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Ouessant (Q180)

L'Ouessant est un sous-marin français de la classe 1 500 tonnes. LancĂ© en 1936, il appartient Ă  la sĂ©rie M6.

Ouessant
illustration de Ouessant (Q180)
L'Ajax, identique Ă  l'Ouessant.

Type Sous-marin
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Arsenal de Cherbourg
Quille posée 4 avril 1932
Lancement 30 novembre 1936
Armé
Statut sabordé le 18 juin 1940
Équipage
Équipage 5 officiers
14 officiers mariniers
45 marins
Caractéristiques techniques
Longueur 92,30 m
Maître-bau 8,10 m
Tirant d'eau 4,40 m
DĂ©placement 1 572 tonnes en surface
2 082 tonnes en plongĂ©e
Propulsion 2 moteurs diesel
2 moteurs Ă©lectriques
Puissance Diesel : 2 x 3 000 ch
Électrique : 2 x 1 200 ch
Vitesse Surface : 17,5 nĹ“uds
PlongĂ©e : 10 nĹ“uds
Profondeur 80 m
Caractéristiques militaires
Armement 9 tubes lance-torpilles de 550 mm
2 tubes lance-torpilles de 400 mm
1 canon de 100 mm
1 mitrailleuse-double de 13,2 mm/76
Rayon d'action 14 000 milles Ă  7 nĹ“uds (surface)
100 milles à 7 nœuds (immersion)
Carrière
Port d'attache Cherbourg
Indicatif Q180

Histoire

DĂ©veloppement

L'Ouessant fait partie d'une sĂ©rie assez homogène de 31 sous-marins ocĂ©aniques de grande patrouille, aussi dĂ©nommĂ©s 1 500 tonnes en raison de leur dĂ©placement. Tous sont entrĂ©s en service entre 1931 (Redoutable) et 1939 (Sidi-Ferruch).

Longs de 92,30 mètres et larges de 8,10, ils ont un tirant d'eau de 4,40 mètres et peuvent plonger jusqu'Ă  80 mètres. Ils dĂ©placent en surface 1 572 tonnes et en plongĂ©e 2 082 tonnes. PropulsĂ©s en surface par deux moteurs diesel d'une puissance totale de 6 000 chevaux, leur vitesse maximum est de 18,6 nĹ“uds. En plongĂ©e, la propulsion Ă©lectrique de 2 250 chevaux leur permet d'atteindre 10 nĹ“uds. AppelĂ©s aussi « sous-marins de grandes croisières Â», leur rayon d'action en surface est de 10 000 milles nautiques Ă  10 nĹ“uds et en plongĂ©e de 100 milles nautiques Ă  5 nĹ“uds.

Mis en chantier le avec le numéro de coque Q180, l'Ouessant est lancé le et mis en service le .

Seconde Guerre mondiale

Il est affecté, au début de la Seconde Guerre mondiale, à la 8e division de sous-marins, basée à Brest, qu'il forme avec le Bévéziers, l'Agosta et le Sidi-Ferruch[1].

Dès la déclaration de guerre le , il est envoyé pour patrouiller au large des ports de la côte nord de l'Espagne, où s'est réfugiée une partie de la flotte de commerce allemande, suspectée de servir de ravitailleurs aux U-Boote allemands[2]. Au début du mois d'octobre, il est envoyé avec la 8e division dans les Antilles[3]. Il patrouille notamment dans les Bouches du Serpent, entre l'île de Trinité et le Venezuela.

Le , il quitte avec l'Agosta Fort-de-France pour Brest, oĂą ils rentrent en grand carĂ©nage. C'est lĂ  qu'il est sabordĂ© le Ă  19 heures, ne pouvant appareiller devant l'avancĂ©e allemande[4].

Article connexe

Notes et références

  1. Huan 2004, p. 49
  2. Huan 2004, p. 60-61
  3. Huan 2004
  4. Huan 2004, p. 79

Bibliographie

  • Claude Huan, Les Sous-marins français 1918-1945, Rennes, Marines Éditions, , 240 p. (ISBN 978-2-915-37907-5 et 2-915-37907-6, OCLC 55595422)
  • Claude Picard, Les Sous-marins de 1 500 tonnes, Rennes, Marines Editions, , 119 p. (ISBN 2-915-37955-6 et 978-2-915-37955-6, OCLC 421731181, BNF 40993561)
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