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Ovidio Montalbani

Ovidio Montalbani est un médecin et un botaniste italien, né en 1601 à Bologne et mort en 1671.

Ovidio Montalbani
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Pseudonymes
Giovanni Antonio Bumaldi, Johann Anton Bumaldi, L’Innestato
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Vincenzo Montecalvi (d), Bartolomeo Ambrosini

Biographie

Frère puĂ®nĂ© de l’érudit Giovanni Battista Montalbani, il suivit son exemple en s’appliquant Ă  l’étude avec beaucoup d’ardeur ; et il termina ses cours en prenant ses degrĂ©s dans les facultĂ©s de mĂ©decine, droit et de philosophie. NommĂ©, en 1634, professeur de logique Ă  l’UniversitĂ© de Bologne, il remplit successivement dans cette Ă©cole les chaires de physique, de mathĂ©matiques et de morale, avec une rĂ©putation qui attirait Ă  ses leçons une foule d’étrangers. Il succĂ©da, en 1657, Ă  Bartolomeo Ambrosini, dans la place de conservateur du cabinet d’histoire naturelle, lĂ©guĂ© par Ulisse Aldrovandi Ă  sa patrie : la mĂŞme annĂ©e le SĂ©nat de Bologne l’honora du titre de son astronome ; et, peu après, il fut dĂ©signĂ© pour la chaire de mĂ©decine thĂ©orique Ă  l’universitĂ©. Tant d’emplois divers n’étaient pas suffisants pour occuper tous ses moments ; et chaque annĂ©e voyait Ă©clore quelques nouvelles productions de cet Ă©crivain laborieux. Il avait Ă©tĂ© l’un des fondateurs de l’AcadĂ©mie des Vespertini, qui tint ses premières assemblĂ©es dans sa maison. Il Ă©tait aussi membre de l'Accademia dei Gelati de Bologne ("l'Innestato"), de l'Accademia degli Indomiti de Bologne ("lo Stellato"), et de l'Accademia della Notte de Bologne ("il Rugiadoso"). Il fut aussi un citoyen actif de Bologne, oĂą il exerça plusieurs magistratures ("Giudice del Foro dei Mercanti e dei Tribuni della plebe"). Il mourut septuagĂ©naire, Ă  Bologne, le .

Ĺ’uvres

Speculum Euclidianum, 1629

On trouvera la liste de ses ouvrages dans les Scrittori Bolognesi, d’Orlandi et dans les Mémoires de Niceron, t. XXXVII. Niceron n’en compte pas moins de quarante-cinq ; et, cependant, il ne les a pas tous connus. Outre des discours astrologiques (Discorsi astrologici), dont il publia trente volumes (de 1633 à 1671), et qui, parmi beaucoup de principes erronés, contiennent quelques observations utiles, on citera de lui :

  • Index omnium plantarum exsiccatarum et cartis agglutinatarum, quæ in proprio musæo conspiciuntur, Bologne, 1624, in-4°. C’est le catalogue de l’herbier qu’il avait formĂ© lui-mĂŞme, en quatre gros volumes in-fol.
  • Speculum Euclidianum, Bologne, Clemente Ferroni, (lire en ligne).
  • De illuminabili lapide Bononiensi epistola, ibid., 1634, in-4°. C’est la pierre du mont Paterno, qui acquiert, par la calcination, la propriĂ©tĂ© phosphorique.
  • Epistolæ variæ ad eruditos viros de rebus in Bononiensi tractu indigenis, ut est lapis illuminabilis et lapis specularis, etc., ibid., 1634, in-4°.
  • Clarorum aliquot doctorum Bononiensium elogialia cenotaphia, ibid., 1640, in-4°.
  • Minervalia Bonon. civium anademata seu bibliotheca Bononiensis, ibid., 1641, in-16. Ce petit ouvrage, rare et plein de recherches curieuses, a Ă©tĂ© refondu par Orlandi, dans ses Scrittori Bolognesi. Ovidio l’a publiĂ© sous ses le nom anagrammatique de G.-A. Bumaldi, qu’il a conservĂ© Ă  la tĂŞte des ouvrages suivants, quoique personne n’ignorât qu’il en fut le vĂ©ritable auteur.
  • Formulario economico cibario e medicinale di materie piĂą facili, e di minor costo, altretanto buone e valevoli quanto le piĂą pretiose, etc., ibid., 1654, in-4°.
  • Bibliotheca botanica seu herbaristarum scriptorum promota synodia, ibid., 1657, in-24 ; petit ouvrage rare, que SĂ©guier a rĂ©imprimĂ© Ă  la suite de sa Biblioth. botanica, en y ajoutant une table qui facilite les recherches. Les botanistes y sont rangĂ©s dans l’ordre chronologique.
  • Hortus botanographicus herbarum ideas, et facies supra bis mille Autotatas Perpetuam, & facillimam immense cognitionis botanicarum differentiarum ad memoriam, Bologne, Giacomo Monti, (lire en ligne).
  • Vocabolista Bolognese ; nel quale, con recondite historie e curiose eruditioni, si dimostra il parlare piĂą antico della madre de studj come madrelingua d’Italia, ibid., 1660, in-12, de 272 pag. ; rare et curieux. Montalbani y a refondu plusieurs ouvrages qu’il avait dĂ©jĂ  publiĂ©s sur l’origine du dialecte particulier aux habitants de Bologne, et des proverbes qui y sont en usage. C’est Montalbani qui a rĂ©digĂ© la Dendrologie, ou Histoire naturelle des arbres, pour faire suite aux diffĂ©rents traitĂ©s publiĂ©s par Aldrovandi ou ses continuateurs. Ce volume, qui est le treizième de la collection, fut publiĂ© Ă  Bologne, en 1668, et rĂ©imprimĂ© Ă  Francfort, en 1690. Thunberg a consacrĂ© Ă  l’honneur de ce botaniste, sous le nom de Bumalda, un des nouveaux genres qu’il a Ă©tablis dans sa Flora Japonica (1784) : il l’aurait, sans doute, appelĂ© Montalbana, s’il eĂ»t su que le mot Bumaldus n’était qu’un pseudonyme[1].

Notes

  1. Alexandre de Théis, Glossaire de botanique ou Dictionnaire étymologique de tous les noms et termes relatifs à cette science, Paris, chez Gabriel Dufour et Compagnie, , 74

Bibliographie

  • « Montalbani (Ovidio) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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