Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach
Le Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach est un musée national, annexe du musée Guimet, situé 19 avenue d'Iéna dans le 16e arrondissement de Paris.
Type |
Musée national |
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Ouverture | |
Dirigeant |
Yannick Lintz [1] (présidente) |
Site web |
Collections | |
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Genre | |
Provenance | |
Époque | |
Nombre d'objets |
300 en exposition |
Label |
Article dédié |
Hôtel d'Heidelbach |
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Construction |
- |
Architecte |
Pays | |
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Région | |
Commune | |
Adresse |
19, Avenue d'Iéna 75116 Paris |
Coordonnées |
48° 51′ 59″ N, 2° 17′ 40″ E |
Construction de l’hôtel particulier
Alfred Heidelbach choisit René Sergent[2] comme architecte, qui est l’auteur du musée Nissim de Camondo.
Histoire de l’hôtel particulier
Après le décès de Madame Heidelbach en 1932, l’hôtel est acquis par la Caisse des dépôts et consignations en 1939. Durant l’Occupation, il sert de caserne aux officiers d’ordonnance de l’hôtel Majestic. Il est attribué à la direction des musées de France en 1947, puis au ministère de l’Éducation nationale en 1955. Jean-François Jarrige, directeur du musée national des Arts asiatiques-Guimet, obtient son attribution pour créer le panthéon bouddhique qu’avait imaginé Émile Guimet de son vivant. Il est rénové puis inauguré en 1991.
Collections
Cette collection est constituée par Émile Guimet lors de son voyage en 1876-1877 à partir des éléments du panthéon bouddhiste japonais. Il y ajouta des éléments chinois pour en faire un parcours didactique. C’est une collection unique en Occident.
- Les cinq grands bouddhas du panthéon bouddhique.
- Statue de Kannon dite « au panier de poisson »
- Amida formant « le sceau de la Concentration ».
- Grand mandala du temple impérial Tôji de Kyoto (détail).
- Grand mandala du temple impérial Tôji de Kyoto (détail).
- Daruma Daishi Bodhidharma.
- Daizuigu Mahapratisar.
- Marici.
- Le Bodhisattva laïc Fu (497-569), protecteur des Bibliothèques tournantes.
- Ingada Sonja.
- Nichiren Shounin.
- Mahamayuri.
- Hachi Dairyuuoo Nagaraja.
Jardin japonais et chashitsu
Le jardin japonais, d’une superficie de 450 m² et le pavillon du thé (chashitsu) sont réalisés pour les 10 ans du panthéon bouddhique. Le pavillon du thé est l’œuvre d’un architecte et d’un maître-charpentier japonais. Le jardin japonais est l’œuvre d’une architecte franco-japonaise. L’ensemble a été financé par des mécènes japonais.
- Le jardin japonais.
- Le jardin japonais.
- Le jardin japonais et le pavillon du thé au fond.
Accès
Ce site est desservi par la station de métro Iéna, et par les lignes 32, 63 et 82 du réseau de bus RATP.
Bibliographie
- Bernard Frank, Le panthéon bouddhique au Japon - Collections d'Emile Guimet, Paris, Réunion des musées nationaux, , 335 p. (ISBN 978-2-913-21738-6, présentation en ligne)
- Marie-Laure Crosnier-Leconte, Guide du promeneur 16e arrondissement, Paris, Éditions Parigramme, , 275 p..
Notes et références
- « Yannick Lintz nommée présidente du musée national des arts asiatiques - Guimet », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
- « notice biographique de rené sergent » (consulté le )