Patrice Tardif (homme politique)
Patrice Tardif (né le à Saint-Méthode d'Adstock, mort le à Québec) est un fermier, animateur, gestionnaire et homme politique québécois. Il a été député à l'Assemblée législative du Québec de 1935 à 1939 et de 1944 à 1952 et ministre de 1944 à 1952.
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(à 84 ans) Québec |
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Biographie
Il est le fils de Napoléon Tardif, cultivateur, et d'Alexina Doyon[1]. Il suit des cours d'agriculture de l'Union catholique des cultivateurs (UCC) et de génétique avicole à Sainte-Anne-de-la-Pocatière[1].
Jusqu'en 1923, il travaille à la ferme familiale. Il travaille ensuite dans une usine au Massachusetts. Il épouse Florida Jolicœur le à Saint-Méthode[1]. En 1926, il devient propriétaire de la ferme paternelle. De 1932 à 1935, il est animateur pour l'Union catholique des cultivateurs. De 1933 à 1935, il est président régional de l'UCC[1]. Il a été gérant de la Société coopérative des producteurs de dindons de Frontenac, président de la compagnie Le Groin et vice-président de la compagnie Avico[1].
Politique
Lors de l'élection générale québécoise de 1935, il est élu député de l'Action libérale nationale dans la circonscription de Frontenac à l'Assemblée nationale, l'emportant sur le député sortant Henri-Louis Gagnon, du Parti libéral. À l'élection générale de 1936, il est réélu député, cette fois de l'Union nationale. Il est défait lors de l'élection générale de 1939 par le candidat du Parti libéral, Henri-Louis Gagnon.
Du au , il est maire de Saint-Méthode d'Astock. Du au et du au , il est préfet du comté de Frontenac[1].
Lors de l'élection générale de 1944, il est de nouveau élu député à l'Assemblée nationale, défaisant de nouveau Henri-Louis Gagnon. Le , il est assermenté ministre sans portefeuille dans le second gouvernement Duplessis. Il participe à la préparation de la Loi sur l'électrification rurale[2], adoptée en 1945, qui accorde des subventions afin de développer des coopératives d'électricité. En , il fait partie de la délégation du Québec à la Conférence du rétablissement[3], conférence fédérale-provinciale sur le partage des revenus entre les États fédérés et fédéral en prévision de la période d'après-guerre. Il est réélu député lors de l'élection générale de 1948. Il est défait lors de l'élection générale de 1952 par le candidat du Parti libéral, Gérard Noël.
Le , il est nommé conseiller législatif de la division de La Vallière[1]. Il est nommé whip du Conseil législatif en 1966. Il y siège jusqu'à l'abolition du Conseil législatif, le [1].
Autres activités
De 1943 à 1970, il est organisateur de retraites fermées. Il fonde la corporation du Foyer Valin et il en est président à partir de 1954. De 1970 à 1972, il étudie la catéchèse à l'université Laval. De 1971 à 1976, il est vice-président du Conseil régional de pastorale. De 1972 à 1976, il suit des cours d'animation à Cap-Rouge. De 1978 à 1982, il est président de la Fédération de l'âge d'or du Québec[1].
Il meurt en 1989, à l'âge de 84 ans. Il est inhumé le au cimetière de Saint-Méthode-de-Frontenac[1] avec son épouse née Florida Jolicoeur (1905-1990).
Il est le grand-père du hockeyeur Patrice Tardif.
Honneurs
- Commandeur de l'Ordre du mérite agricole[1]
- Récipiendaire de la médaille du roi George VI[1]
Notes et références
- « Patrice TARDIF (1904-1989) », Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, tome XLI, Fides, 1969, page 191
- Rumilly, op. cit., page 265