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Paralepistopsis acromelalga

Clitocybe tortionnaire japonais

Clitocybe acromelalga
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Clitocybe acromelalga, rĂ©coltĂ© dans une plantation de bambous (Phyllostachys bambusoides), mĂȘlĂ©e d'Acer palmatum, de Cryptomeria japonica et de Zelkova serrata Ă  Niigata au Japon.

EspĂšce

Paralepistopsis acromelalga
(Ichimura) Vizzini, 2012[1]

Synonymes

  • Clitocybe acromelalga Ichimura[2]

Paralepistopsis acromelalga, plus connu sous son basionyme : Clitocybe acromelalga est une espĂšce de champignons basidiomycĂštes de la famille des Tricholomataceae. Sa spore apparaissant lisse sous le microscope optique dans le bleu coton, il est rattachĂ© Ă  la section Gilvaoideae du genre Clitocybe, avant d'ĂȘtre proposĂ© en 2012 pour le nouveau genre Paralepistopsis[3]. Longtemps considĂ©rĂ© endĂ©mique du Japon, oĂč il est dĂ©crit depuis le IXXe siĂšcle, puis signalĂ© en CorĂ©e, il pousse gĂ©nĂ©ralement au pied des bambous. NommĂ© en japonais ăƒ‰ă‚Żă‚”ă‚”ă‚ł, « Doku sasako » (= Poison des Sasa, les « Bambous nains ») ou ăƒ€ă‚±ăƒ‰ă‚­ăƒł, « YakĂ©do-kin » (= Champignon aux brĂ»lures).

TrĂšs toxique, ce champignon surnommĂ© par Romagnesi « le champignon tortionnaire japonais[4] » provoque un syndrome spectaculaire et unique en Mycotoxicologie : le syndrome acromĂ©lalgien[5] - [6] qui se manifeste par des ƓdĂšmes et sensations de brĂ»lures trĂšs douloureuses aux extrĂ©mitĂ©s des articulations des quatre membres, doigts et orteils. En 1996, une espĂšce voisine, le Clitocybe Ă  bonne odeur (Clitocybe amoenolens) dĂ©crit du Maroc par G. Malençon, a Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©e en France occasionnant des symptĂŽmes similaires et voisine d'un point de vue taxinomique et toxicologique, puis en Italie et en Turquie. Toutes deux sont anatomiquement proches du LĂ©piste comestible, le Clitocybe inversĂ©.

Description

Chapeau[4] - [7] - [8] de 4 Ă  cm de diamĂštre, plan-convexe, puis plan-concave, brusquement dĂ©primĂ© au centre en ombilic de 1–3 cm de diamĂštre et 6–9 mm de profondeur, irrĂ©gulier-lobĂ© chez les spĂ©cimens cespiteux, rĂ©gulier et circulaire par ailleurs ; revĂȘtement pilĂ©ique hygrophane, lisse et brillant sous la pluie, puis mat Ă  subveloutĂ© en sĂ©chant, d'un agrĂ©able jaune orangĂ© Ă  ocre foncĂ© par imbibition, roux orangĂ© au disque, parsemĂ© de guttules brun-roux vers le centre et vers l'ombilic, bientĂŽt rompu en crevasses concentriques en sĂ©chant ; marge lisse, longtemps enroulĂ©e, finalement dĂ©roulĂ©e et rĂ©curvĂ©e dans la vieillesse, restant pĂąle, couverte d'une pruine blanchĂątre Ă©paisse recouvrant parfois tout le chapeau des jeunes spĂ©cimens ; marginelle blanche, crĂ©nelĂ©e-festonnĂ©e.

Lames[4] - [7] - [8] serrées, jusqu'à 15 lames par cm à la marge et autant de lamellules, larges de 2-3 mm, non séparables, décurrentes-pentues, rarement fourchues, crÚme orangé pùle. Sporée fraßche : blanchùtre (lb, code Romagnesi 1967[9]).

Pied[4] - [7] - [8] 3-6,5 x 0,7-1,3 cm, atténué à la base mais subclavé chez les spécimens cespiteux, couvert de fibrilles longitudinales concolores au chapeau, pruineux au sommet comme à la marge piléique, plein puis fistuleux ; mycélium affleurant la surface du sol, agglomérant la litiÚre.

Chair[4] - [10] - [8] mince, environ 3 mm d'Ă©paisseur, tendre et blanchĂątre dans le chapeau, crĂšme jaunĂątre pĂąle sous le revĂȘtement pilĂ©ique, avec un hypophylle cafĂ©-au-lait, plus ferme et lavĂ©e de roussĂątre dans le cortex du pied ; odeur nette et fruitĂ©e, plus ou moins agrĂ©able. Saveur fongique-amariuscule (rappelant le shiitakĂ© ?), vite contaminĂ©e par l'odeur.

Spores[7] - [8] 3,2-4,20-5,1 x 2,6-3,17-3,7 ”m, Q = 1,32, V = 45 ”m3, ovo-elliptiques à subglobuleuses, lisses en microscopie optique, à apicule tronqué, proéminent jusqu'à 0,5 ”m de longueur ; paroi organisée en 2 couches, la couche interne épaisse d'environ 0,2 ”m et non cyanophile, la couche externe trÚs mince et légÚrement cyanophile ; contenu généralement uniguttulé, hyalin, cytoplasme légÚrement cyanophile ; spores en majorité [4]uninucléées, mais quelques spores à 2 noyaux çà et là (probablement issues de basides bisporiques).

Basides[10] - [8] 18-30 x 4-5,5 ”m, cylindro-clavĂ©es Ă  lĂ©gĂšrement ventrues, Ă  base souvent amincie, la plupart Ă  4 stĂ©rigmates dressĂ©s longs de 3-4 ”m, quelques basides bisporiques Ă©parses ; contenu Ă  nombreuses gouttelettes lipidiques pluriĂ©tranglĂ©s jaunĂątres. Basidioles cylindroclavĂ©es banales. Des articles cystidioĂŻdes Ă©pars, fusiformes ou pluriĂ©tranglĂ©s sont visibles sur l'arĂȘte et les faces.

Sous-hymĂ©nium[7] - [8] filamenteux banal pour le genre, Ă©pais d'environ 15 ”m, Ă  hyphes grĂȘles x 3,5-4,5 ”m. Trame rĂ©guliĂšre sur la moitiĂ© de la lame (vers l'arĂȘte), d'Ă©paisseur moyenne 60-100 ”m, Ă  hyphes x 5-9 ”m peu ramifiĂ©es et Ă  peu prĂšs parallĂšles. Hypophylle de mĂȘme structure que le mĂ©diostrate, Ă©pais d'env. 30 ”m. RevĂȘtement pilĂ©ique trĂšs mince, Ă  hyphes x 2-5 (7) gin, grĂȘles, cylindracĂ©es Ă  irrĂ©guliĂšrement digitĂ©es-ramifiĂ©es Ă  extrĂ©mitĂ©s obtuses ; puis lĂ©gĂšrement gĂ©lifiĂ© et localement redressĂ© en ixotrichoderme dĂ©sorganisĂ©. Hypoderme trĂšs mince et peu diffĂ©renciĂ©, Ă©pais de 15-30 ”m, hyphes x 3,5-5 ”m, Ă  peu prĂšs parallĂšles.

Pigmentation[11] - [8] : pigment pariétal jaune terne partout, parfois trÚs légÚrement incrustant ; pigment intracellulaire jaune d'or abondant dans l'hypoderme et le suprapellis, mais soluble dans KOH 5 %.

RevĂȘtement du pied Ă  poils abondants dans la partie supĂ©rieure, 10-20 x 2,5-3,5 ”m, Ă  paroi mince, cylindracĂ©s, pluriĂ©tranglĂ©s ou onduleux, les plus courts souvent irrĂ©guliĂšrement renflĂ©s ou couchĂ©s[7] ;

Distribution

Au Japon, son aire de rĂ©partition a pour centre les dĂ©partements de Fukui, Ishikawa et Niigata, autour desquels elle s’étend largement puisqu’on le trouve jusque dans les dĂ©partements de Shiga, KyĂŽto, Yamagata et Miyagi[12] - [6] - [13] - [14].

Le champignon aux brĂ»lures pousse du mois de septembre au mois de novembre, au-dessus de 200 m, surtout sur des sols pentus orientĂ©s Ă  l’ouest, dans l’humus, sous des bambous, l'Orme du Caucase et les CamĂ©lias[12] - [6] - [13] - [14].

Position taxinomique et comparaison

Clitocybe acromelalga ressemble par son aspect et sa couleur Ă  des espĂšces comestibles proches de Lepista inversa et de Clitocybes comme Lepista flaccida, Armillaria mellea et Lactarius sanguifluus. Clitocybe acromelalga se caractĂ©rise par ses lames dĂ©currentes, sa chair facile Ă  fendre longitudinalement, la prĂ©sence de feuilles mortes agglomĂ©rĂ©es Ă  la base du pied au moment de la rĂ©colte, et par la proximitĂ© de bambous[8] - [12] - [6] - [15] - [16] - [14].Clitocybe acromelalga s'insĂšre parfaitement dans la section Gilvaoideae, au voisinage de C. gilvaoides et C. gracilis. Les spores, bien qu'un peu plus petites, sont du mĂȘme type que celles de C. amoenolens, et l'aspect macroscopique, l'odeur et la structure du revĂȘtement pilĂ©ique sont trĂšs voisines de ce dernier. Cependant, outre les diffĂ©rences morphologiques dĂ©jĂ  repĂ©rĂ©es par Miyauchi (1998), deux diffĂ©rences majeures sĂ©parent C. acromelalga de C. amoenolens :

  • le sous-hymĂ©nium est emmĂȘlĂ© et ramifiĂ© chez C. amoenolens, filamenteux peu ramifiĂ© chez C. acromelalga ;
  • les hyphes Ă  contenu jaunĂątre, abondantes chez C. amoenolens, sont absentes de la chair de C. acromelalga.

Les auteurs japonais ne signalent pas l'odeur de C. acromelalga, que D. Guez. qualifie de « fruitée, aromatique ». Ichimura (1918) indique « Smell not marked », ce que plusieurs auteurs ont pu interpréter comme une absence d'odeur[8].

Syndrome acromélalgien

Cette espĂšce provoque, trois jours environ aprĂšs ingestion, une Ă©rythermalgie (rougissement et Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature) des extrĂ©mitĂ©s (doigts, orteils, pĂ©nis) avec paresthĂ©sie (sensation de fourmillement) et ƓdĂšmes, puis des douleurs aiguĂ«s sous forme de sensations de brĂ»lures intolĂ©rables, rĂ©alisant une vĂ©ritable torture au fer rouge, rĂ©sistant aux antalgiques, mais temporairement soulagĂ©es par l'eau glacĂ©e. La marche, le sommeil et peu Ă  peu tous les actes de la vie normale Ă©tant empĂȘchĂ©s ou perturbĂ©s, l'hospitalisation est nĂ©cessaire. Les troubles, gĂ©nĂ©ralement non mortels, rĂ©gressent lentement au bout de plusieurs mois : trois Ă  six mois pour la douleur et jusqu'Ă  un an pour les paresthĂ©sies[17].

Principes toxiques

Une douzaine de toxines ont Ă©tĂ© isolĂ©es par les chimistes japonais, dont des acides aminĂ©s proches de l'acide kaĂŻnique, agoniste du glutamate, l'acide acromĂ©lique A et B, la clitidine et la clithionĂ©ine. La teneur par kilogramme est pour l'acide acromĂ©lique A de 6,8 Â”g/kg, pour l'acide acromĂ©lique B de 2,5 Â”g/kg et pour la clitidine de 190 Â”g/kg[18] - [19] - [20].

Les principes toxiques du champignon tortionnaire japonais sont restĂ©s longtemps inconnus. Les cas se multipliant, on remarqua que les personnes ayant consommĂ© ces champignons impunĂ©ment ou n'ayant eu que des troubles bĂ©nins, Ă©taient celles qui les avaient laissĂ© tremper pendant plus de six heures avant de les manger en soupe, ou encore celles qui, en ayant fait une soupe, n’avaient consommĂ© que les champignons, sans la boire[18] - [19] - [20].

Ceci donnait Ă  penser que la toxine Ă©tait, d’une part hydrosoluble, et d’autre part, capable de rĂ©sister Ă  l’ébullition. En analysant l’eau dans laquelle avaient macĂ©rĂ© ces champignons, on a d’abord extrait du D-mannitol, puis K. Konno, S. Tono-oka et al. parviennent Ă  isoler certains des composants du Clitocybe acromelalga, et dont ils rĂ©ussissent en partie la synthĂšse[18].

ParallĂšlement, Nakajima et son Ă©quipe isolent Ă©galement la clitidine, qui sera la premiĂšre substance identifiĂ©e. Elle est altĂ©rĂ©e quand on la chauffe en milieu alcalin, et stable en milieu acide. Le dĂ©rivĂ© amide de la clitidine a Ă©tĂ© obtenu par synthĂšse, son existence en tant que composant naturel dans le champignon reste encore Ă  dĂ©montrer. On pense qu’il est le prĂ©curseur de la clitidine, qui se dĂ©compose dans l’eau, et quand elle est chauffĂ©e Ă  100 °C pendant cinq minutes, 100 % des dĂ©rivĂ©s amides sont transformĂ©s en clitidine[21] - [19] - [20]. À 70 °C, seulement 70 % de ces dĂ©rivĂ©s sont transformĂ©s, et aucune transformation n’a lieu si l’eau est laissĂ©e 24 h Ă  tempĂ©rature ambiante. Si la forme dĂ©rivĂ©e existe bien dans le champignon, on suppose que c’est le procĂ©dĂ© d’extraction qui le transforme en clitidine.

Les acides acromĂ©liques A et B sont des acides aminĂ©s dont on n'a pu extraire que des quantitĂ©s infimes. Ils sont hydrosolubes et fixĂ©s par le charbon actif. Ils ont Ă©tĂ© rĂ©cemment synthĂ©tisĂ©s et leur fort pouvoir dĂ©polarisant a pu ĂȘtre mis en Ă©vidence. La clithionĂ©ine est un acide aminĂ© (bĂ©taĂŻne) comportant un radical (CH3)3N, Ă©galement hydrosoluble et fixĂ© par le charbon actif[19] - [20].

On ne sait pas encore clairement lesquelles de ces substances sont responsables des troubles. Les inoculations faites dans la cavitĂ© abdominale des souris montrent que l'acide acromĂ©lique est le plus toxique, suivi de la clitidine et la clithionĂ©ine. D'aprĂšs ces tests, on estime la dose lĂ©tale pour la clitidine Ă  50-100 mg/kg et Ă  16 mg/kg pour son dĂ©rivĂ© amide synthĂ©tique. La toxicitĂ© varie selon les espĂšces animales : une solution Ă  10 % de Clitocybe acromelalga en injection sous-cutanĂ©e provoque la mort pour une dose de 40 ml/kg chez la grenouille rousse et le cobaye, 30 ml/kg chez la souris et 200 ml/kg chez le rat, alors que le lapin rĂ©siste mĂȘme Ă  des doses supĂ©rieures Ă  200 ml/kg[19] - [20].

Notes et références

  1. (en) Alfredo Vizzini et Enrico Ercole, « Paralepistopsis gen. nov. and Paralepista (Basidiomycota, Agaricales) », Mycotaxon, vol. 120, no 1,‎ , p. 253–267 (DOI 10.5248/120.253, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Ichimura T., 1918 — « A new poisonous mushroom ». Botanical Gazette (Tokyo), vol. 65, p. 109-111.
  3. Vizzini A. et al., Mycotaxon 120: 261. (2012).
  4. Henri Romagnesi, « CuriositĂ© mycologique : un champignon tortionnaire japonais : Clitocybe acromelalga Ichimura », Bulletin trimestriel de la SociĂ©tĂ© Mycologique de France, vol. 105, no 3,‎ , p. 131-132
  5. encore nommé Acrosyndrome ou Erythermalgie des extrémités.
  6. Shirahama K., Hoshi M. & Kuribayashi K. Rapport de 3 cas d'intoxication par le champignon Clitocybe acromelalga Ichimura, notamment les symptÎmes neurologiques et le traitement. 1980, Académie Médicale de Niigata, 94:745-753.
  7. RĂ©coltes examinĂ©es : Nagaoka (dĂ©partement de Niigata, Japon), dans une plantation de bambous (Phyllostachys bambusoides Sieb & Zucc.), mĂȘlĂ©e d'Acer palmatum Thunb. ex Murray, Cryptomeria japonica (L.f.) D. Don et Zelkova serrata (Thunb. ex Murray) Makino, pH de l'humus : 6,5, alt. 100 m, 2 novembre 1999, herb. D. Guez no 99-11-02-1, 2 spĂ©cimens in herbier. P.-A. Moreau (18 spĂ©cimens de tous Ăąges, dont 5 fasciculĂ©s, choisis parmi une cinquantaine de basidiomes poussant en rond de sorciĂšre sur la litiĂšre). MĂȘme station, automne 1998, herb. S. Miyauchi no 98.187, 1 spĂ©cimen conservĂ© Ă  la facultĂ© de pharmacie de Grenoble.
  8. (en) P Moreau, « Analyse taxinomique d'une espĂšce toxique: Clitocybe amoenolens Malençon », Cryptogamie Mycologie, vol. 22, no 2,‎ , p. 95–117 (DOI 10.1016/S0181-1584(01)80003-8, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. GĂ©rard LĂ©vĂȘque, « Logiciel OCRE : analyse colorimĂ©trique des sporĂ©es des russules » [PDF]
  10. RĂ©coltes examinĂ©es (P-A. M.) : Nagaoka (dĂ©partement de Niigata, Japon), dans une petite plantation de bambous (Phyllostachys bambusoides Sieb & Zucc.), mĂȘlĂ©e d'Acer palmatum Thunb. ex Murray, Cryptomeria japonica (L.f.) D. Don et Zelkova serrata (Thunb. ex Murray) Makino, pH de l'humus : 6,5, alt. 100 m, 2 novembre 1999, herb. D. Guez 99-11-02-1, 2 spĂ©cimens in herb. P.-A. Moreau (18 spĂ©cimens de tous Ăąges, dont 5 fasciculĂ©s, choisis parmi une cinquantaine de basidiomes poussant en rond de sorciĂšre sur la litiĂšre). MĂȘme station, automne 1998, herb. S. Miyauchi no 98.187, 1 spĂ©cimen conservĂ© Ă  la facultĂ© de pharmacie de Grenoble.
  11. RĂ©coltes examinĂ©es (P-A. M.) : Nagaoka (dĂ©partement de Niigata, Japon), dans une petite plantation de bambous (Phyllostachys bambusoides Sieb & Zucc.), mĂȘlĂ©e d'Acer palmatum Thunb. ex Murray, Cryptomeria japonica (L.f.) D. Don et Zelkova serrata (Thunb. ex Murray) Makino, pH de l'humus : 6,5, alt. 100 m, 2 novembre 1999, herb. D. Guez no 99-11-02-1, 2 spĂ©cimens in herb. P.-A. Moreau (18 spĂ©cimens de tous Ăąges, dont 5 fasciculĂ©s, choisis parmi une cinquantaine de basidiomes poussant en rond de sorciĂšre sur la litiĂšre). MĂȘme station, automne 1998, herb. S. Miyauchi no 98.187, 1 spĂ©cimen conservĂ© Ă  la facultĂ© de pharmacie de Grenoble.
  12. Miura O. Inflammation des extrémités par ingestion de Dokou-Sassako et étude de ce champignon, Glenzebit 1937, 11:1011-1024.
  13. Imazeki R. & Hongo T. Atlas en couleurs des Champignons du Japon (vol.1). Osaka, 1987, vol.2, 1989, Hoikusha Publ.
  14. Shimizu T., Tono T. & Izawa. M. Champignons, Tokyo 1985, Ed. Ass. IEO-Hikari
  15. Hayakawa K. A propos du Yabou-shiméji. Transactions of Japan Mycological Society, 1974,15:101
  16. Karimai T. & Kobayashi Y. Plantes et Champignons toxiques, Tokyo, 1979, Ed. Hirokawa 84-85.
  17. Nakamura K., Soyama F., Toyama J. & Tateishi K., 1987 — Dokusasako poisoning. Japanese Journal of Toxicology 0 : 35-39.
  18. Konno K, Hashimoto K, Ohfune Y, Shirahama H, Matsumoto T. Acromelic acids A and B neuroexcitatory amino acids isolated from Clitocybe acromelalga. Journal of the American Chemical Society, 1988, 110, 4807-4815.
  19. (en) Philippe F. Saviuc, Vincent C. Danel, Pierre-Arthur M. Moreau et Daniel R. Guez, « Erythromelalgia and Mushroom Poisoning », Journal of Toxicology: Clinical Toxicology, vol. 39, no 4,‎ , p. 403–407 (ISSN 0731-3810, DOI 10.1081/CLT-100105162, lire en ligne, consultĂ© le )
  20. « Mass spectrometric determination of acromelic acid - Ki-no-ko fungi », sur enfantdesarbres.canalblog.com, (consulté le )
  21. (en) Nobuhito Nakajima et Masayuki Ueda, « Nicotinic acid treatment for Paralepistopsis acromelalga intoxication: assessment using magnetic resonance imaging », Clinical Toxicology, vol. 54, no 7,‎ , p. 597–600 (ISSN 1556-3650 et 1556-9519, DOI 10.1080/15563650.2016.1188205, lire en ligne, consultĂ© le )

Bibliographie

  • Daniel Guez, « Aperçu sur la flore mycologique du Japon (premiĂšre publication en français sur le Clitocybe acromelalga en Europe; avec photographie en couleur par Toshiho Ueda, qui permettra Ă  l'un des intoxiquĂ©s de Savoie de reconnaĂźtre le champignon responsable) », Bulletin de la FĂ©dĂ©ration mycologique DauphinĂ©-Savoie, no 116,‎ , p. 12-16.

(en) S. Miyauchi S., « Comparison Clitocybe acromelalga with Clitocybe sp. collected in France », Report of the Nagaoka Unviersity of Technology, sect. Bio-Ingeneering Kamitomioka, Nagaoka, Japan, vol. 1603-1,‎ , p. 1-9.

  • Philippe Saviuc et Pierre-Arthur Moreau, « Intoxications par les champignons : syndromes Ă  latence longue », EMC - Pathologie professionnelle et de l'environnement, vol. 7, no 3,‎ , p. 1-13 (lire en ligne).
  • Philippe Saviuc, « Intoxication par champignons et Ă©rythermalgie », Bulletin d'Information Toxicologique (QuĂ©bec), vol. 15, no 3,‎ , p. 4-7 (lire en ligne).

Liens externes

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