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Patrick Guiol

Patrick Guiol, né le , est un sociologue et politologue français.

Patrick Guiol
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Biographie

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Docteur en sociologie politique (1978)[1], chercheur au CNRS en 1980, politologue, il devient en 1983 directeur adjoint du Centre de Recherches Administratives et Politiques de la FacultĂ© de Droit et de Sciences politiques de l'UniversitĂ© Renne 1, laboratoire associĂ© au CNRS (URA 984), puis directeur de ce mĂȘme laboratoire de 1987 Ă  1993 qu'il rattache durant son mandat Ă  la crĂ©ation de l'Institut d'Ă©tudes politiques de Rennes[2] (UPRES-A 6051). En est directeur honoraire depuis, l'intitulĂ© du laboratoire Ă©tant devenu Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE). Il a notamment Ă©tĂ© auditionnĂ© par le SĂ©nat[3].

Études et parcours professionnel

AprĂšs une licence de science Ă©conomique Ă  l’UniversitĂ© de Nantes, il poursuit ses Ă©tudes Ă  l’EHESS Paris (1972-1976) oĂč il entreprend une thĂšse de doctorat en sociologie politique sous la direction d’Alain Touraine : « L’Action ouvriĂšre du RPF et le thĂšme d’association capital-travail (1947-1955)» soutenue en 1978. Il la mĂšne sous l’autoritĂ© scientifique d’Albert Meister spĂ©cialiste de l’autogestion. ParallĂšlement, il travaille comme archiviste Ă  l’Institut Charles de Gaulle. En tant que membre du Cercle d’études de cet Institut devenu Fondation en 1991, il contribue Ă  plusieurs numĂ©ros de la revue Espoir ainsi qu’à la rĂ©alisation de l’Index des thĂšmes de l’Ɠuvre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle puis au Dictionnaire de Gaulle. Sa double spĂ©cificitĂ© d’acteur/observateur lui a permis de cĂŽtoyer durant une trentaine d’annĂ©es des personnages clĂ©s de l’aventure gaulliste. Aussi bien des figures du gaullisme de gauche, d’anciens ministres du gĂ©nĂ©ral de Gaulle que de grands commis de l’Etat comme Bernard Tricot ou Bernard Ducamin. Auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le gaullisme, spĂ©cialiste notamment du gaullisme social (Paul-Marie de La Gorce le qualifiera « d’analyste le plus attentif de la doctrine sociale du gĂ©nĂ©ral de Gaulle » [4], Ă©galement citĂ© par Julian Jackson dans son De Gaulle, une certaine idĂ©e de la France[5] ) et de sociologie Ă©lectorale, Patrick Guiol s’est consacrĂ© Ă  l’étude de toutes les formes de participation dans l’entreprise aussi bien sous l’angle de l’histoire des idĂ©es politiques que de la sociologie industrielle et de la sociologie du travail, notamment sous l’angle des opinions et comportements ainsi que sous celui de la santĂ© au travail. Durant les annĂ©es 90, il crĂ©e un “ rĂ©seau formation recherche, Europe centrale et orientale ”, avec des universitaires russes et kazakhs spĂ©cialistes du gaullisme et des partis français de droite et du centre, Ă  Alma-Ata, Moscou et Irkoutsk. Ce rĂ©seau d’échange d’enseignants, de chercheurs et de thĂ©sards, comprend trois laboratoires français de Rennes (CEDRE, CRAP et CERAD) ; trois partenaires russes avec les laboratoires d’histoire contemporaine de l’UniversitĂ© Lomonossov et l’IMEMO Ă  Moscou ainsi que celui de l’UniversitĂ© d’État d’Irkoutsk ; deux partenaires kazakhs avec celui de l’UniversitĂ© Al Fharabi et l’AcadĂ©mie des Sciences d’Almaty. MarquĂ© par l’influence de son maĂźtre Albert Meister, il nourrit une conception du service public qui le conduit Ă  privilĂ©gier l’utilitĂ© sociale de la recherche sur tout dĂ©bat d’écoles ou rivalitĂ©s idĂ©ologiques. Un souci qui le conduit Ă  s’impliquer dans des logiques d’acteurs sociaux en conseillant ou pilotant des associations socioprofessionnelles - française ou internationale - dĂ©diĂ©es Ă  la rĂ©forme sociale de l’entreprise. A ce titre, il assuma le comitĂ© de pilotage du groupe d’experts “ CJD-participation ”, soutenu par la DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă  l’économie solidaire en 2000-2001. Il est Ă©lu au Conseil d’Administration de la FEAS-EFES (FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne de l’Actionnariat SalariĂ© et de la Participation) de 1999 Ă  2004, et devient membre de son bureau exĂ©cutif (http://www.efesonline.org/serv01.htm) : 1999-2000-2001-2002 et supplĂ©ant de 2003 Ă  2004. En 2002, il est cofondateur et prĂ©sident de l’Association pour la promotion de la sociĂ©tĂ© Ă  gestion partagĂ©e (APL-SAGP) [6] de 2003 Ă  2014[7], et en assure l’animation durant huit ans, organisant ses rencontres au Conseil Ă©conomique et social au Palais d’IĂ©na Ă  Paris avec l’appui du doyen de cette institution : Philippe Dechartre, prĂ©sident d’honneur de l’APL-SAGP. Membre depuis 2009 de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle alors sous la prĂ©sidence de Pierre Mazeaud.

Sur le plan acadĂ©mique, il siĂšge de 1989 Ă  1997 au Conseil scientifique de l’UniversitĂ© de Rennes 1 ; est par ailleurs membre du Conseil scientifique de l’UFR Droit et Science politique de 1986 Ă  1993 et membre du Conseil de direction de l’école doctorale.


Engagements

1) En 1966, il dĂ©couvre l’hebdomadaire Notre RĂ©publique, organe des gaullistes de gauche de l’Union dĂ©mocratique du travail (UDT). SĂ©duit par sa lecture il s’engage Ă  l’ñge de 20 ans dans le gaullisme. DĂšs lors, militant de la sensibilitĂ© RenĂ© Capitant et Louis Vallon, il rejoint l’Union des jeunes pour le progrĂšs (UJP) de Nantes en 1967 dont il devient un responsable local. Atypique pour un freudo-marxiste qu’il est par ailleurs, il figure en mai 1968 parmi les fidĂšles actifs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle ; pĂ©riode dĂ©chirante[8] mais fondatrice qu’il dĂ©crira dans le Tome 1 de l’ouvrage dirigĂ© par RenĂ© Mouriaux et al. : 1968 : Exploration du Mai français[9] (L’Harmattan 1991). En dĂ©saccord avec l’orientation impulsĂ©e par le prĂ©sident Georges Pompidou, il entre en dissidence dĂšs 1970 et devient l’un des responsables nationaux du Front des jeunes Progressistes (FJP) Ă  partir de 1971, une scission de gauche de l’UJP, pour laquelle il contribue Ă  la revue Perspectives progressistes ainsi qu’à la rĂ©daction du « Manifeste progressiste de l’opposition gaulliste », publiĂ© en mars 1973 ; puis devient l’un des responsables nationaux du Front Progressiste de Jacques Debu-Bridel en lequel il reconnait son mentor. Ce dernier, tribun haut en couleur, ancien cofondateur du CNR, ne reniera jamais sa fidĂ©litĂ© Ă  Charles de Gaulle qui incarne Ă  ses yeux, selon Nicole Racine, « l’homme d’État patriote et visionnaire, contestataire de l’ordre social Ă©tabli (et) qui a compris les aspirations “rĂ©volutionnaires” de la RĂ©sistance »[10]. Patrick Guiol collabore alors au mensuel Le Sursaut populaire et y publie un reportage sur l’affaire LIP qu’il a suivi de prĂšs avec Jean-Louis Delecourt. Il appartient Ă  cette mouvance gaullienne, attachĂ©e au programme du Conseil National de la RĂ©sistance, pour laquelle les vrais gaullistes sont les gaullistes de gauche[11]. C’est une pĂ©riode oĂč il cĂŽtoie aussi rĂ©guliĂšrement LĂ©o Hamon, Jacques Dauer ou encore Michel Cazenave, ancien prĂ©sident de l’UJP et secrĂ©taire de l’Institut Charles de Gaulle qui l’avait recrutĂ© sous l’égide de Pierre Lefranc comme bibliothĂ©caire et archiviste au dĂ©but des annĂ©es 70. En 1976, dans la perspective de la constitution de la quatriĂšme composante de l’Union de la gauche il estime prĂ©fĂ©rable de s’éloigner d’une ligne gaullo-gauchiste pour rejoindre la FĂ©dĂ©ration des RĂ©publicains de ProgrĂšs de Jean Charbonnel. AuprĂšs de lui, il contribue Ă  la rĂ©daction du programme de la FRP, Un dessein pour la France, ainsi qu’au Manifeste de la FRP, Le rendez-vous avec la France, sous la direction de Pierre Dabezies qui lui, soutiendra jusqu’au bout la constitution de cette quatriĂšme composante. L’objectif est de contrer ValĂ©ry Giscard d’Estaing en apportant un appui Ă  la candidature de François Mitterrand Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique[12]. 2) Devenu chargĂ© de recherches au CNRS et responsable du laboratoire de science politique de Rennes, il cesse tout militantisme pendant vingt ans pour se consacrer au travail scientifique et aux Ă©tudes historiques. 3) En 1998 pourtant, indisposĂ© par les dĂ©rives libĂ©rales et europĂ©istes d'une « pensĂ©e unique » qui domine trop, Ă  ses yeux, la vie politique et culturelle française aussi bien Ă  gauche qu’à droite, il figure parmi les membres fondateurs de la Fondation Marc Bloch devenue Ă  partir d’avril 2000 Fondation du 2 Mars. Cette opposition le conduira, en 2001-2002, Ă  soutenir la candidature Ă  l’élection prĂ©sidentielle de Jean-Pierre ChevĂšnement. Par l’entremise de Pierre Dabezies (conseiller de l’ancien ministre de l’intĂ©rieur et responsable, auprĂšs de lui, des rĂ©seaux gaullistes), il intĂšgre le ComitĂ© des experts du PĂŽle rĂ©publicain. A ce titre, dans le cadre de la rĂ©daction du programme prĂ©sidentiel, il aura en charge, avec GĂ©rard Lafay, les questions affĂ©rant Ă  la participation, Ă  l’intĂ©ressement et Ă  la modernisation des relations collectives dans l’entreprise (cf. La RĂ©publique force de la France, n° d’impression 1.444.3823, mars 2002, 218 p.). Au niveau local, il est nommĂ© prĂ©sident du ComitĂ© de soutien de J.P. ChevĂšnement pour le dĂ©partement d’Ille-et-Vilaine oĂč il anime la campagne du candidat. 4) A la suite de quoi, comme beaucoup d’anciens de la Fondation du 2 Mars passĂ©s par le PĂŽle rĂ©publicain, on le retrouvera, en 2003, membre de Vive la RĂ©publique ! (VLR !), un mouvement fondĂ© et prĂ©sidĂ© par François Morvan issu de l’extrĂȘme gauche. Il y milite pour la tenue d’un rĂ©fĂ©rendum sur le projet de Constitution europĂ©enne puis prend une part active Ă  la campagne pour le non. Il contribue Ă  la revue Perspectives rĂ©publicaines, organe de ce think tank, avec une sĂ©rie d’articles sur le thĂšme : Faut-ils rĂ©former les institutions ? 5) En 2009, soit un an aprĂšs F. Morvan, il rejoint celui-ci Ă  Debout la RĂ©publique, la formation de Nicolas Dupont-Aignan, non sans quelque rĂ©serve bien que le dĂ©putĂ©-maire de Yerres ait clarifiĂ© sa rupture de tout lien avec le RPR et l’UMP. Patrick Guiol sera Ă©lu au Conseil National de DLR/DLF lors du congrĂšs de 2013.


Participations Ă©lectorales

Il est le supplĂ©ant du candidat Jean-Louis Delecourt, sous l’étiquette Front Progressiste (mouvement conduit par Jacques Debu-Bridel), aux lĂ©gislatives de mars 1973 dans la 4Ăšme circonscription de l’Essonne.

Suppléant du candidat Dominique Poile-Lagache, sous l'étiquette Fédération des Républicains de ProgrÚs (mouvement de Jean Charbonnel) aux élections législatives de 1978 dans la 14Úme circonscription du Pas-de-Calais[13].

Aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014, il est candidat en cinquiĂšme position sur la liste Debout la France, ni systĂšme ni extrĂȘmes conduite par Pascal Lesellier dans la circonscription Sud-Ouest[14]. Il est Ă©lu au conseil national de Debout la RĂ©publique et est membre de la fĂ©dĂ©ration de l'HĂ©rault[15]. Il devient ensuite secrĂ©taire de la fĂ©dĂ©ration du Morbihan de Debout la France[16].

Le , aprÚs le ralliement, au second tour, du candidat Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen, il dénonce une erreur stratégique majeure et dit envisager de démissionner du parti si cette nouvelle ligne n'est pas corrigée lors du congrÚs de rentrée[17]. Le choix fait par DLF étant contraire à ses souhaits et assorti de surcroßt d'un projet de "rassemblement des droites", anachronique et incohérent à ses yeux, il rend publique cette démission le [18].

Publications sélectives

Ouvrages

  • L'impasse sociale du gaullisme. Le RPF et l'Action ouvriĂšre., 361 p., Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1985[19].
  • Management des entreprises et santĂ© des salariĂ©s, Patrick Guiol et Jorge Muñoz, 320 p., Presses universitaires de Rennes, 2009.

Ouvrages collectifs

  • Philippe Seguin, un intellectuel en politique ?, S/dir. de Kevin Alleno et Bernard Bruneteau, « Peut-on parler de sĂ©guinisme ? », Nancy, PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2021, p. 151-208.
  • Boys Don’t Cry ! Les coĂ»ts de la domination masculine, S/dir. de Delphine Dulong, Christine Guionnet et Érik Neveu, « De singuliĂšres disparitĂ©s de consommations sanitaires : Hommes et Femmes face au pouvoir dans l’entreprise » en coll. avec AurĂ©lie Hess-Miglioretti, Pascale MĂ©riot et Jorge Muñoz, Rennes, PUR, 2012, p. 275-297.
  • Les administrateurs salariĂ©s et la gouvernance d’entreprise, S/dir. Aline Conchon et Marie-NoĂ«lle Auberger, « La participation Ă  la gestion des entreprises : une approche historico-politique », Paris, La Documentation française, mai 2009, p. 35-44.
  • DĂ©fis coopĂ©ratifs (alimentation, crĂ©dit, dĂ©mocratie, dĂ©veloppement), S/coord. de Jean-François Draperi, « CoopĂ©ration, participation et climat social : un enjeu de santĂ© pour les salariĂ©s » avec Jorge Muñoz, Les cahiers de l’économie sociale, Paris, L’Harmattan, 2008, p. 313-338.
  • Dictionnaire Charles de Gaulle, S/dir. de Claire Andrieu, Philippe Braud et Guillaume Piketty, Ă©dition Robert Laffont, coll. Bouquin, Paris, 2006, (1267 p.), auteur des entrĂ©es suivantes : « Association capital-travail », p.74-76 ; « Philippe Dechartre », p. 320 ; « Participation », p.882-884 ; « Vallon (Amendement)», p. 1146-1147.
  • Charles de Gaulle et la jeunesse, Paris, Plon, collection Espoir, « Jeunes gaullistes dans les annĂ©es soixante », p. 526-541, et dĂ©bats : 349-350 ; 411-412 ; 498-499 ; 544-547.
  • Charles de Gaulle et la Nation, "RĂ©fĂ©rendum et participation sociale", Paris, Ă©ditions François-Xavier de Guibert, juin 2002, p. 157-190.
  • Bernard Tricot 1920-2000 (MĂ©langes en l'honneur), "Conversation autour d’un bricolage constitutionnel", Cahier de la Fondation Charles de Gaulle, n°8, octobre 2001, p. 130-153.
  • De Gaulle et le RPF (1947-1955), Fondation Charles de Gaulle, “ L’objectif social du RPF: l’Action ouvriĂšre et l’association capital-travail dans la stratĂ©gie de conquĂȘte du pouvoir ”, Paris, Armand Colin, 1998, p. 399-428.
  • La participation dans l’entreprise, “ Participation dans l’entreprise et comportements socio-politiques ”, Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle, n° 5, 1998, p. 75-108.
  • De Gaulle en son siĂšcle, Actes des JournĂ©es internationales organisĂ©es au Palais de l'UNESCO Ă  Paris du 19 au 24 novembre 1990, Paris, La Documentation française/Plon, 1962 : Tome III : Moderniser la France, 1992, « DestinĂ©e d'une pensĂ©e : Nation-Etat-SociĂ©tĂ© chez de Gaulle », pp. 392-415 et 418-419. "Mai-juin 1968", Tome III, 1992, p. 384-387." Tome II : La RĂ©publique, 1992, p. 104. "Les causes de l'insuccĂšs gaulliste en matiĂšre de participation", p.194-206. Tome I : Dans la mĂ©moire des hommes et des peuples, p. 256-258.
  • 1968 : Exploration du Mai français (Tome I : Terrains), S/dir. de RenĂ© Mouriaux, Annick Percheron, Antoine Prost et Danielle Tartakowsky, "La droite et les gaullistes nantais", Paris, L'Harmattan, 1991, p.255-321.
  • La politique sociale du GĂ©nĂ©ral de Gaulle, S/dir. de Marc Sadoun, Jean-François Sirinelli et Robert Vandenbussche, « La place de la question sociale dans la pensĂ©e du GĂ©nĂ©ral de Gaulle", UniversitĂ© de Lille, 1990 (Coll. "Histoire et LittĂ©rature rĂ©gionales"), p. 13-39.
  • L'univers politique des classes moyennes, Paris, Presses de la FNSP, 1983, "le RPF ou la difficultĂ© de rassembler", pp. 216 Ă  240.
  • Les approches de la philosophie politique du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, Paris, Cujas, 1983. Deux chapitres de ce livre : "Entre la mystique de l'unitĂ© et la lutte des classes", pp. 190 Ă  20 ; "Par delĂ  le descriptif : quelques rĂ©flexions pour une approche dialectique du gaullisme", pp. 255 Ă  278.
  • Index des thĂšmes de l'Ɠuvre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, S/dir. de François Goguel, Paris, Plon, 1978, 190 pages. (Prix Ed. Michelet 1979)

Numéros spéciaux de revues et dossiers à thÚme

  • DĂ©mocratiser l’entreprise, Esprit n°442, mars 2018, « Les enjeux de la Participation », p. 75-82.
  • Perroux ! Et aprĂšs ?, Economie et SociĂ©tĂ©, Hors-sĂ©rie N°5/2014, Tome XLVIII, n°5, HS 46, « Participation et dĂ©veloppement des forces productives », Presses de l’IsmĂ©a, Paris, mai 2014, p. 831-859.
  • La dĂ©mocratie dans l’entreprise : une utopie ?, S/dir. de Patrick Guiol, Yves Lambert et Olivier Sabouraud, n°46 de la revue PanoramiqueS, CondĂ©-sur-Noireau, ed. Corlet, 215 pages.
  • La formation permanente entre travail et citoyennetĂ©, « La politique sociale du gaullisme », Éducation Permanente, n° 149, Corlet, CondĂ©-sur-Noireau, janvier 2002, p. 59-96.
  • Radioscopie du post-communisme, “ Enseignants et Ă©tudiants en Russie et au Kazakhstan depuis la fin du communisme, une enquĂȘte 1992-1994-1996 ”, Le courrier des pays de l’Est, n° 424, La Documentation française, Paris, novembre 1997, p. 24-59.
  • Le RPR, "Sociologie des adhĂ©rents gaullistes", en coll. avec Eric Neveu, Pouvoirs n°28, Paris, 1984, pp. 91-106.
  • "La participation : le RPF et l'Association capital-travail", Espoir n° 17, dĂ©cembre 1976. Article unique constituant le troisiĂšme numĂ©ro spĂ©cial sur la participation, 97 pages.
  • "La participation : textes du gĂ©nĂ©ral de Gaulle (1941-1970)", tableaux et index thĂ©matique, analyse de texte; Espoir n° 5, dĂ©cembre 1973-janvier 1974. Article unique constituant le premier des trois numĂ©ros spĂ©ciaux sur la participation, 120 pages.

Revues (articles)

  • « ‘L’effet participation’ : citoyennetĂ© et santĂ©, un facteur de distinction de l’économie sociale ? », en coll avec Jorge Muñoz, n°6 de la revue Unircoop, revue canadienne annuelle du RĂ©seau des universitĂ©s des AmĂ©riques en Ă©tudes sur les coopĂ©ratives et les associations, UniversitĂ© de Sherbrooke, octobre 2008, 20 p. En ligne : http://www.unircoop.org/unircoop/files/article7_2008.pdf
  • « Management, participation et santĂ© des salariĂ©s : des mĂ©decins et des salariĂ©s parlent », en coll. avec Jorge Munoz, in Recma (revue internationale de l’économie sociale), n°304, mai 2007, Paris, RECMA, p. 76-96.
  • "Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle et les conditions du monde ouvrier", in revue Espoir, Plon, mars 1987, n° 58, pp. 21 - 39.
  • "La participation, le gaullisme et le RPR", in Autogestions, ed. Privat, septembre 1986, n° 23, pp. 13 - 45.
  • "Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle vu par les universitaires soviĂ©tiques", Espoir n° 49, dĂ©cembre 1984. prĂ©sentation critique de la traduction de l’article de J.O.Ibrachev, professeur Ă  l'UniversitĂ© d'Alma Ata (URSS), "La doctrine sociale du gaullisme.
  • "L'Association capital-travail : le projet de loi du RPF; genĂšse et destinĂ©e", Espoir n° 28, octobre 1979. pp. 3 Ă  25.

Autres publications

Voir son CV.

Notes et références

  1. « L'action ouvriÚre du RPF et le thÚme d'association capital-travail, 1947-1955 », sur sudoc.fr (consulté le ).
  2. Histoire du CRAPE
  3. Audition au SĂ©nat
  4. Paul-Marie de La Gorce, De Gaulle, Perin, 1999, (ISBN 2-262-01612-7), p.1297.
  5. Cf. Julian Jackson, De Gaulle, une certaine idée de la France, Paris, Le Seuil, 2019, p. 443 et 933.
  6. Article d'Aurore Lalucq
  7. Hommage de Patrick Guiol sur le site de Debout la RĂ©publique
  8. François Audigier, « Le malaise des jeunes gaullistes en Mai 68 », revue VingtiÚme SiÚcle. Revue d'histoire 2001/2 (no 70), pages 71 à 88.
  9. 1968 : Exploration du Mai français, Paris, L’Harmattan, 1991, « La droite et les gaullistes nantais », p.255-321. Trois tracts qu’il avait rĂ©alisĂ©s Ă  Nantes Ă  destinations de publics sociologiquement diffĂ©rents : « Pas d’accord ! », « Voulez-vous la rĂ©volution ? », « Avez-vous lu ceci ? », sont reproduits dans l’ouvrage de Jean-Raymond Tournoux, Le mois de mai du GĂ©nĂ©ral, Paris, Plon, 1969, (pages 272 Ă  276). On retrouve aussi un tract-affiche dessinĂ© pour la campagne lĂ©gislative d'Henri Rey, dans l’ouvrage de Christian Bougeard, Les AnnĂ©es 68 en Bretagne : Les mutations d'une sociĂ©tĂ© (1962-1981), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, n° (ISBN 2753556903).
  10. Cf. Dictionnaire De Gaulle, Laffont, 2006, entrée Debu-Bridel par Nicole Racine, p.318.
  11. « Les vrais gaullistes sont « gaullistes de gauche Â» », sur travaillistes.fr, (consultĂ© le ).
  12. JérÎme Pozzi, Les mouvements gaullistes (Partis, associations et réseaux 1958-1976), Presses Universitaires de Rennes, 2011, 392 pages, N° (ISBN 978-2-7535-1469-0). Cf. Chapitre IX. Les tribulations des gaullistes de gauche : entre atomisation groupusculaire et tentatives de recomposition partisane, p. 205-224.
  13. Fiche sur wikipasdecalais.fr (en cache)
  14. Composition de la liste sur le site du ministÚre de l'Intérieur
  15. Composition du conseil national
  16. « Debout la France. Patrick Guiol refonde les bases de la fédération du Morbihan », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  17. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/presidentielle-alliance-fn-dupont-aignan-emoi-dans-le-morbihan-4964341.
  18. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-le-secretaire-departemental-de-debout-la-france-demissionne-5298188.
  19. Critique par René Mouriaux sur persee.fr

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