Pablo de Azcárate
Pablo de Azcárate y Flórez, né à Madrid (Espagne) le et décédé à Genève (Suisse), est un juriste, homme politique et diplomate espagnol. Il est le neveu de Gumersindo de Azcárate, l'un des fondateurs de l'Institution libre d'enseignement.
Pablo de Azcárate | ||
Pablo de Azcarate, vers 1925. | ||
Fonctions | ||
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Ambassadeur de l'Espagne au Royaume-Uni | ||
– (2 ans, 5 mois et 14 jours) |
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Président | Manuel Azaña | |
Prédécesseur | Julio López Oliván (es) | |
Successeur | Jacobo Fitz-James Stuart y Falcó | |
Secrétaire général adjoint de la Société des Nations | ||
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Adjoint au représentant de l'ONU en Palestine | ||
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Biographie | ||
Nom de naissance | Pablo de Azcárate y Flórez | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Madrid ( Espagne) | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Genève ( Suisse) | |
Nationalité | espagnol | |
Parti politique | Parti réformiste (es) | |
Conjoint | Amelia Diz Flores | |
Enfants | Delfina, Manuel, Amelia et Patricio[1] | |
Diplômé de | Institution libre d'enseignement | |
Profession | juriste, homme politique, diplomate | |
Résidence | Madrid, Paris, Londres, Genève | |
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Biographie
Élève de l'école progressiste Institution libre d'enseignement, il fait des études de droit et devient professeur. Il fait partie de la génération d'intellectuels espagnols dite « génération de 14 ». Bénéficiant de bourses de la Junta de Ampliación de Estudios, il fait plusieurs séjours en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne, d'où il revient polyglotte. Élu député de León en 1918 pour le Parti réformiste (es), il devient diplomate et travaille à la Société des Nations à Genève dans la section des minorités, dont il est nommé directeur en 1930.
En 1933, il est promu no 2 de la Société des Nations, puis, en 1936, le gouvernement républicain espagnol le nomme ambassadeur à Londres. La chute de la République le contraint à l'exil en 1939.
Après la Seconde Guerre mondiale, il travaille à l'ONU qui l'envoie en Palestine pour essayer de régler le conflit israélo-arabe (1949-1952). Son impuissance l'oblige à démissionner.
Il meurt à Genève en 1971, après avoir écrit plusieurs ouvrages sur son expérience diplomatique.
Notes et références
- (es) « Arbre généalogique de Pablo de Azcárate », sur azcarate.info (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Jean-François Berdah, « Pablo de Azcárate : L’Apôtre inconnu de la paix », Azaña hors série 2 : Les Intellectuels espagnols dans l'arène politique, Montauban, Arkheia, (lire en ligne).
- (es) Ángel Bahamonde Magro, Así terminó la guerra de España, Ediciones de Historia, , 529 p. (ISBN 978-84-95379-09-2, lire en ligne).
- (es) Antony Beevor, La Guerra Civil Española, Crítica, , 902 p. (ISBN 84-8432-665-9).
- (en) H. Eugene Bovis, The Jerusalem question : 1917-1968, Stanford (Calif.), Hoover Institution Press, , 175 p. (ISBN 0-8179-3291-7).
- (en) Carole Fink, Defending the Rights of Others, Cambridge University Press, , 452 p. (ISBN 0-521-02994-5, lire en ligne).
- (es) Luis Monferrer Catalán, Odisea en Albión : los republicanos españoles exiliados en Gran Bretaña 1936-1977, Ediciones De la Torre, , 542 p. (ISBN 978-84-7960-386-1).
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) « Biographie de Pablo de Azcárate y Flórez », sur artehistoria.com (consulté le ).