Accueil🇫🇷Chercher

Passage Vérité

Le passage Vérité est un passage couvert du 1er arrondissement de Paris.

1er arrt
Passage Vérité
Voir la photo.
Passage Vérité vu vers l'est.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 1er
Quartier Palais-Royal
Début 9-11, rue des Bons-Enfants et 8-9, rue Montesquieu
Fin 6-7, place de Valois
Morphologie
Longueur 11 m
Largeur m
Géocodification
Ville de Paris 9712
DGI 9683
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Passage Vérité
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 1er arrondissement de Paris)
Passage Vérité
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Le passage relie la place de Valois (à l'ouest) à la rue des Bons-Enfants et à la rue Montesquieu (à l'est).

Origine du nom

Selon l'historien de Paris Jacques Hillairet, le nom de ce passage pourrait être dû à un marchand de gazettes qui y était installé[1].

Historique

Cette arcade est dessinée par Jean-Sylvain Cartaud en 1750[2], en même temps que l'édifice qu'elle traverse. La construction de celui-ci est décidée par Louis-Philippe d'Orléans pour délimiter une cour (l'actuelle place de Valois) entre la rue des Bons-Enfants et le Palais-Royal, et pour servir de logement aux officiers de la maison d'Orléans[3].

Ce passage devient public par un arrêté du pouvoir exécutif du (19 ventôse de l'an VII).

Postérité

Le passage Vérité est représenté en par Paul Schaan dans une huile sur toile conservée au musée Carnavalet[4], et chacune de ses entrées est photographiée par Eugène Atget en [5].

  • Paul Schaan, Le passage Vérité et la place de Valois, 1897.
    Paul Schaan, Le passage Vérité et la place de Valois, 1897.

En , dans Les Dessous de Paris, Alfred Delvau remarque qu'il porte mal son nom de passage[6] : « Cela peut ressembler à l'antre de Cacus ou de Trophonius, mais cela ne pourra jamais ressembler à un passage, — même avec de la bonne volonté et des becs de gaz » ; il le dépeint comme « un petit passage noir et tortueux, orné d'un écrivain public et d'une fruitière », un « passage obscur, étroit, malpropre »[7].

En , dans son roman L'Escalier d'or, Edmond Jaloux le décrit en ces termes : « Le passage Vérité ouvrait son porche béant et vaste où pendait une pâle lanterne[8]. »

Références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
  2. « Parcours d'architecture : un nouveau regard sur le patrimoine parisien », Ville de Paris (version du 24 septembre 2008 sur Internet Archive).
  3. « Historique du Palais-Royal », ministère de la Culture.
  4. Jean-Marie Bruson et Christophe Leribault, Peintures du musée Carnavalet : catalogue sommaire, Paris, Paris Musées, , 557 p. (ISBN 2-87900-400-4), p. 375.
  5. « Passage Vérité : entrée par la place de Valois » et « Passage Vérité allant de la rue des Bons-Enfants à la place de Valois », sur Gallica.
  6. (en) David L. Pike, Metropolis on the Styx : The Underworlds of Modern Urban Culture, 1800–2001, Ithaca et Londres, Cornell University Press, , 377 p. (ISBN 978-0-8014-4490-6 et 978-0-8014-7304-3), p. 228 [lire en ligne].
  7. Alfred Delvau (ill. Léopold Flameng), Les dessous de Paris, Paris, Poulet-Malassis et de Broise, , 288 p. (BNF 30320800), p. 106 [lire en ligne].
  8. Edmond Jaloux, L'Escalier d'or, chapitre VII.

Voir aussi

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.