs.
Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme « colonnes » de l’Église, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m'avait confié cette tâche particulière. C'est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d'accord et de communion ; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu'eux se consacreraient aux Juifs. (Gal 2. 7-9) »
Le concile de Jérusalem
Paul semble avoir refusé « d'être lié à des modèles particuliers de comportement et de pratique » (1Cor 9. 20-23). Il ne s'engage pas dans un conflit avec ces Corinthiens qui se sentent apparemment libres de manger tout ce qu'on offre aux idoles, ne jamais faisant appel, ni même ne mentionnant le concile de Jérusalem. Il tente plutôt de les convaincre en faisant appel au respect qu'ils devraient pour d'autres croyants qui pourraient ne pas se sentir si libres.
Paul lui-même a décrit plusieurs réunions avec les apôtres à Jérusalem, mais il est difficile de concilier pleinement aucune d'entre elles avec le récit des Actes. Paul affirme qu'il est « monté de nouveau à Jérusalem » (c'est-à-dire que ce n'est pas la première fois) avec Barnabas et Tite « en réponse à une révélation », afin de « leur exposer l'Évangile que je prêche parmi les païens » (Gal 2. 2), eux étant selon Paul les « dirigeants les plus considérés » : (Gal 2. 6) Jacques, Céphas (Pierre) et Jean. Il décrit cela comme « une réunion privée » (pas un conseil public) et note que Tite, qui était Grec, ne fut pas obligé de se faire circoncire (Gal 2. 3). Toutefois, il évoque « des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus Christ, avec l'intention de nous asservir » (Gal 2. 4).
Selon un article de la Jewish Encyclopedia, aussi grand que fût le succès de Barnabé et Paul dans le monde païen, les autorités de Jérusalem ont insisté sur la circoncision comme condition d'admission des membres dans l'Église, jusqu'à ce qu'à l'initiative de Pierre, et de Jacques, chef de l'Église de Jérusalem, il ait été convenu que seule l'acceptation des lois noahides - à savoir d'éviter l'idolâtrie, la fornication et la consommation de chair découpée sur un animal vivant - soit exigée des païens désireux d'entrer dans l'Église.
Incident à Antioche
Malgré l'accord vraisemblablement réalisé au concile de Jérusalem tel que l'entend Paul, Paul raconte comment il affronta publiquement plus tard Pierre, lors de la dispute connue comme « l'incident d'Antioche », du fait de la réticence de Pierre à partager un repas avec les pagano-chrétiens à Antioche.
Décrivant plus tard l'incident, Paul raconte : « je me suis opposé ouvertement à lui, car il avait tort. ». Paul rapporte qu'il a dit à Pierre : « Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser ? » (Gal 2. 11-14). Paul mentionne aussi que même Barnabas (son compagnon de voyage et jusqu'alors confrère) se rangea du côté de Pierre (Gal 2. 13).
La conclusion de cet incident demeure incertaine. La Catholic Encyclopedia stipule que : « Le récit de l'incident par Saint-Paul ne laisse aucun doute que Saint-Pierre a vu la justice de sa réprimande »[12]. En revanche, le From Jesus to Christianity de L. Michael White (en) affirme : « L'éclat avec Pierre a été un échec total de bravade politique, et Paul quitta bientôt Antioche comme persona non grata, pour ne plus jamais y revenir[13] ».
La source primaire pour l'incident d'Antioche est la lettre de Paul aux Galates 2. 11-14.
Séparation du judaïsme
Avant la conversion de Paul, le christianisme faisait partie du judaïsme du Second Temple, en d'autres termes il était une secte juive de la période de ce qu'on appelle le christianisme juif, et donc, dans une perspective moderne, les gentils qui souhaitaient rejoindre pleinement le mouvement étaient censés se convertir au judaïsme, ce qui signifiait probablement subir la circoncision adultes s'ils ne l'avaient pas été en tant que nourrissons, suivre les restrictions alimentaires de la cacheroute, etc. (voir 613 Commandements pour plus de détails). Durant cette période, il y avait aussi des « convertis partiels », comme les prosélytes de la porte et les craignants-Dieu. Paul insista sur ce que la foi dans le Christ était suffisante pour le salut et que la Torah ne lie pas les Gentils, ce point de vue étant également celui de la plupart des Juifs. Le succès des efforts de Paul comme « Apôtre des Gentils » accéléra la scission entre le christianisme et le judaïsme dominant. Sans la campagne de Paul contre les légalistes (en) qui s'opposaient à lui, le christianisme aurait pu rester une secte dissidente du judaïsme[14], voir par exemple le Nohaisme.
La théologie de l'Évangile de Paul a accéléré la séparation de la secte messianique chrétienne du judaïsme, une évolution contraire aux intentions de Paul lui-même. Il a écrit que la foi dans le Christ était seule décisive pour le salut des juifs comme des gentils, ce qui a rendu le schisme entre les disciples du Christ et les juifs traditionnels inévitable et permanent.
Il a soutenu avec succès que païens convertis n'avait pas besoin de suivre les coutumes juives, de se faire circoncire, de suivre les restrictions alimentaires juives ou d'observer autrement la loi de Moïse (voir Antinomisme) dans le Nouveau Testament. Néanmoins, dans son Épître aux Romains, il a insisté sur la valeur positive de la loi dans sa forme divine[8]. Depuis l'époque de Paul, le contraste polémique qu'il a fait entre l'ancienne et la nouvelle voie du salut a généralement été affaibli, avec un accent sur un développement harmonieux (théologie de la substitution) plutôt que sur un contraste marqué (marcionisme).
Persécution de Paul par les Juifs dans les Actes
Plusieurs passages des Actes décrivent les missions de Paul en Asie Mineure et ses rencontres avec les Juifs de la diaspora et les populations païennes locales. Dans Actes 13-15, les juifs d'Antioche et d'Iconium vont jusqu'à suivre Paul dans d'autres villes pour y inciter les foules à la violence contre lui. Paul avait déjà été une fois lapidé et laissé pour mort (Actes 14. 19). À Philippes, en Macédoine, les magistrats romains ont battu et emprisonné Paul et ses compagnons pour le compte des Gentils (Actes 19. 40). Il est clair qu'à ce stade, Paul et ses compagnons étaient encore considérés comme juifs par les habitants de Philippes qui ont organisé des manifestations contre eux, malgré les tentatives de Paul pour adapter son enseignement à son public (1Cor 9. 20-23). Plus tard, dans les environs de Thessalonique, les Juifs ont à nouveau excité les foules et présenté les chrétiens comme opposés à l'autorité romaine (Actes 17. 6-8).
Articles connexes
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Paul the Apostle and Judaism » (voir la liste des auteurs).
- Oxford Dictionary of the Christian Church, éd. F.L. Lucas (Oxford) entrée de Paul
- The International Standard Bible Encyclopaedia (1915), volume 4, page 2276 édité par James Orr
- Jewish Encyclopedia: Saul of Tarsus: Not a Hebrew Scholar; a Hellenist
- (en) James Dunn dans The Canon Debate, L.M. McDonald et J.A. Sanders éditeurs, 2002, chapitre 32, page 577.
- (en) Article New Testament de la Jewish Encyclopedia, 1906.
- pp. 32b-34b, Hambourg, 1752
- Romans 11. 13 ; 1Timothée 2. 7 ; 2Timothée 2. 7
- (en) McGarvey on Acts 16 : « Yet we see him in the case before us, circumcising Timothy with his own hand, and this 'on account of certain Jews who were in those quarters. »
- I Macc. i. 15; Josephus, "Ant." xii. 5, § 1; Assumptio Mosis, viii.; I Cor. vii. 18;, Tosef.; Talmud tractes Shabbat xv. 9; Yevamot 72a, b; Yerushalmi Peah i. 16b; Yevamot viii. 9a; ; Catholic Encyclopedia: Circumcision.
- Voir par exemple (en) Catholic Encyclopedia (1907-1914): Acts of the Apostles: OBJECTIONS AGAINST THE AUTHENTICITY.
- (en) Corrie Perkin, « Oh! We've lent the Rembrandt », The Age, Fairfax, (lire en ligne, consulté le )
- CathEncy|wstitle=judaïsants
- (en) L. Michael White, From Jesus to Christianity, HarperSanFrancisco, , 508 p. (ISBN 0-06-052655-6, lire en ligne), p. 170
- Harris, Stephen L., Understanding the Bible. Palo Alto: Mayfield. 1985. p. 331