Pastilla
La pastilla est un plat traditionnel du Maghreb, constitué d'une sorte de feuilleté (de « feuille » qui se dit ouarka[1], proche de celle de brik), à base d'oignon, de pigeons (ou de poulet, de pintade, ou encore, plus récemment, de fruits de mer), de persil, de coriandre, d'œuf dur et d'amandes, mélange de sucré et de salé, parfumé à la cannelle. Elle est souvent servie lors des fêtes, juste avant le plat principal.
Pastilla | |
Pastilla marocaine au pigeon. | |
Autre(s) nom(s) | Bastela, bestila, bastila |
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Lieu d’origine | Maghreb |
Température de service | Chaud |
Ingrédients | Feuilles de pastilla, pigeon, coriandre, sucre, cannelle |
Mets similaires | Existe Ă©galement au poulet, au poisson, etc. |
Historique
Le terme « pastilla » est un mot d'origine espagnole, dérivé du terme pastel (« gâteau » ou « tarte » en français)[2]. C'est lors de la chute d'Al-Andalus, en 1492, que les réfugiés maures ont emporté avec eux, en Afrique du Nord, une multitude de recettes dont la pastilla[3]. La pastilla au pigeon et aux amandes est souvent désignée comme étant une recette originaire directement d'Al-Andalus. Elle utilise des volailles raffinées comme le pigeon, les cailles, la perdrix et autrefois la colombe. Bien que cette origine (et cette étymologie) soit la plus fréquemment proposée, Paula Wolfert (en) et d'autres chercheurs marocains la contestent, affirmant qu'il ne s'agirait que d'une coïncidence, et que la recette de base serait d'origine berbère[4].
Notes et références
- Ouarka de pastilla et de briouates.
- « Pastilla », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- Badiaa Anbary, « La cuisine urbaine marocaine », dans Michel Aufray et Michel Perret (Inalco), Cuisines d'Orient et d'ailleurs, Éditions Glénat, (ISBN 2723417921), p. 278.
- « Pastilla, les origines », sur issuu.com, CHR Magazine (no 13) (consulté le ), p. 49.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Marin Wagda, « La “pastilla”, plat marocain au nom latin », Hommes & Migrations, no 1246,‎ , p. 113-116 (lire en ligne).