Patrick Guiol
Patrick Guiol, né le , est un sociologue et politologue français.
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Biographie
Recherche
Docteur en sociologie politique (1978)[1], chercheur au CNRS en 1980, politologue, il devient en 1983 directeur adjoint du Centre de Recherches Administratives et Politiques de la FacultĂ© de Droit et de Sciences politiques de l'UniversitĂ© Renne 1, laboratoire associĂ© au CNRS (URA 984), puis directeur de ce mĂȘme laboratoire de 1987 Ă 1993 qu'il rattache durant son mandat Ă la crĂ©ation de l'Institut d'Ă©tudes politiques de Rennes[2] (UPRES-A 6051). En est directeur honoraire depuis, l'intitulĂ© du laboratoire Ă©tant devenu Centre de recherches sur l'action politique en Europe (CRAPE). Il a notamment Ă©tĂ© auditionnĂ© par le SĂ©nat[3].
Ătudes et parcours professionnel
AprĂšs une licence de science Ă©conomique Ă lâUniversitĂ© de Nantes, il poursuit ses Ă©tudes Ă lâEHESS Paris (1972-1976) oĂč il entreprend une thĂšse de doctorat en sociologie politique sous la direction dâAlain Touraine : « LâAction ouvriĂšre du RPF et le thĂšme dâassociation capital-travail (1947-1955)» soutenue en 1978. Il la mĂšne sous lâautoritĂ© scientifique dâAlbert Meister spĂ©cialiste de lâautogestion. ParallĂšlement, il travaille comme archiviste Ă lâInstitut Charles de Gaulle. En tant que membre du Cercle dâĂ©tudes de cet Institut devenu Fondation en 1991, il contribue Ă plusieurs numĂ©ros de la revue Espoir ainsi quâĂ la rĂ©alisation de lâIndex des thĂšmes de lâĆuvre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle puis au Dictionnaire de Gaulle. Sa double spĂ©cificitĂ© dâacteur/observateur lui a permis de cĂŽtoyer durant une trentaine dâannĂ©es des personnages clĂ©s de lâaventure gaulliste. Aussi bien des figures du gaullisme de gauche, dâanciens ministres du gĂ©nĂ©ral de Gaulle que de grands commis de lâEtat comme Bernard Tricot ou Bernard Ducamin. Auteur de plusieurs ouvrages et articles sur le gaullisme, spĂ©cialiste notamment du gaullisme social (Paul-Marie de La Gorce le qualifiera « dâanalyste le plus attentif de la doctrine sociale du gĂ©nĂ©ral de Gaulle » [4], Ă©galement citĂ© par Julian Jackson dans son De Gaulle, une certaine idĂ©e de la France[5] ) et de sociologie Ă©lectorale, Patrick Guiol sâest consacrĂ© Ă lâĂ©tude de toutes les formes de participation dans lâentreprise aussi bien sous lâangle de lâhistoire des idĂ©es politiques que de la sociologie industrielle et de la sociologie du travail, notamment sous lâangle des opinions et comportements ainsi que sous celui de la santĂ© au travail. Durant les annĂ©es 90, il crĂ©e un â rĂ©seau formation recherche, Europe centrale et orientale â, avec des universitaires russes et kazakhs spĂ©cialistes du gaullisme et des partis français de droite et du centre, Ă Alma-Ata, Moscou et Irkoutsk. Ce rĂ©seau dâĂ©change dâenseignants, de chercheurs et de thĂ©sards, comprend trois laboratoires français de Rennes (CEDRE, CRAP et CERAD) ; trois partenaires russes avec les laboratoires dâhistoire contemporaine de lâUniversitĂ© Lomonossov et lâIMEMO Ă Moscou ainsi que celui de lâUniversitĂ© dâĂtat dâIrkoutsk ; deux partenaires kazakhs avec celui de lâUniversitĂ© Al Fharabi et lâAcadĂ©mie des Sciences dâAlmaty. MarquĂ© par lâinfluence de son maĂźtre Albert Meister, il nourrit une conception du service public qui le conduit Ă privilĂ©gier lâutilitĂ© sociale de la recherche sur tout dĂ©bat dâĂ©coles ou rivalitĂ©s idĂ©ologiques. Un souci qui le conduit Ă sâimpliquer dans des logiques dâacteurs sociaux en conseillant ou pilotant des associations socioprofessionnelles - française ou internationale - dĂ©diĂ©es Ă la rĂ©forme sociale de lâentreprise. A ce titre, il assuma le comitĂ© de pilotage du groupe dâexperts â CJD-participation â, soutenu par la DĂ©lĂ©gation interministĂ©rielle Ă lâĂ©conomie solidaire en 2000-2001. Il est Ă©lu au Conseil dâAdministration de la FEAS-EFES (FĂ©dĂ©ration EuropĂ©enne de lâActionnariat SalariĂ© et de la Participation) de 1999 Ă 2004, et devient membre de son bureau exĂ©cutif (http://www.efesonline.org/serv01.htm) : 1999-2000-2001-2002 et supplĂ©ant de 2003 Ă 2004. En 2002, il est cofondateur et prĂ©sident de lâAssociation pour la promotion de la sociĂ©tĂ© Ă gestion partagĂ©e (APL-SAGP) [6] de 2003 Ă 2014[7], et en assure lâanimation durant huit ans, organisant ses rencontres au Conseil Ă©conomique et social au Palais dâIĂ©na Ă Paris avec lâappui du doyen de cette institution : Philippe Dechartre, prĂ©sident dâhonneur de lâAPL-SAGP. Membre depuis 2009 de la Convention de la Fondation Charles de Gaulle alors sous la prĂ©sidence de Pierre Mazeaud.
Sur le plan acadĂ©mique, il siĂšge de 1989 Ă 1997 au Conseil scientifique de lâUniversitĂ© de Rennes 1 ; est par ailleurs membre du Conseil scientifique de lâUFR Droit et Science politique de 1986 Ă 1993 et membre du Conseil de direction de lâĂ©cole doctorale.
Engagements
1) En 1966, il dĂ©couvre lâhebdomadaire Notre RĂ©publique, organe des gaullistes de gauche de lâUnion dĂ©mocratique du travail (UDT). SĂ©duit par sa lecture il sâengage Ă lâĂąge de 20 ans dans le gaullisme. DĂšs lors, militant de la sensibilitĂ© RenĂ© Capitant et Louis Vallon, il rejoint lâUnion des jeunes pour le progrĂšs (UJP) de Nantes en 1967 dont il devient un responsable local. Atypique pour un freudo-marxiste quâil est par ailleurs, il figure en mai 1968 parmi les fidĂšles actifs du GĂ©nĂ©ral de Gaulle ; pĂ©riode dĂ©chirante[8] mais fondatrice quâil dĂ©crira dans le Tome 1 de lâouvrage dirigĂ© par RenĂ© Mouriaux et al. : 1968 : Exploration du Mai français[9] (LâHarmattan 1991). En dĂ©saccord avec lâorientation impulsĂ©e par le prĂ©sident Georges Pompidou, il entre en dissidence dĂšs 1970 et devient lâun des responsables nationaux du Front des jeunes Progressistes (FJP) Ă partir de 1971, une scission de gauche de lâUJP, pour laquelle il contribue Ă la revue Perspectives progressistes ainsi quâĂ la rĂ©daction du « Manifeste progressiste de lâopposition gaulliste », publiĂ© en mars 1973 ; puis devient lâun des responsables nationaux du Front Progressiste de Jacques Debu-Bridel en lequel il reconnait son mentor. Ce dernier, tribun haut en couleur, ancien cofondateur du CNR, ne reniera jamais sa fidĂ©litĂ© Ă Charles de Gaulle qui incarne Ă ses yeux, selon Nicole Racine, « lâhomme dâĂtat patriote et visionnaire, contestataire de lâordre social Ă©tabli (et) qui a compris les aspirations ârĂ©volutionnairesâ de la RĂ©sistance »[10]. Patrick Guiol collabore alors au mensuel Le Sursaut populaire et y publie un reportage sur lâaffaire LIP quâil a suivi de prĂšs avec Jean-Louis Delecourt. Il appartient Ă cette mouvance gaullienne, attachĂ©e au programme du Conseil National de la RĂ©sistance, pour laquelle les vrais gaullistes sont les gaullistes de gauche[11]. Câest une pĂ©riode oĂč il cĂŽtoie aussi rĂ©guliĂšrement LĂ©o Hamon, Jacques Dauer ou encore Michel Cazenave, ancien prĂ©sident de lâUJP et secrĂ©taire de lâInstitut Charles de Gaulle qui lâavait recrutĂ© sous lâĂ©gide de Pierre Lefranc comme bibliothĂ©caire et archiviste au dĂ©but des annĂ©es 70. En 1976, dans la perspective de la constitution de la quatriĂšme composante de lâUnion de la gauche il estime prĂ©fĂ©rable de sâĂ©loigner dâune ligne gaullo-gauchiste pour rejoindre la FĂ©dĂ©ration des RĂ©publicains de ProgrĂšs de Jean Charbonnel. AuprĂšs de lui, il contribue Ă la rĂ©daction du programme de la FRP, Un dessein pour la France, ainsi quâau Manifeste de la FRP, Le rendez-vous avec la France, sous la direction de Pierre Dabezies qui lui, soutiendra jusquâau bout la constitution de cette quatriĂšme composante. Lâobjectif est de contrer ValĂ©ry Giscard dâEstaing en apportant un appui Ă la candidature de François Mitterrand Ă la prĂ©sidence de la RĂ©publique[12]. 2) Devenu chargĂ© de recherches au CNRS et responsable du laboratoire de science politique de Rennes, il cesse tout militantisme pendant vingt ans pour se consacrer au travail scientifique et aux Ă©tudes historiques. 3) En 1998 pourtant, indisposĂ© par les dĂ©rives libĂ©rales et europĂ©istes d'une « pensĂ©e unique » qui domine trop, Ă ses yeux, la vie politique et culturelle française aussi bien Ă gauche quâĂ droite, il figure parmi les membres fondateurs de la Fondation Marc Bloch devenue Ă partir dâavril 2000 Fondation du 2 Mars. Cette opposition le conduira, en 2001-2002, Ă soutenir la candidature Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle de Jean-Pierre ChevĂšnement. Par lâentremise de Pierre Dabezies (conseiller de lâancien ministre de lâintĂ©rieur et responsable, auprĂšs de lui, des rĂ©seaux gaullistes), il intĂšgre le ComitĂ© des experts du PĂŽle rĂ©publicain. A ce titre, dans le cadre de la rĂ©daction du programme prĂ©sidentiel, il aura en charge, avec GĂ©rard Lafay, les questions affĂ©rant Ă la participation, Ă lâintĂ©ressement et Ă la modernisation des relations collectives dans lâentreprise (cf. La RĂ©publique force de la France, n° dâimpression 1.444.3823, mars 2002, 218 p.). Au niveau local, il est nommĂ© prĂ©sident du ComitĂ© de soutien de J.P. ChevĂšnement pour le dĂ©partement dâIlle-et-Vilaine oĂč il anime la campagne du candidat. 4) A la suite de quoi, comme beaucoup dâanciens de la Fondation du 2 Mars passĂ©s par le PĂŽle rĂ©publicain, on le retrouvera, en 2003, membre de Vive la RĂ©publique ! (VLR !), un mouvement fondĂ© et prĂ©sidĂ© par François Morvan issu de lâextrĂȘme gauche. Il y milite pour la tenue dâun rĂ©fĂ©rendum sur le projet de Constitution europĂ©enne puis prend une part active Ă la campagne pour le non. Il contribue Ă la revue Perspectives rĂ©publicaines, organe de ce think tank, avec une sĂ©rie dâarticles sur le thĂšme : Faut-ils rĂ©former les institutions ? 5) En 2009, soit un an aprĂšs F. Morvan, il rejoint celui-ci Ă Debout la RĂ©publique, la formation de Nicolas Dupont-Aignan, non sans quelque rĂ©serve bien que le dĂ©putĂ©-maire de Yerres ait clarifiĂ© sa rupture de tout lien avec le RPR et lâUMP. Patrick Guiol sera Ă©lu au Conseil National de DLR/DLF lors du congrĂšs de 2013.
Participations Ă©lectorales
Il est le supplĂ©ant du candidat Jean-Louis Delecourt, sous lâĂ©tiquette Front Progressiste (mouvement conduit par Jacques Debu-Bridel), aux lĂ©gislatives de mars 1973 dans la 4Ăšme circonscription de lâEssonne.
Suppléant du candidat Dominique Poile-Lagache, sous l'étiquette Fédération des Républicains de ProgrÚs (mouvement de Jean Charbonnel) aux élections législatives de 1978 dans la 14Úme circonscription du Pas-de-Calais[13].
Aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014, il est candidat en cinquiĂšme position sur la liste Debout la France, ni systĂšme ni extrĂȘmes conduite par Pascal Lesellier dans la circonscription Sud-Ouest[14]. Il est Ă©lu au conseil national de Debout la RĂ©publique et est membre de la fĂ©dĂ©ration de l'HĂ©rault[15]. Il devient ensuite secrĂ©taire de la fĂ©dĂ©ration du Morbihan de Debout la France[16].
Le , aprÚs le ralliement, au second tour, du candidat Nicolas Dupont-Aignan à Marine Le Pen, il dénonce une erreur stratégique majeure et dit envisager de démissionner du parti si cette nouvelle ligne n'est pas corrigée lors du congrÚs de rentrée[17]. Le choix fait par DLF étant contraire à ses souhaits et assorti de surcroßt d'un projet de "rassemblement des droites", anachronique et incohérent à ses yeux, il rend publique cette démission le [18].
Publications sélectives
Ouvrages
- L'impasse sociale du gaullisme. Le RPF et l'Action ouvriĂšre., 361 p., Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris, 1985[19].
- Management des entreprises et santé des salariés, Patrick Guiol et Jorge Muñoz, 320 p., Presses universitaires de Rennes, 2009.
Ouvrages collectifs
- Philippe Seguin, un intellectuel en politique ?, S/dir. de Kevin Alleno et Bernard Bruneteau, « Peut-on parler de séguinisme ? », Nancy, PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2021, p. 151-208.
- Boys Donât Cry ! Les coĂ»ts de la domination masculine, S/dir. de Delphine Dulong, Christine Guionnet et Ărik Neveu, « De singuliĂšres disparitĂ©s de consommations sanitaires : Hommes et Femmes face au pouvoir dans lâentreprise » en coll. avec AurĂ©lie Hess-Miglioretti, Pascale MĂ©riot et Jorge Muñoz, Rennes, PUR, 2012, p. 275-297.
- Les administrateurs salariĂ©s et la gouvernance dâentreprise, S/dir. Aline Conchon et Marie-NoĂ«lle Auberger, « La participation Ă la gestion des entreprises : une approche historico-politique », Paris, La Documentation française, mai 2009, p. 35-44.
- DĂ©fis coopĂ©ratifs (alimentation, crĂ©dit, dĂ©mocratie, dĂ©veloppement), S/coord. de Jean-François Draperi, « CoopĂ©ration, participation et climat social : un enjeu de santĂ© pour les salariĂ©s » avec Jorge Muñoz, Les cahiers de lâĂ©conomie sociale, Paris, LâHarmattan, 2008, p. 313-338.
- Dictionnaire Charles de Gaulle, S/dir. de Claire Andrieu, Philippe Braud et Guillaume Piketty, édition Robert Laffont, coll. Bouquin, Paris, 2006, (1267 p.), auteur des entrées suivantes : « Association capital-travail », p.74-76 ; « Philippe Dechartre », p. 320 ; « Participation », p.882-884 ; « Vallon (Amendement)», p. 1146-1147.
- Charles de Gaulle et la jeunesse, Paris, Plon, collection Espoir, « Jeunes gaullistes dans les années soixante », p. 526-541, et débats : 349-350 ; 411-412 ; 498-499 ; 544-547.
- Charles de Gaulle et la Nation, "Référendum et participation sociale", Paris, éditions François-Xavier de Guibert, juin 2002, p. 157-190.
- Bernard Tricot 1920-2000 (MĂ©langes en l'honneur), "Conversation autour dâun bricolage constitutionnel", Cahier de la Fondation Charles de Gaulle, n°8, octobre 2001, p. 130-153.
- De Gaulle et le RPF (1947-1955), Fondation Charles de Gaulle, â Lâobjectif social du RPF: lâAction ouvriĂšre et lâassociation capital-travail dans la stratĂ©gie de conquĂȘte du pouvoir â, Paris, Armand Colin, 1998, p. 399-428.
- La participation dans lâentreprise, â Participation dans lâentreprise et comportements socio-politiques â, Cahiers de la Fondation Charles de Gaulle, n° 5, 1998, p. 75-108.
- De Gaulle en son siÚcle, Actes des Journées internationales organisées au Palais de l'UNESCO à Paris du 19 au 24 novembre 1990, Paris, La Documentation française/Plon, 1962 : Tome III : Moderniser la France, 1992, « Destinée d'une pensée : Nation-Etat-Société chez de Gaulle », pp. 392-415 et 418-419. "Mai-juin 1968", Tome III, 1992, p. 384-387." Tome II : La République, 1992, p. 104. "Les causes de l'insuccÚs gaulliste en matiÚre de participation", p.194-206. Tome I : Dans la mémoire des hommes et des peuples, p. 256-258.
- 1968 : Exploration du Mai français (Tome I : Terrains), S/dir. de René Mouriaux, Annick Percheron, Antoine Prost et Danielle Tartakowsky, "La droite et les gaullistes nantais", Paris, L'Harmattan, 1991, p.255-321.
- La politique sociale du Général de Gaulle, S/dir. de Marc Sadoun, Jean-François Sirinelli et Robert Vandenbussche, « La place de la question sociale dans la pensée du Général de Gaulle", Université de Lille, 1990 (Coll. "Histoire et Littérature régionales"), p. 13-39.
- L'univers politique des classes moyennes, Paris, Presses de la FNSP, 1983, "le RPF ou la difficulté de rassembler", pp. 216 à 240.
- Les approches de la philosophie politique du général de Gaulle, Paris, Cujas, 1983. Deux chapitres de ce livre : "Entre la mystique de l'unité et la lutte des classes", pp. 190 à 20 ; "Par delà le descriptif : quelques réflexions pour une approche dialectique du gaullisme", pp. 255 à 278.
- Index des thĂšmes de l'Ćuvre du gĂ©nĂ©ral de Gaulle, S/dir. de François Goguel, Paris, Plon, 1978, 190 pages. (Prix Ed. Michelet 1979)
Numéros spéciaux de revues et dossiers à thÚme
- DĂ©mocratiser lâentreprise, Esprit n°442, mars 2018, « Les enjeux de la Participation », p. 75-82.
- Perroux ! Et aprĂšs ?, Economie et SociĂ©tĂ©, Hors-sĂ©rie N°5/2014, Tome XLVIII, n°5, HS 46, « Participation et dĂ©veloppement des forces productives », Presses de lâIsmĂ©a, Paris, mai 2014, p. 831-859.
- La dĂ©mocratie dans lâentreprise : une utopie ?, S/dir. de Patrick Guiol, Yves Lambert et Olivier Sabouraud, n°46 de la revue PanoramiqueS, CondĂ©-sur-Noireau, ed. Corlet, 215 pages.
- La formation permanente entre travail et citoyennetĂ©, « La politique sociale du gaullisme », Ăducation Permanente, n° 149, Corlet, CondĂ©-sur-Noireau, janvier 2002, p. 59-96.
- Radioscopie du post-communisme, â Enseignants et Ă©tudiants en Russie et au Kazakhstan depuis la fin du communisme, une enquĂȘte 1992-1994-1996 â, Le courrier des pays de lâEst, n° 424, La Documentation française, Paris, novembre 1997, p. 24-59.
- Le RPR, "Sociologie des adhérents gaullistes", en coll. avec Eric Neveu, Pouvoirs n°28, Paris, 1984, pp. 91-106.
- "La participation : le RPF et l'Association capital-travail", Espoir n° 17, décembre 1976. Article unique constituant le troisiÚme numéro spécial sur la participation, 97 pages.
- "La participation : textes du général de Gaulle (1941-1970)", tableaux et index thématique, analyse de texte; Espoir n° 5, décembre 1973-janvier 1974. Article unique constituant le premier des trois numéros spéciaux sur la participation, 120 pages.
Revues (articles)
- « âLâeffet participationâ : citoyennetĂ© et santĂ©, un facteur de distinction de lâĂ©conomie sociale ? », en coll avec Jorge Muñoz, n°6 de la revue Unircoop, revue canadienne annuelle du RĂ©seau des universitĂ©s des AmĂ©riques en Ă©tudes sur les coopĂ©ratives et les associations, UniversitĂ© de Sherbrooke, octobre 2008, 20 p. En ligne : http://www.unircoop.org/unircoop/files/article7_2008.pdf
- « Management, participation et santĂ© des salariĂ©s : des mĂ©decins et des salariĂ©s parlent », en coll. avec Jorge Munoz, in Recma (revue internationale de lâĂ©conomie sociale), n°304, mai 2007, Paris, RECMA, p. 76-96.
- "Le général de Gaulle et les conditions du monde ouvrier", in revue Espoir, Plon, mars 1987, n° 58, pp. 21 - 39.
- "La participation, le gaullisme et le RPR", in Autogestions, ed. Privat, septembre 1986, n° 23, pp. 13 - 45.
- "Le gĂ©nĂ©ral de Gaulle vu par les universitaires soviĂ©tiques", Espoir n° 49, dĂ©cembre 1984. prĂ©sentation critique de la traduction de lâarticle de J.O.Ibrachev, professeur Ă l'UniversitĂ© d'Alma Ata (URSS), "La doctrine sociale du gaullisme.
- "L'Association capital-travail : le projet de loi du RPF; genÚse et destinée", Espoir n° 28, octobre 1979. pp. 3 à 25.
Autres publications
Voir son CV.
Notes et références
- « L'action ouvriÚre du RPF et le thÚme d'association capital-travail, 1947-1955 », sur sudoc.fr (consulté le ).
- Histoire du CRAPE
- Audition au SĂ©nat
- Paul-Marie de La Gorce, De Gaulle, Perin, 1999, (ISBN 2-262-01612-7), p.1297.
- Cf. Julian Jackson, De Gaulle, une certaine idée de la France, Paris, Le Seuil, 2019, p. 443 et 933.
- Article d'Aurore Lalucq
- Hommage de Patrick Guiol sur le site de Debout la RĂ©publique
- François Audigier, « Le malaise des jeunes gaullistes en Mai 68 », revue VingtiÚme SiÚcle. Revue d'histoire 2001/2 (no 70), pages 71 à 88.
- 1968 : Exploration du Mai français, Paris, LâHarmattan, 1991, « La droite et les gaullistes nantais », p.255-321. Trois tracts quâil avait rĂ©alisĂ©s Ă Nantes Ă destinations de publics sociologiquement diffĂ©rents : « Pas dâaccord ! », « Voulez-vous la rĂ©volution ? », « Avez-vous lu ceci ? », sont reproduits dans lâouvrage de Jean-Raymond Tournoux, Le mois de mai du GĂ©nĂ©ral, Paris, Plon, 1969, (pages 272 Ă 276). On retrouve aussi un tract-affiche dessinĂ© pour la campagne lĂ©gislative d'Henri Rey, dans lâouvrage de Christian Bougeard, Les AnnĂ©es 68 en Bretagne : Les mutations d'une sociĂ©tĂ© (1962-1981), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017, n° (ISBN 2753556903).
- Cf. Dictionnaire De Gaulle, Laffont, 2006, entrée Debu-Bridel par Nicole Racine, p.318.
- « Les vrais gaullistes sont « gaullistes de gauche » », sur travaillistes.fr, (consulté le ).
- JérÎme Pozzi, Les mouvements gaullistes (Partis, associations et réseaux 1958-1976), Presses Universitaires de Rennes, 2011, 392 pages, N° (ISBN 978-2-7535-1469-0). Cf. Chapitre IX. Les tribulations des gaullistes de gauche : entre atomisation groupusculaire et tentatives de recomposition partisane, p. 205-224.
- Fiche sur wikipasdecalais.fr (en cache)
- Composition de la liste sur le site du ministÚre de l'Intérieur
- Composition du conseil national
- « Debout la France. Patrick Guiol refonde les bases de la fédération du Morbihan », sur Le Telegramme, (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/presidentielle-alliance-fn-dupont-aignan-emoi-dans-le-morbihan-4964341.
- https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-le-secretaire-departemental-de-debout-la-france-demissionne-5298188.
- Critique par René Mouriaux sur persee.fr
Liens externes
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