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Parti des travailleurs (Tunisie)

Le Parti des travailleurs, anciennement Parti communiste des ouvriers de Tunisie (arabe : حزب العمال الشيوعي التونسي) ou PCOT est un parti politique tunisien d'extrême gauche qui, longtemps interdit, est finalement légalisé par décision du gouvernement d'union nationale le [2].

Parti des travailleurs
حزب العمال
Description de cette image, également commentée ci-après
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
(Parti communiste des ouvriers de Tunisie)

(Parti des travailleurs)
Secrétaire général Hamma Hammami
Légalisation
Journal Al Badil
Représentation
Députés (2019)
0 / 217
Informations
Siège 1, rue Chekib-Arsalan
Le Belvédère
1002 Tunis
Site web albadil.info

Historique

Fondé le sous le nom de Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT), il comprend également l'Union de la jeunesse communiste de Tunisie (UJCT), son organisation de jeunesse, et possède le journal Al Badil. Étant clandestin car non reconnu par le pouvoir en place, il ne peut légalement exercer ses activités ; Amnesty International rapporte en 1998 le cas de cinq étudiants condamnés à quatre ans de prison à la suite de manifestations étudiantes, pour appartenance au PCOT.

Sous le régime de Zine el-Abidine Ben Ali, le PCOT est membre de la coalition du 18-Octobre aux côtés du Parti démocrate progressiste, du Forum démocratique pour le travail et les libertés et de certains islamistes.

Le porte-parole du parti et directeur de son journal est Hamma Hammami ; il devient secrétaire général au terme du congrès de juillet 2011[3].

Réunion du PCOT à Ksar Hellal.

Le , Hamma Hammami annonce une nouvelle dénomination pour le PCOT qui devient le Parti des travailleurs tunisiens[4]. Le 7 octobre, le PTT participe à la fondation du Front populaire.

Poids électoral

Année Voix % Rang Sièges Gouvernements
2011 AC 63 652 1,57 % 9e
3 / 217
Opposition

Lors de l'élection de l'Assemblée constituante le , neuf mois après le renversement du régime de Ben Ali, le PCOT obtient trois des 217 sièges à pourvoir. Il s'est présenté dans toutes les circonscriptions électorales, à l'exception de celle du monde arabe ; ses listes portaient le nom d'« Alternative révolutionnaire », sauf à Gafsa (Orientation révolutionnaire), en Italie et aux Amériques (Voie révolutionnaire).

Le détail de ses résultats est le suivant[5] :

CirconscriptionTête de listeNombre de voix
Tunis 1 Mondher Cherni 2 116
Tunis 2 Radhia Nasraoui 2 803
Ariana Mohamed Habib Belhaj 1 665
Ben Arous Rafika Rekik 3 104
La Manouba Hammadi Zoghbi 1 947
Zaghouan Mustapha Belhaj Youssef 2 415
Nabeul 1 Hamma Makni 3 769
Nabeul 2 Senda Messaoud 2 553
Bizerte Habib Kaoueche 2 409
Jendouba Mohamed Salah Mannaï 1 790
Béja Anis Kahia 2 362
Le Kef Taoufik Yahyaoui 2 350
Siliana Hattab Barakati (élu) 3 854
Kairouan Fethi Letayef (élu) 2 731
Sousse Souheil Medimagh 2 100
Monastir Abdelmoumen Belâanes 2 294
Mahdia Mohamed Sioud 1 766
Sfax 1 Ahmed Essefi (élu) 5 306
Sfax 2 Chafik Ayadi 2 437
Sidi Bouzid Lazhar Gharbi 1 669
Kasserine Kamel Messaoudi 2 309
Gafsa Ammar Amroussia 2 753
Tozeur Ali Habib 347
Kébili Hédi Bouaziz 964
Gabès Hfaïedh Hfaïedh 887
Médenine Habib Zammouri 1 316
Tataouine Hanène Ferjani 185
France 1 Adel Thabet 1 806
France 2 Samir Hammouda 937
Allemagne Raouf Ghali 310
Italie Riadh Zaghdane 192
Amériques et reste de l'Europe Ramzy Messaoudi 206
Total 32 listes 63 652 (1,57 %)
  • Hamma Hammami.
    Hamma Hammami.
  • Ammar Amroussia.
    Ammar Amroussia.
  • Ahmed Seddik.
    Ahmed Seddik.
  • Abdelmoumen Belanes.
    Abdelmoumen Belanes.

Notes et références

  1. « Le Parti des travailleurs au gouvernement : « Touche pas aux protestations sociales !» », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  2. « Sept nouveaux partis politiques autorisés », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  3. « À la gloire du communisme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur letemps.com.tn, .
  4. « Le Parti des travailleurs tunisiens, nouvelle dénomination du PCOT »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur shemsfm.net, .
  5. (ar) « Procès-verbaux des instances régionales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur isie.tn.

Voir aussi

Liens externes

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