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Partis politiques en Tunisie

209 partis politiques en Tunisie sont actifs au sein du système politique en novembre 2017[1]. 18 d'entre eux comptent des députés à l’Assemblée des représentants du peuple et cinq disposent de plus de huit sièges dont Nidaa Tounes et Ennahdha qui occupent une position dominante.

La quasi-totalité d'entre eux ont été créés après la révolution de 2011 mais plusieurs d'entre eux ont fusionné ou intégré d'autres partis. Certains connaissent des défections, d'autres sont mort-nés et n'ont accompli aucune activité après leur autorisation.

Histoire

Constitution de 1959

À l'indépendance, la Tunisie possède un système politique caractérisé par un parti politique dominant, le Néo-Destour qui devient quelques années plus tard le Parti socialiste destourien, transformé après l'accès du président Zine el-Abidine Ben Ali au pouvoir, en 1987, en Rassemblement constitutionnel démocratique. Certains partis d'opposition sont autorisés mais ne sont pas en mesure de prendre le pouvoir.

À l'indépendance, la Tunisie possède un système politique caractérisé par un parti politique dominant, le Rassemblement constitutionnel démocratique, héritier du mouvement indépendantiste mené par Habib Bourguiba. Certains partis d'opposition sont autorisés mais ne sont pas en mesure de prendre le pouvoir.

Révolution et assemblée constituante

Cette situation évolue à la suite de la révolution de 2011 : un premier gouvernement d'union nationale est formé à partir d'indépendants et de certains partis d'opposition légalisés. Le , la légalisation de tous les partis politiques et associations autrefois interdits est proclamée[2]. En date du 20 juillet, 92 nouveaux partis politiques ont été créés[3].

En outre, des élections libres sont planifiées à l'origine dans les soixante jours selon la Constitution de 1959[4] ; ces élections ont finalement lieu le [5] afin d'élire une assemblée constituante. L'« atomisation » de l'échiquier politique aurait pu être favorable aux islamistes d'Ennahdha, c'est pourquoi la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique a adopté le mode de scrutin proportionnel selon la méthode du plus fort reste, laquelle empêche un parti d'être prédominant dans l'assemblée et favorise la représentativité de la plupart des partis en compétition[6]. En outre, pour empêcher que le Rassemblement constitutionnel démocratique, parti du président déchu désormais dissous, puisse réapparaître sous une autre étiquette politique[7], la même instance propose de proclamer inéligibles ses anciens membres ayant assumé des postes de responsabilité durant les 23 années précédentes. Cette décision est fortement controversée mais l'article 15 de la loi sur l'élection de la constituante n'exclut finalement que les anciens membres du RCD ayant eu une responsabilité lors des dix dernières années ; cette loi prévoit l'établissement d'une liste nominative des personnes concernées.

Sur les 115 partis légalisés avant les élections de 2011, 97 ont présenté des listes spécifiques ou dans le cadre de coalitions, mais seuls 19 partis ont obtenu des sièges[8].

Constitution de 2014

La Constitution de 2014 établit un régime semi-parlementaire et les élections législatives qui suivent conduisent à la domination de Nidaa Tounes et d'Ennahdha[1]. Leur collaboration puis leur alliance avec l'Union patriotique libre, contribue au blocage des prises de décision[1]. Par ailleurs, Nidaa Tounes est affaibli par des dissensions qui lui font perdre son rang de premier parti au profit d'Ennahdha et conduisent à la création de plusieurs partis comme Machrouu Tounes, Tounes Awalan ou Bani Watani. Toutefois, seul le premier bénéficie d'une représentativité parlementaire[1].

Partis pré-révolutionnaires

Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), fondé le en remplacement du Parti socialiste destourien[9], est au pouvoir de 1988 à 2011. Dirigé par le président Zine el-Abidine Ben Ali, il est dissout le , à la suite de la révolution tunisienne[10]. Le Parti démocrate progressiste, fondé le et reconnu le , fusionne au sein d'Al Joumhouri le [11].

Voici une liste des autres partis politiques présents sur la scène politique tunisienne avant la révolution :

Partis politiques légalisés avant la révolution
Nom Acronyme Nom original Date de légalisation Orientation politique Dirigeant Notes
Mouvement des démocrates socialistes MDS حركة الديمقراطيين الاشتراكيين Social-démocratie Mohamed Ali Khalfallah Scission du PSD
Non reconnu à sa fondation le
Parti de l'unité populaire PUP حزب الوحدة الشعبية Socialisme
Panarabisme
Hassine Hammami Scission du MUP
Non reconnu à sa fondation en
Parti social-libéral PSL الحزب الاجتماعي التحرري Social-libéralisme Mondher Thabet
Union démocratique unioniste UDU الاتحاد الديمقراطي الوحدوي Socialisme
Panarabisme
Ahmed Inoubli
Parti des verts pour le progrès PVP حزب الخضر للتقدم Écologisme Mongi Khamassi Scission du PSL[12]

Partis post-révolutionnaires

Les partis politiques majeurs dominant la scène politique en Tunisie[13] sont les suivants :

Nom Nom original Date de légalisation Positionnement Idéologie Dirigeant Notes
Ennahdha حركة النهضة 1er mars 2011 Droite Islamisme
Conservatisme
Démocratie islamique
Rached Ghannouchi Parti conservateur islamiste, non reconnu à sa fondation le , dénommé Mouvement de la tendance islamique jusqu'en 1989 ; branche des Frères musulmans en Tunisie
Nidaa Tounes نداء تونس 6 juillet 2012 Centrisme Bourguibisme
Laïcité
Selma Elloumi Fondé par l'ancien président Béji Caïd Essebsi en 2012, ambitionne de faire contre-poids au parti islamiste Ennahdha
Al Joumhouri الجزب الجمهوري 9 avril 2012 (fondation) Centrisme Démocratie libérale Issam Chebbi Fondé par des membres de Afek Tounes, le Parti démocrate progressiste (PDP), le Parti républicain, Irada, Bledi, le Parti pour la justice social démocrate (PJSD) et le Parti Al-Karama, ainsi que des groupes et des listes indépendantes
Parti des travailleurs حزب العمال 18 mars 2011 Extrême gauche Communisme
Marxisme-léninisme
Anticapitalisme
Hamma Hammami Non reconnu à sa fondation le , finalement légalisé par décision du gouvernement d'union nationale
Parti destourien libre الحزب الدستوري الحر 23 septembre 2013 Centre droit à Droite Nationalisme
Bourguibisme
Abir Moussi Héritier du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD)
Tahya Tounes تحيا تونس 4 mars 2019 Centrisme Libéralisme Youssef Chahed
Ettakatol التكتل الديمقراطي من أجل العمل والحريات 25 octobre 2002 Centre gauche Social-démocratie
Laïcité
Khalil Zaouia Scission du MDS, non reconnu à sa fondation le ; membre permanent de l'Internationale socialiste
Afek Tounes آفاق تونس 28 mars 2011 Centre droit Progressisme
Libéralisme
Yassine Brahim Membre fondateur du Réseau libéral Al Hurriya

Partis légalisés

Si 250 partis politiques non reconnus sous le régime du président Ben Ali ou nouvellement constitués sont légalisés à la suite de la révolution[1], diverses fusions ont lieu par la suite :

  • Le Mouvement de la citoyenneté et de la justice, d'idéologie gauchiste, se dissout au sein du Parti tunisien du travail qu'il quitte ensuite pour rejoindre un parti de centre droit, l'Union patriotique libre (UPL) ; son secrétaire général Nabil Tlili en devient le coordinateur. Le Parti libéral tunisien, d'idéologie libérale et anti-islamiste, s'est également dissous dans l'UPL ; son président Mounir Baatour est désigné comme président du conseil des hommes d'affaires de l'UPL[14].
  • Onze partis fusionnent le [15] pour donner naissance au Parti El Watani Ettounsi[16], avant que sept d'entre eux rejoignent L'Initiative[17]. Certains d'entre eux, à l'instar de Amor Bejaoui, chef de la Voix du Tunisien annoncent par la suite qu'ils rejoignent Nidaa Tounes de Béji Caïd Essebsi, ce dernier précisant qu'ils sont les bienvenus en adhérant individuellement et non comme représentants de partis.
  • L'Alliance nationale pour la paix et la prospérité, le Parti Tounes El Karama et Al Amana fusionnent au sein d'Al Amen ; ils ont désormais un représentant à l'assemblée constituante après le ralliement de Moez Kammoun, élu de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement.
  • Le Parti pour le progrès[18] est absorbé par Afek Tounes[19]. Ensuite, sept partis — dont le PDP, le Parti républicain, Afek Tounes, Al Irada, le Mouvement Bledi et le Parti pour la justice social-démocrate — fusionnent sous le nom d'Al Joumhouri[11]. Toutefois, des membres de la constituante et plusieurs fédérations régionales du PDP refusent cette fusion et lancent le Courant réformateur, devenu par la suite l'Alliance démocratique. En 2014, plusieurs figures d'Al Joumhouri quittent le parti pour rejoindre Nidaa Tounes ; Afek Tounes s'en détache pour reformer le parti mené par Yassine Brahim.
  • Le Mouvement des patriotes démocrates (MOUPAD) entre en discussion avec le Parti du travail patriotique et démocratique pour sceller l'union de la famille « patriote démocrate » mais le second parti enregistre une divergence entre son secrétaire général, Abderrazak Hammami, qui s'est retiré des discussions, et son second, Mohamed Jemour, qui tient à la fusion. Dans le même temps, au sein du MOUPAD, le groupe de Jamel Lazhar se rapproche du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT). Finalement, une large alliance des partis de gauche et panarabes se constitue, avec notamment le PCOT devenu le Parti des travailleurs, le MOUPAD, le Parti d'avant-garde arabe démocratique, le Mouvement Baath, le Parti populaire pour la liberté et le progrès, le Mouvement populaire unioniste, ainsi que le Mouvement des démocrates socialistes (groupuscule d'Ahmed Khaskhoussi) et le Mouvement du peuple, qui avait absorbé auparavant le Mouvement du peuple unioniste progressiste[20].
  • Le mouvement Ettajdid fusionne avec le Parti tunisien du travail (PTT) et certains membres indépendants du Pôle démocratique moderniste (PDM) pour constituer la Voie démocratique et sociale. Toutefois, plusieurs membres du PTT dont Ali Romdhane et Mohamed Rabah Chaibi refusent cette fusion et conservent l'identité de leur parti, alors que du côté d'Ettajdid, plusieurs cadres annoncent leur adhésion à Nidaa Tounes, dont Boujemâa Remili pourtant désigné secrétaire général adjoint de la Voie démocratique et sociale, et d'anciens membres proches de la ligne de Mohamed Harmel : Hatem Chaabaouni, Tarek Chaabouni et Adel Chaouch. On annonce par la suite la fusion entre la Voie démocratique et sociale et le Parti républicain, deux partis qui sont affectés par les départs de plusieurs de leurs cadres respectivement vers Nidaa Tounes et vers le Courant réformateur. Le nouveau parti portera le nom de « Voie républicaine »[21]. Mais cette fusion annoncée ne s'est pas encore réalisée entre deux partis qui s'affaiblissent de plus en plus. La Voie démocratique et sociale a été quittée par un autre secrétaire général adjoint, Riadh Ben Fadhel, et le Parti républicain a perdu Abdelkader Ben Khemis qui a rejoint l'Alliance démocratique et Chokri Yaïche qui a intégré Nidaa Tounes.
  • L'Alliance démocratique, non encore légalisée, est constituée des membres de l'ancien Parti démocrate progressiste ayant refusé l'adhésion au Parti républicain, du Parti de la réforme et du développement et de personnalités indépendantes à l'instar des anciens ministres Mokhtar Jallali et Farhat Rajhi.
  • Les réfractaires à la fusion du Parti tunisien du travail avec le Pôle démocratique moderniste tiennent leur congrès et élisent Ali Romdhane à la tête du parti, ce que conteste l'ancien président Abdeljelil Bedoui qui a pourtant sabordé son parti.
  • Al Wifak et le Parti républicain ont fusionné pendant quelques mois avant de se séparer en septembre 2011 après le retrait d'Al Wifak du PDM[22].
  • Un nouveau front opposé à Ennahdha est annoncé en décembre 2012[23] : celui-ci comprend, outre Nidaa Tounes, le Parti républicain et la Voie démocratique et sociale, deux anciens partis d'extrême gauche qui avaient dans le passé accepté le dialogue avec le régime de Ben Ali : le Parti socialiste de gauche de Mohamed Kilani (ar), créé après une scission de l'ancien Parti communiste des ouvriers de Tunisie et renommé Parti socialiste, et le Parti du travail patriotique et démocratique d'Abderrazak Hammami ou ce qu'il en reste car plusieurs de ses dirigeants, dont le secrétaire général adjoint Mohamed Jemour, ont rejoint le MOUPAD.

Après les élections de l'assemblée constituante, le ministère de l'Intérieur cesse de publier les autorisations accordées aux partis dans le Journal officiel de la République tunisienne. Les partis autorisés sont appelés à le faire eux-mêmes. Mais plusieurs parmi eux ne le font pas, ce qui empêche de connaître avec exactitude le nombre et la liste des partis existants.

Partis politiques légalisés après la révolution
Nom Acronyme Nom original Date de légalisation Orientation politique Dirigeant Notes
Parti Tunisie verte PTV حزب تونس الخضراء [24] Écologisme
Socialisme
Abdelkader Zitouni Non reconnu à sa fondation le
Zitouni a fait partie de l'ancien PCT
Parti socialiste PSG puis PS الحزب الاشتراكي اليساري [24] Socialisme scientifique[25] Mohamed Kilani (ar) Scission du PCOT
Non reconnu à sa fondation le
Parti du travail patriotique et démocratique PTPD حزب العمل الوطني الديمقراطي [24] Socialisme scientifique Abderrazek Hammami Non reconnu à sa fondation le
Mouvement Baath MB حركة البعث [26] Socialisme
Panarabisme
Othmen Bel Haj Amor Actif dans l'illégalité depuis les années 1950, rattaché à l'obédience irakienne du Parti Baas
Parti du centre social PCS حزب الوسط الاجتماعي [27] Centrisme Ammar Slama
Parti de la dignité et de l'égalité PDE حزب الكرامة والمساواة [27] Centrisme
Islamisme
Riadh Amri
Mouvement des unionistes libres MUL حركة الوحدويين الاحرار [27] Socialisme
Panarabisme
Abdelkrim El Ghabri[28] Scission de l'UDU
Parti des jeunes démocrates PJD حزب الشباب الديمقراطي [27] Centrisme
Libéralisme[29]
Chaker Said Scission du PVP
Parti de l'équité et de l'égalité PEE حزب العدالة و المساواة [27] Centre droit[30] Chokri Ghadhab Basé à Sousse
Mouvement de la réforme et de la justice sociale MRJS حركة الاصلاح و العدالة الاجتماعية [27] Centrisme
Réformisme
Mustapha Bedri
Mouvement national de la justice et du développement MNJD الحركة الوطنية للعدالة و التنمية [27] Centrisme Mourad Rouissi
Parti de la concorde (Al Wifak) PC حزب الوفاق [31] Centrisme Mustapha Saheb Ettabaâ Partie de l'Alliance républicaine entre avril et [32]
Mouvement du peuple (Echaâb) MP حركة الشعب [33] Socialisme
Panarabisme
Zouhair Maghzaoui (secrétaire général)[34] Scission du Mouvement du peuple qui a rejoint le MPUP
Parti libéral tunisien PLT الحزب الليبرالي التونسي [33] Libéralisme[35]
Laïcité
Mounir Baatour Parti des libéraux tunisiens rebaptisé en 2014[36]
Mouvement de la jeunesse libre de Tunisie MJLT حركة شباب تونس الاحرار [33] Centre gauche Sahbi Mokhtari
Mouvement de l'unité populaire MUP حركة الوحدة الشعبية [33] Socialisme Ahmed Ben Salah (secrétaire général)
Mehdi Tabbakh (porte-parole)
Congrès pour la République CPR المؤتمر من أجل الجمهورية [33] Centre gauche Imed Daïmi Non reconnu à sa fondation le
Parti de la justice et de la liberté PJL حزب العدالة والحرية [37] Libéralisme Souheil Salhi[38] Scission du RCD
Parti de l'avenir pour le développement et la démocratie PADD حزب المستقبل من أجل التنمية والديمقراطية [37] Socialisme scientifique[39] Samih S'himi
Parti unifié des patriotes démocrates[40] (Watad) MOUPAD[41] حزب الوطنيين الديمقراطيين الموحد [37] Marxisme
Panarabisme
Zied Lakhdar
Parti de la dignité pour la justice et le développement PDJD حزب الكرامة من أجل العدالة والتنمية [42] Centre droit Fakhr Ghodhban-Ben Salem
Parti républicain pour la liberté et l'équité PRLE الحزب الجمهوري للحرية والعدالة [43] Centre droit Béchir Fathallah
Parti de la rencontre de la jeunesse libre PRJL حزب اللقاء الشبابي الحر [43] Social-démocratie[44] ? Mohamed Ayari Scission du RCD
Parti de la justice et du développement PJD حزب العدل والتنمية [43] Islamisme Mohamed Salah Hedri
Parti d'avant-garde arabe démocratique PAAD حزب الطليعة العربي الديمقراطي [43] Socialisme
Panarabisme
Kheireddine Souabni Obédience irakienne du Parti Baas
Parti de la dignité et du développement PDD حزب الكرامة والتنمية [43] Centrisme
Islamisme
Abdelwahed Yahiaoui
Parti de la lutte progressiste PLP حزب النضال التقدمي [43] Marxisme-léninisme Mohamed Lassoued[45]
Parti de la gauche moderne PGM حزب اليسار الحديث [46] Centre gauche Fayçal Zemni Scission de l'UDU puis du MUL
Parti républicain maghrébin PLM الحزب الجمهوري المغاربي [46] Libéralisme Mohamed Bouebdelli
Parti populaire pour la liberté et le progrès PPLP الحزب الشعبي للحرية والتقدم [46] Socialisme Jelloul Azzouna Scission du PUP
Parti des forces du 14 janvier 2011 PR14 حزب قوى الرابع عشر من جانفي 2011 [46] Centre gauche[47] Wahid Dhiab Basé à Sfax
Al Majd AM حزب المجد [48] Centrisme Abdelwahab El Hani[49]
Mouvement de la dignité et de la démocratie MDD حركة الكرامة و اليمقراطية [50] Centrisme
Libéralisme
Mohamed Ghammadh
Front populaire unioniste FPU الجبهة الشعبية الوحدوية [51] Marxisme
Panarabisme
Amor Mejri Scission du PDP
Justice and Development Party[52] JDP حزب العدالة والتنمية [51] Islamisme Abderrazak Belarbi
Parti de la dignité et de l'action PDA حزب الكرامة و العمل [51] Centrisme Mohamed Adel Hentati
Parti du travail tunisien[53] PTT حزب العمل التونسي [54] Centre gauche Ali Romdhane
Amal Tounes AT أمل تونس [54] Centrisme Selma Elloumi
Mouvement de la vertu MV حركة الفضيلة [55] Centre droit Ramzi Khelifi Scission du PVP
Parti du peuple pour la patrie et la démocratie PPPD حزب الشعب من أجل الوطن والديمقراطية(حشود)[56] [55] Socialisme scientifique Zine El Abidine El Ouertatani[56]
Mouvement citoyenneté MC حركة مواطنة [55] Centre droit
Écologisme
Ameur Jeridi
Union patriotique libre[57] UPL الاتحاد الوطني الحر [55] Centrisme
Libéralisme
Slim Riahi
Parti de la responsabilité nationale PRN حزب المسؤولية الوطنية [55] Zouhair Harbaoui
Parti démocratique pour la justice et la prospérité PDJP الحزب الديمقراطي للعدالة والرخاء [55] Mourad Khemiri[58]
Mouvement de la démocratie et du développement MDD حركة الديمقراطية والتنمية [59] Centre droit
Libéralisme
Abderrahman Bahloul Donne lieu au Mouvement Nour pour la démocratie et le développement
Parti de la modernité PM حزب الحداثة [60] Centrisme Abderraouf Baâzaoui Basé à Kairouan, formé par des cadres de l'ancien RCD
Congrès démocratique social CDS المؤتمر الديمقراطي الاجتماعي [61] Centre droit Houcine Mhamdi Scission de l'ancien RCD
Courant Al Ghad CAG تيار الغد [61] Centrisme Khélifa Ben Salem et Samir Maghraoui Formé par des cadres de l'ancienne mouvance présidentielle
Parti de la jeunesse libre PJL حزب الشباب الحر [61] Centrisme[62] Faouzi Ben Jannet Formé par des cadres proches de l'ancien RCD
Parti démocrate-social de la nation PDSN حزب الأمة الديمقراطي الإجتماعي [63] Marxisme
Panarabisme
Moncef Chebbi Scission de l'UDU
Jeunesse de la Tunisie de demain JTD شباب تونس الغد [63] Hosni Tayeb
Mouvement pour la culture et de la pluralité MCP حركة الثقافة و التنوع [63] Centre gauche Ali Abidi Scission du PCT
Cadres de l'ancien RCD
Parti des conservateurs progressistes PCP حزب المحافظين التقدميين [63] Islamisme
Réformisme
Hechmi Hamdi Scission d'Ennahdha, remplace la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement et donne lieu au Courant de l'amour
Parti de la culture et du travail PCT حزب الثقافة و العمل [63] Gauche
Panarabisme
Belgacem Hassen Scission du PDP
Appel républicain AR النداء الجمهوري [63] Centrisme Mahmoud Ben Ouaghram Ancien Front tunisien de salut national fondé en 1990
Parti du Néo-Destour PND الحزب الدستوري الجديد [63] Centre gauche Ahmed Mansour Anciens magistrats et hauts cadres de l'administration
La Voie tunisienne PVT حزب المسار التونسي [64] Social-libéralisme Lotfi Bousnina
Parti tunisien PT الحزب التونسي [65] Libéralisme Myriam Mnaouer
Parti de la nation pour la liberté et la justice PNLJ حزب الأمة للحرية و العدالة [66] Laïd Habbachi
Parti libre populaire et démocrate PLPD الحزب الحر الشعبي الديمقراطي [66] Abdesselem Ghidoussi
Parti de la souveraineté au peuple PSP حزب السيادة للشعب [67] Khaled Chabbah Basé à Sousse
Parti pionnier PP حزب الريادة [67] Centrisme
Libéralisme
Mourad Ben Tourkia
Parti tunisien de la nation PTN حزب الأمة التونسي [67] Centrisme
Islamisme
Abdesselem Ferjani Basé à Menzel Bourguiba
Parti des valeurs et de prospérité PVP حزب القيم و الرقي Centre droit Mourad Mrikeche
Parti de la rencontre destourienne PRD حزب اللقاء الدستوري [68] Centrisme Sami Chabrak Scission du Parti réformiste destourien
Union des forces citoyennes tunisiennes UFCT اتحاد قوى المواطنة التونسية [69] Centrisme (défense des émigrés) Moez Ben Amor Ben Ali Basé à Sousse
Parti de l'unité PU حزب الوحدة [69] Centrisme Béchir Rouissi
Mouvement de la lutte patriotique MLP حركة النضال الوطني [70] Panarabisme Youssef Aloui
Parti démocrate libéral PDL الحزب الديمقراطي الليبيرالي [71] Centrisme
Libéralisme
Taoufik Adouni
Mouvement afro-méditerranéen MAM الحركة الإفريقية المتوسطية [71] Centre gauche Ridha Ben Aissa
Parti pirate tunisien PPT حزب القراصنة التونسي [72] Droit à l'information
Vie privée
Politique sociale
Sleheddine Kchouk Basé à Bizerte
Parti de l'intégrité et de la justice PIJ حزب الأمانة و العدالة [73] Centrisme Kamel Ezzine
Al Assalah (L'Authenticité) AA الأصالة [73] Salafisme Mouldi Ali El Moujahid Basé à Médenine
Al Amen AA الأمان [74] Centrisme Lazhar Bali Issu de la fusion de l'ANPP, du PTEK et d'AA[75]
Front de la réforme FR جبهة الاصلاح [76] Salafisme Mohamed Khouja
Parti Ethawabet PE حزب الثوابت [77] Centre droit Chokri Hermassi
Voie démocratique et sociale (Al Massar) VDS المسار الديمقراطي الإجتماعي [78] Centre gauche Samir Taïeb (secrétaire général)[79] Issu de la fusion du ME[80], du PTT[81] et d'indépendants du PDM
Front national tunisien FNT الجبهة الوطنية التونسية [82] Centrisme Chaker Aouadhi
Parti pirate PP حزب القراصنة [83] Libéralisme
Anarchisme
Direction collégiale[84]
Al Joumhouri (Parti républicain) PR الحزب الجمهوري [11] Maya Jribi Issu de la fusion du PDP, du PR, d'AT, d'AI, du MB et du PJSD[85]
Parti de la réforme et de la transparence PRT حزب الإصلاح و الشفافية [86] Centrisme Mustapha Bouaouaja (ancien PUP) Basé à Sfax
Verts socialistes maghrébins VSM الخضر الإشتراكيون المغاربيون [87] Écologisme
Socialisme
Ali Khechine Basé à Sousse
Parti des conservateurs tunisiens PCT حزب المحافظين التونسيين [88] Conservatisme
Nationalisme
Ahmed Touati
Parti pactes et stratégies de développement PPSD حزب عهود و استراتيجيات التنمية [89] Écologisme
Socialisme
Ridha Zhani Basé à Kairouan
Nidaa Tounes NT نداء تونس [90] Centrisme Béji Caïd Essebsi Destouriens et cadres de l'ancien RCD, anciens communistes et marxistes léninistes, hommes d'affaires
Courant libéral réformateur CLR التيار التحرري الإصلاحي [91] Libéralisme
Réformisme
Adel Zitouni
Voix des agriculteurs VA صوت الفلاحين [91] Corporatisme Fayçal Tbini Basé à Bou Salem
Al Badil Athaouri ABA البديل الثوري [91] Centre gauche Béchir Tenjal Basé à Sousse
Hizb ut-Tahrir HuT حزب التحرير [92] Fondamentalisme
Islamisme
Ridha Belhaj Non reconnu lors d'une première demande le [37]
Hizb Al Rahma HAR حزب الرحمة [93] Salafisme Saïd El Jaziri
Parti tunisien de la prospérité PTP حزب الرفاه التونسي [94] Salafisme Mohamed Feki Basé à Sfax
Favorable à la réinstauration de la bigamie
Mouvement de la construction maghrébine MCM حركة البناء المغاربي [95] Centrisme Noureddine Khatrouchi
Parti de la nation arabe et islamique PNAI حزب الأمة العربية الإسلامية [96] Panarabisme
Islamisme
Lamine Brahmi
Mouvement Wafa MW حركة الوفاء [97] Centre droit Abderraouf Ayadi Scission du Congrès pour la République
Ettakatol al-Chaâbi men ajl Tounes ECT التكتل الشعبي من أجل تونس [97] Centrisme Moncef Louhichi Basé à Sousse
La Tunisie de demain LTD تونس الغد [97] Centrisme Ali Ben Mabrouk Aïfa Basé à Sousse
Parti de l'emploi et du développement PED حزب التشغيل و التنمية [98] Centrisme Mourad Ben Fatima
Choura démocrate tunisien CDT حزب الشورى الديمقراطي التونسي [99] Centre droit Hatem Zayeni Basé à Sfax
Mouvement du 14-Janvier pour le renouvellement MJJR حركة شباب 14 جانفي للتجديد [100] Centrisme Zouhayer Kortli
Parti des libertés et des droits de l'homme PLDH حزب الحريات و حقوق الإنسان [101] Centrisme Khalil Mâaoui Fondé en 1998, basé à Soliman
Al Qotb (Le Pôle) AQ القطب [94] Gauche Riadh Ben Fadhel (coordinateur général)[102]
Ligue de la gauche ouvrière LGO رابطة اليسار العمالي [103] Extrême gauche Nizar Amami Attaché au marxisme-léninisme originel
Parti originalité et progrès POP حزب الأصالة و التقدم [104] Centrisme Mohsen Tlili Fondateurs originaires du gouvernorat de Kasserine
Mouvement des Almoravides - Tunisie MAT حركة المرابطين بتونس [105] Panarabisme Béchir Essid Fondateur issu du Mouvement du peuple
Parti Elkadehine en Tunisie PET حزب الكادحين بتونس [106] Extrême gauche Ferid Alibi Adepte du trotskisme, il décide en compagnie du Parti de la lutte progressiste de boycotter les élections
Parti Elghad PE حزب الغد [107] Panarabisme Amor Chahed[108]
Parti Assahoua PA حزب الصحوة [109] Centrisme Rachid Azouz et Chadli Ben Mustapha
Mouvement Jeunesse MJ حركة الشباب [110] Islamisme Basé à Sfax
Pétition populaire (Courant de la réforme nationale) PP )العريضة الشعبية (تيار الاصلاح الوطني [111] Populisme Mohamed Dhibi Parti formé de dissidents de l'ancienne formation politique de Hechmi Hamdi qui ont refusé d'adhérer au Courant de l'amour
Alliance démocratique AD التحالف الديمقراطي [112] Centre gauche Mohamed Hamdi Scission de représentants du PDP qui ont refusé la fusion dans le cadre d'Al Joumhouri
Le Sauvetage LS الانقاذ [113] Centre gauche Saber Ben Ammar
Parti d'action et de réforme PAR حزب العمل و الاصلاح [114] Centrisme Naoufel Sassi
Courant démocrate CD التيار الديمقراطي [115] Social-démocratie Mohamed Abbou Dissidence du CPR
Mouvement Tunisie de l'avenir MTA حركة تونس المستقبل [116] Socialisme Marouen Sbai
Hizb Al Oumma HAO حزب الأمة [116] Islamisme Seifeddine Lajili
Mouvement du Tunisien pour la liberté et la dignité MTLD حركة التونسي للحرية و الكرامة [117] Centrisme Mohamed Ayachi Ajroudi Parti constitué autour de membres de la constituante mais un seul continue d'en faire partie
Parti de l'union pour la justice et le travail PUJT حزب الوحدة للعدل و العمل [118] Saddam Faleh
Parti Tunisie libre PUJT حزب تونس الحرة [119] Centrisme Mohamed Fayçal Kamel
Courant populaire CP حزب تونس الحرة [120] Panarabisme Zouhair Hamdi Parti fondé par Mohamed Brahmi
Mouvement destourien MD الحركة الدستورية [121] Centrisme Hamed Karoui Parti se présentant comme la continuité du RCD
Mouvement d'unification islamique de Tunisie MUIT حركة التوحيد الاسلامي التونسي [122] Salafisme Basé à Gafsa
La Voix du peuple VP حركة التوحيد الاسلامي التونسي [123] Centrisme Lotfi Ben Mahmoud
Initiative destourienne démocratique IDD [124] Centrisme Kamel Morjane Issu notamment de la fusion de LI[125], d'AWAH[126], du PUR[127], du ZAY[128], du PLJD[129]
Parti du Mouvement de la république PMR حزب حركة الجمهورية [130] Centrisme Sami Laâbidi Obtient l'adhésion de quatre constituants
Tendance nationale pour la justice TNJ الاتجاه الوطني للعدل [131] Centrisme Taïeb El Abdi
Conseil national pour la démocratie et le développement CNDD المجلس الوطني للديمقراطية و التنمية [132]
Tunisie pour tous TPT تونس للجميع [133] Centre gauche Abdelhamid Hammami
Parti du changement PC حزب التغيير [134] Larbi Bennis Basé à Nabeul
Tounes baytouna TB تونس بيتنا [135] Centrisme Fethi Ouerfelli
Mouvement Tunisie démocratie pour tous MTDPT حركة تونس الديمقراطية للجميع [136] Centrisme Jamel Ben Jemia
Force ouvrière FO القوة العمالية [137] Gauche Takieddine Toujani
Front du 17 décembre pour le développement F17 جبهة 17 ديسمبر للتنمية [138] Gauche Faouzi Saïdi Basé à Sidi Bouzid
Parti de la construction nationale PCN حزب البناء الوطني [139] Islamisme Riadh Chaïbi Dissidence d'Ennahdha
Parti de la voix du peuple tunisien PVPT صوت الشعب التونسي Centrisme Larbi Nasra Obtient l'adhésion de six membres de la constituante
Parti des démocrates sociaux PDS حزب الديمقراطيين الاجتماعيين [140] Social-démocratie Ahmed Khaskhoussi Nouvelle appellation du clan Khaskhoussi du Mouvement des démocrates socialistes
Mouvement du printemps arabe pour réaliser la souveraineté économique MPARSE حركة الربيع العربي لتحقيق السيادة الاقتصادية Centrisme Salem Ajroud Formé de technocrates
Mouvement du 17 décembre pour la dignité et la liberté M17 حركة 17 ديسمبر للكرامة و الحرية Centre droit Farhat Bouazizi
Parti du congrès populaire PCP حزب المؤتمر الشعبي Centre droit Salem Chaïbi[141]
Parti de la jeunesse pour la révolution et la liberté PJRL حزب الشباب للثورة و الحرية Centre gauche Ridha Ben Tili Ne s'est manifesté que lors de la candidature de son président à l'élection présidentielle de 2014
Parti de la Tunisie unie PTU حزب تونس الموحدة Centre gauche Nizar Hammami Se présente aux élections législatives de 2014 sous le nom d'Appel de Carthage
Parti islamiste tunisien PIT الحزب الاسلامي التونسي Islamisme (orthodoxe) Taïeb Smati
Parti de l'appartenance démocratique PAD حزب الانتماء الديمقراطي Libéralisme Boujemâa Yahyaoui Basé à Gafsa, son fondateur a été élu en 2009 à la Chambre des députés sur les listes du Parti social-libéral
Parti Tounes Ezzaytouna PTZ حزب تونس الزيتونة Islamisme
(Wahhabisme)
Adel Almi Fondateur de l'Association de promotion de la vertu et de prévention du vice d'inspiration wahhabite, Almi la transforme en un parti qui ne réussit à constituer qu'une seule liste pour les élections législatives de 2014 à Kébili, renforcée par Almi lui-même ; il s'est également porté candidat à la présidentielle mais sans parrainage
Mouvement national tunisien MNT الحركة الوطنية التونسية Gauche
Populisme
Touhami Abdouli[142] Dissidence d'Ettakatol
Mouvement des destouriens libres MDL حركة الدستوريين الأحرار Centrisme Taoufik Ben Khoud Issu de la fusion du PLDT, d'Al-Watan, du MRT, de l'UNB, du PLD et l'APT[143], ne réussit pas à se frayer une place parmi les partis destouriens et ne constitue qu'une seule liste pour les élections de 2014
Parti de la réconciliation PR حزب المصالحة [144] Islamisme
Centrisme
Mohamed Manar Skandarani Son fondateur fut membre d'Ennahdha et conseiller de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem
Mouvement des jeunes Tunisiens MJT حركة الشباب الوطني التونسي [145] Centre gauche Malek Sayhi
Parti de l'illumination et du développement PID حزب التنوير و التنمية [145] Centre droit Hassen Ben Hfaïedh Basé à Monastir
Parti de l'indépendance nationale PID حزب الاستقلال الوطني [145] Populisme
Islamisme
Seifallah Bouzaied Parti constitué à partir des comités de protection de la révolution
Hizb el-Harak HH حراك تونس الإرادة [146] Social-démocratie Moncef Marzouki
Machrouu Tounes MPT حركة مشروع تونس [147] Mohsen Marzouk Scission de Nidaa Tounes

Partis en attente de légalisation

En , une trentaine de partis avait déposé une demande[148] mais n'avaient pas encore été légalisés. Parmi eux se trouvent le Parti de la liberté et de la solidarité (Mohamed Salah Kasmi)[149].

Partis non légalisés

En , 162 partis avaient déposé une demande qui s'est vue rejetée par le ministère de l'Intérieur[150] dont :

Un parti, les Démocrates libres (حزب الديمقراطيين الأحرار), refuse de demander un visa car la loi a été rédigée sous le régime de Ben Ali[151].

Partis disparus

Partis politiques légalisés après la révolution
Nom Acronyme Nom original Date de légalisation Orientation politique Dirigeant Notes
Al-Watan AW حزب الوطن [152] Centrisme Mohamed Béchir Mhalla Scission du RCD, scindé en deux : Al-Watan de Mohamed Béchir Mhalla qui rejoint le Mouvement des destouriens libres et Al Watan Al Horr de Mohamed Jegham qui rejoint l'Initiative nationale destourienne
Parti de la liberté et du développement PLD حزب الحرية و التنمية [33] Centrisme Badreddine Rabaii Rejoint le Mouvement des destouriens libres
Parti de la jeunesse pour la révolution et la liberté PJRL حزب الشباب للثورة و الحرية [42] Centre droit Hamadi Gaâoud Aucune activité depuis sa création, semble avoir rejoint le Mouvement des unionistes libres
Rencontre réformatrice démocratique (Al Liqaa) RRD اللقاء الإصلاحي الديمقراطي [46] Islamisme
Réformisme
Khaled Traouli[153] Rejoint le Congrès pour la République
Parti de l'indépendance pour la liberté PIL حزب الإستقلال من أجل الحرية [51] Centrisme Mohamed Lamine Kaouache[154] Scission du RCD, rejoint l'Initiative nationale destourienne
Parti des républicains libres PRL حزب الجمهوريين الأحرار [51] Centre droit Nazih Souaï Parti mort-né car sans activité depuis sa création
Parti de la réforme et du développement PRD حزب الإصلاح و التنمية [51] Centre gauche
Réformisme
Mohamed Koumani Scission du PDP, met fin à ses activités le [155]
Parti de la fidélité pour la Tunisie PFT حزب الوفاء لتونس [54] Social-démocratie Anouar Tahri Basé à Meknassy, aucune activité après les élections de 2011
Mouvement réformateur tunisien[55] MRT الحركة الإصلاحية التونسية [156] Centrisme
Réformisme
Omar S'habou Rejoint le Mouvement des destouriens libres, présidé par S'habou puis démis de ses fonctions après avoir intégré Nidaa Tounes
Parti de la nation culturel et unioniste PNCU حزب الأمة الثقافي الوحدوي [55] Islamisme
Panarabisme
Mohamed Hamdi Basé à Sousse, cesse toute activité avec le départ de son représentant Ibrahim Hamdi ; son président présente une liste indépendante aux élections législatives de 2014
Parti libre destourien tunisien PLDT الحزب الحر الدستوري التونسي[157] [158] Centrisme Fayçal Triki Rejoint le Mouvement des destouriens libres
Tunisie moderne LTM تونس الحديثة [159] Centrisme Mohamed Amine Limam Basé à Ksour Essef, ne s'est jamais manifesté
Mouvement pour la Deuxième République M2R حركة الجمهورية الثانية [159] Centre droit Tarak Mekki Disparaît avec le décès de son fondateur
Mouvement tunisien de l'action maghrébine MTAM الحركة التونسية للعمل المغاربي [159] Centrisme
Islamisme
Mohamed Ennouri Disparu, son fondateur se présente aux élections de 2014 sur les listes du Mouvement Wafa
Parti de la voix de la république PVR حزب صوت الجمهورية [60] Centre droit Abderrazak Cheraït Regroupe des personnalités indépendantes et cadres de l'ancien RCD puis disparaît, son fondateur préside une liste indépendante à Tozeur pour les élections de 2014
Parti progressiste républicain tunisien PPRT الحزب التقدمي الجمهوري التونسي [60] Gauche Mohamed Boukhari Présente une seule liste à Zaghouan en 2011 et ne s'est plus manifesté depuis
Union néo-bourguibienne UNB اتحاد البورقيبية الجديدة [66] Centre droit Mohsen Feki Composé de destouriens et cadres de l'ancien RCD, rejoint le Mouvement des destouriens libres
Parti de l'ouverture et de la fidélité POF حزب الانفتاح و الوفاء [66] Conservatisme Bahri Jelassi Met fin à ses activités le [160]
Parti des avant-gardes PAG حزب الطلائع [67] Son existence s'est limitée à l'annonce de sa création
Parti de l'émancipation et de la modernisation pour la prospérité de la Tunisie PEMPT حزب التحرر و التحديث لإزدهار تونس [67] Son existence s'est limitée à l'annonce de sa création
Parti de l'Alliance PA حزب العهد [161] Centrisme Son existence s'est limitée à l'annonce de sa création
Voix de la volonté VV صوت الإرادة [162] Centrisme Attia Athmouni Scission du PDP mais ne s'est jamais manifesté, son fondateur présentant une liste indépendante à Sidi Bouzid pour les élections de 2014

Notes et références

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  114. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°49, 14 mai 2013
  115. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°65, 30 mai 2013
  116. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°76, 25 juin 2013, p. 4169
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  118. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°98, 15 août 2013, p. 5456
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  120. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°112, 17 septembre 2013
  121. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°117, 28 septembre 2013
  122. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°119, 3 octobre 2013
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  124. « Tunis : fusion entre quatre partis politiques », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  125. L'Initiative (حزب المبادرة) de Kamel Morjane, issue d'une scission du RCD, avait été légalisé le 1er avril 2011.
  126. Al Watan Al Horr de Mohamed Jegham est issu d'une scission d'Al-Watan.
  127. Le Parti de l'unité et de la réforme (حزب الوحدة والإصلاح) de Ezzedine Bouafia avait été légalisé le 19 mai 2011.
  128. Zarkaa Al Yamama (Colombe bleue) de Taoufik Hamza
  129. Le Parti de la liberté pour la justice et le développement (حزب الحرية من أجل العدالة والتنمية) de Hatem Yahyaoui avait été légalisé le 8 mars 2011.
  130. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°145, 3 décembre 2013
  131. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°149, 12 décembre 2013
  132. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°153, 21 décembre 2013
  133. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°2, 4 janvier 2014
  134. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°4, 9 janvier 2014
  135. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°34, 20 mars 2014, p. 1748
  136. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°47, 19 avril 2014, p. 2332
  137. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°47, 8 avril 2014, p. 2333
  138. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°58, 15 mai 2014, p. 2972
  139. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°60, 20 mai 2014, p. 3087
  140. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°72, 17 juin 2014, p. 3750
  141. Salem Chaïbi est toujours en course pour l'élection présidentielle de 2014. Il est toutefois au centre d'une vaste polémique, des associations l'accusant d'avoir obtenu des parrainages fictifs à partir des listes des adhérents de la Caisse nationale de sécurité sociale où il travaille.
  142. Ancien membre du gouvernement Hamadi Jebali, Touhami Abdouli n'admet pas sa non-reconduction dans le gouvernement Ali Larayedh. Il démissionne d'Ettakatol et devient un farouche opposant à la troïka, appelant d'abord à un coup d'État militaire puis rejoignant le Front du salut national. Il émet alors le vœu de rejoindre l'Union pour la Tunisie mais, face au refus momentané de Nidaa Tounes, il constitue des listes de coalition sous le nom de Front du salut national pour les élections de 2014.
  143. Alliance pour la Tunisie (التحالف من أجل تونس) de Karim Missaoui
  144. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°89, 26 juillet 2014
  145. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°102, 26 août 2014
  146. Seif Soudani, « Officialisation d’Al-Irada. Quel avenir pour le parti « anti corruption » ? », sur lecourrierdelatlas.com, (consulté le ).
  147. « Le Mouvement du projet de la Tunisie obtient son visa légal », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
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  154. Kaouache est élu lors du congrès du parti, qui a lieu le 26 mai 2011, en remplacement de Nabil Gorgi.
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  157. Le parti qui a tenu son congrès en juin 2012 a entériné le départ de son président Abdelmajid Chaker qui a rejoint Nidaa Tounes et a supprimé le terme « démocratique » de son nom.
  158. Journal officiel de la République tunisienne - Annonces légales, réglementaires et judiciaires, n°105, 1er septembre 2012
  159. Arrêté du ministre de l'Intérieur du 30 mai 2011, Journal officiel de la République tunisienne, n°40, 3 juin 2011, p. 816-817
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