Paul Louzier
Paul Louzier, né le à Sens (Yonne) et mort le à Boulogne-Billancourt[1], est un maître-verrier.
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(Ă 89 ans) Boulogne-Billancourt |
Nom de naissance |
Paul Alphonse Louzier |
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Biographie
Il est le fils de Sainte-Anne Auguste Louzier, inspecteur général des monuments historiques et architecte diocésain.
Élève de Luc-Olivier Merson, il a exposé au Salon des artistes français à partir de 1907[2].
Dans la mouvance du courant Art Déco dont Jacques Grüber était le chef de file incontesté, Louzier a évolué d’une imagerie proche de l’art nouveau vers une stylisation et une palette de plus en plus affirmées.
RĂ©alisations
En 1917, il réalise avec Edmond Socard les vitraux de l’abside de la cathédrale Sainte-Marie de Bayonne[3]. Il reviendra en 1928 dans cette cathédrale pour y réaliser la Rosace de la Création[4].
En 1925, il participe à l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes.
On lui doit encore les vitraux de l’église de Vermelles (1927-1928), Beuvry et Lestrem (1928-1929) (Pas-de-Calais). À Lestrem, il réalise la Cène ; l’atelier de Nazareth ; St Amé prêchant les habitants ; la remise d’une chandelle à deux charitables en présence de St Eloi. À Beuvry, vitrail sur « la charité de Saint-Martin »[5]
Membre des ateliers d'Art Sacrés, il réalise en 1934 avec Marcel Imbs les trois vitraux de la crypte de l’église du Saint-Esprit (Paris 12e).
En 1936, il participe avec les ateliers d'Arts Sacrés à l’exposition internationale des arts et des techniques. Douze vitraux temporaires sont installés pour plusieurs années dans la cathédrale Notre-Dame de Paris[6]. Louzier réalise un vitrail représentant saint François de Sales et saint Jean-Baptiste Vianney.
Il réalise en 1942 la copie du vitrail « l’arbre de Jessé » situé dans la cathédrale Saint-Étienne de Sens[7].
En 1945, il réalise avec son associé Gimonet les 21 vitraux de l’église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux (Paris 4e). Il crée avec celui-ci l’atelier Louzier et Gimonet situé 9 rue Falguière à Paris (Montparnasse).
Il signe deux vitraux « Art Déco » dans la cathédrale Notre-Dame de Grâce de Cambrai[8].
Autres
- Treize vitraux dans l’église Sainte-Benoîte de Falvy (Somme)[9].
- Vitraux de l’église de Ressons-sur-Matz (Oise), caractéristiques de l’évolution du vitrail durant cette période[10].
- Vitraux de l’église de Vauxrezis (Aisne).
- Avec Edmond Socard, quatre verrières patriotiques dans la collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois (Côte-d'Or)[11]
- Vingt-trois vitraux de l’église Notre-Dame des Anges à Belfort[12].
Notes et références
- Archives de l'Yonne, commune de Sens, acte de naissance no 146, année 1882 (vues 42/339) (avec mention marginale de décès)
- Dictionnaire biographique des artistes contemporains, 1931, p.406
- https://dk-ex-cathedra.smugmug.com/Jesus-sauveur/Prophetes-et-evangelistes/i-788Hfsz et https://dk-ex-cathedra.smugmug.com/Plein-format/Arbre-de-Jesse
- « Rosace de la Création », sur smugmug.com via Wikiwix (consulté le ).
- Le vitrail dans le Pas-de-Calais de 1918 à 1939, Conseil général du Pas-de-Calais, direction des archives, 1989 (pp.85-86)
- « Le vitrail, une théologie incarnée (2/4) par Paul-Louis Rinuy », sur centre-vitrail.org via Wikiwix (consulté le ).
- Ludivine TOMASI, « Les vitraux cachés pendant la guerre », sur www.lyonne.fr, (consulté le ).
- https://archive.wikiwix.com/cache/20150804171442/http://www.patrimoine-histoire.fr/Patrimoine/Cambrai/Cambrai-Notre-Dame.htm.
- « Vitraux de l'église Sainte-Benoîte de Falvy », sur falvy.fr (consulté le ).
- Le vitrail en Picardie et dans le Nord de la France aux 19e et 20e siècles, Acte du colloque d’Amiens (25 mars 1994), ss la dir. de Nadine-Josette Chaline, éd. Encrage, 1994 (article de Jean-Pierre Blin, le vitrail dans les églises de la reconstruction, pp. 71-91)
- « -Verrières patriotiques en Châtillonnais », sur christaldesaintmarc.com (consulté le ).
- Didier PLANADEVALL, « religion / Belfort : que vont devenir les vitraux de Notre-Dame des Anges ? », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).