Ordre des administrateurs agréés du Québec
L'Ordre des administrateurs du Québec (Adm.A.) est un ordre professionnel mandaté par le gouvernement du Québec afin d'encadrer la pratique des Administrateurs agréés au Québec.
Forme juridique | Ordre professionnel québécois |
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But | Protection du public par l'encadrement de la pratique professionnelle des Adm.A. |
Zone d’influence | Québec |
Fondation | 1973 (association initiale constituée en 1954) |
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Origine | La Corporation des administrateurs professionnels (association de professionnels) s'est transformé en l'OAAQ. |
Siège | 1050, Côte du Beaver Hall, bureau 360, Montréal, QC, Canada, H2Z 0A5 |
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Structure | Conseil d'administration |
Président | Louis Carrier |
Affiliation | Office des professions du Québec |
Membres | 1900 |
Site web | www.adma.qc.ca |
Notes
L'OAAQ encadre aussi le titre "Conseiller en management certifié" (C.M.C.) et "Planificateur financier" (Pl.Fin.)
En vertu de l'article 37i du Code des professions du Québec, les membres Adm.A. peuvent exercer les activités professionnelles suivantes : participer à l’établissement, à la direction et à la gestion d’organismes publics ou d’entreprises, en déterminer ou en refaire les structures ainsi que coordonner et contrôler leurs modes de production ou de distribution et leurs politiques économiques ou financières, et fournir des services de conseil en ces matières.
Le siège social de l'Ordre des Administrateurs agréés du Québec (OAAQ) est situé à Montréal.
Titres Adm.A., C.M.C. et Pl.Fin.
Le Code des professions du Québec prévoit que les Administrateurs agréés exercent une profession à titre réservé au Québec. Seuls les Administrateurs agréés inscrits au tableau de l'Ordre sont autorisés à utiliser le titre d'Administrateur agréé (Adm.A.) ou de «conseiller en management certifié» (CMC - Certified management consultant) s’il est titulaire d’un permis valide à cette fin. L'OAAQ administre aussi le titre de "Planificateur financier" (Pl.Fin.) pour ses membres qui en sont le porteur, dans le cadre d'une convention entre l'OAAQ et l'AMF (Autorité des marchés financiers).
Mission
Selon le Code des professions du Québec, la mission fondamentale de l'OAAQ est de protéger le public par l'encadrement de la pratique professionnelle des Adm.A. En sus, l'OAAQ s'est donné comme mission de veiller à la qualité de la gestion et de la gouvernance. L'OAAQ soutient le leadership des Adm.A. en valorisant l'excellence, l'intégrité et la compétence de la pratique professionnelle.
Vision
Selon son énoncé de vision, l’OAAQ s'affiche comme la référence pour tous les gestionnaires professionnels qui croient en une pratique responsable de la gestion au Québec.
Pratique professionnelle
L'OAAQ exerce sa mission par des activités qui visent à améliorer la déontologie et l'éthique de ses membres, notamment par:
- la surveillance de la pratique professionnelle, par divers comités notamment l'inspection professionnelle, la discipline et l'arbitrage des comptes;
- le développement professionnel, par le partage d'expertise notamment la formation, le mentorat, les congrès, la publication d'articles ou d'ouvrages, des activités de réseautage et l'affichage de postes en administration dans le marché;
- l'information auprès du public sur la pratique professionnelle de ses membres.
Les activités de l'OAAQ s'orientent de plus en plus vers les médias sociaux, notamment par son site Internet.
Principes en saine administration
Les modèles de pratique professionnel des Adm.A. s'articulent autour des principes et compétences en saine administration. La saine administration se perçoit généralement comme l'activité de gestion en "personne raisonnable et prudente"; elle s'enrichit des principes et valeurs qui tiennent compte des outils et des contextes actuels de l'administration.
Les six principes fondamentaux de la saine administration de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec sont à la base de la profession d'administrateur agréé[1]:
- la transparence: Un Adm.A. doit tenir son client informé de l’ensemble des actes qu’il pose dans le cadre de la gestion du dossier client. Il doit divulguer ses statuts professionnels, tout partenariat, liens professionnels ou d’affaires, et mode de rétribution pour les sommes accordées, reçues ou à recevoir d’un tiers relativement à un mandat exécuté auprès d’un client, notamment : salaires, bonis, honoraires, honoraires conditionnels, commissions, rétribution de référencement, partage de rétribution, échange de services et autres avantages quelconques;
- la continuité: Un Adm.A. doit s’assurer qu’en tout temps les interventions ou les actions prises soient documentées de manière qu’une autre personne-ressource puisse assurer la relève de l’Adm.A. exerçant en GPP en cas d’absence ou d’incapacité, notamment vacances, maladie, et même décès de l’Adm.A. affecté au dossier;
- l'efficience: Un Adm.A. doit s’assurer d’une bonne adéquation entre minimiser les ressources (humaines, financières, matérielles et organisationnelles) et maximiser les résultats convenus, en respectant la zone de confort du client, et ses habitudes de gestion de ses affaires personnelles et familiales. Il doit veiller à la qualité, la justesse et à la pertinence de toutes ses interventions au dossier, des rapports, des recommandations ainsi que celles des autres intervenants relevant de son autorité;
- l'équilibre: Un Adm.A. doit traiter adéquatement l’ensemble des besoins et des objectifs en les conciliant, en les priorisant et en appliquant une démarche de gestion basé sur le processus de pratique professionnelle global ou segmenté;
- l'équité: Un Adm.A. doit assurer une qualité et une quantité de services adéquats en contrepartie des bénéfices retirés de la relation d’affaires avec le client. Cette prestation de service doit égaler ou surpasser les standards généralement reconnus de l’industrie;
- l'abnégation: Un Adm.A. doit faire passer les intérêts du client avant ses propres intérêts, ceux de son entreprise ou de son employeur. Un Adm.A. doit respecter les champs d’expertise des autres professionnels conseillant le client (planificateur financier, cpa, notaire, avocat…) et des intermédiaires affectés au dossier. Face à des opportunités reliées à sa relation d’affaires, un Adm.A. doit éviter de se placer en conflit d’intérêt.
Compétences liées à l'administration
En sus, un Adm.A. appuie sa pratique professionnelle sur la saine gestion qui se décline en cinq compétences liées à l'administration:
- Planifier: consiste à prospecter au sujet de la mission, de la vision, des valeurs, de la culture, des stratégies, des enjeux, de l'environnement, des objectifs et des risques, et d'établir un plan approprié tant au niveau stratégique que tactique;
- Organiser / coordonner: consiste à mobiliser les affaires, les ressources et le patrimoine du client à l'intérieur d'un processus (équipe, service, politique, stratégie, etc.) afin de faciliter la réalisation des objectifs;
- Diriger: consiste à établir des actions et des rapports et synchronisation des affaires, des ressources et du patrimoine du client afin de réaliser ses objectifs et d'optimiser les actifs et la création de valeur;
- Contrôler: consiste à assurer un bon fonctionnement et faire une rétrospection sur les résultats et les activités administratives;
- Conseiller: consiste à aider à améliorer les pratiques administratives et commerciales d'un client ainsi que des performances individuelles et organisationnelles[2].
Note: Les quatre premières compétences liées à l'administration correspondent aux activités (fonctions) de base de l'administration, enseignées dans toutes les facultés universitaires des sciences de l'administration.
Grandes sphères d'activités: managériale et patrimoniale
L'Ordre des administrateurs agréés du Québec (l'Ordre des ADMA) constitue un regroupement de gestionnaires ou de conseillers de tous les horizons. Les membres Adm.A. se distinguent dans des domaines variés de la gestion, de l'éthique et de la gouvernance. Ces professionnels œuvrent dans une multitude de domaines d'activités professionnelles qui se regroupent dans les deux sphères suivantes :
- managériale: Adm.A. œuvrant au sein de petites, moyennes ou de grandes organisations. Ce sont notamment des présidents de société, des directeurs généraux, des gestionnaires et des conseillers experts pratiquant notamment dans les domaines de la finance, du management, de la planification managériale, des ressources humaines, de l'enseignement en administration, de l'immobilier, du franchisage et partenariat, de la santé, des technologies de l'information, de l'administration publique. Les modèles de pratique professionnel généralement reconnus notamment par les "Conseillers en management accrédités" (C.M.C.) font partie du domaine managérial.
- patrimoniale: Adm.A. œuvrant dans l'administration du bien d'autrui détenu par des particuliers, des entreprises ou des fiducies. Cette sphère de pratique professionnelle comporte notamment les rôles de service-conseil, de gestion du bien d'autrui (ex.: mandataire, liquidateur, fiduciaire, tuteur, séquestre, administrateur de copropriété...) et des rôles support tels la surveillance de patrimoine, l'audit patrimonial, la médiation/arbitrage patrimonial... Le modèle de pratique professionnel généralement reconnu des "Planificateurs financiers" (Pl.fin.) du Québec fait partie du domaine patrimonial. L'ouvrage "Gestion de patrimoine privé - Guide des meilleures pratiques", publié en 2008 par l'éditeur CCH, en partenariat avec l'OAAQ, décrit les pratiques en administration patrimoniale et instrumente les professionnels[3].
La multidisciplinarité des administrateurs agréés confère à l'Ordre des ADMA un véritable centre d'expertise des problématiques de gestion, qui sont de plus en plus complexes. Les administrateurs agréés sont réunis pour partager leurs connaissances et leurs expériences, pour trouver des solutions aux enjeux et problématiques de gestion, pour mettre de l'avant des pistes de réflexion. Cette synergie contribue à faire avancer la profession, par l'innovation et le perfectionnement.
Bref, les administrateurs agréés contribuent de manière objective et compétente aux progrès et au leadership des sciences de l'administration.
Titre "Planificateur financier" (Pl.Fin.)
Depuis 1991, l'OAAQ encadre la pratique professionnelle de ses membres porteurs du titre de "Planificateur financier" (Pl.Fin.) gradués de l'Institut québécois de planification financière (IQPF) qui encadre la formation de base menant au titre.
Sous l'égide de l'OAAQ, le membership des Pl.Fin. a atteint environ 650 membres en 2002-2003. Jusqu'en , l'OAAQ administrait au Québec le titre de "Planificateur financier certifié" (PFC) (en anglais : RFP-Registered Financial Planner) auxquels les Adm.A. Pl.Fin. pouvaient se qualifier; ce titre était alors émis par l'Association canadienne des planificateurs financiers (ACPF) qui s'est fusionnée en 2003 à CAIFA (Association canadienne des conseillers en assurance et en finance) pour devenir Advocis.
En 2004, à la suite d'études approfondies et de consultations, l'OAAQ repositionne le modèle de pratique généralement reconnu de service-conseil des Adm.A. Pl.Fin. vers l'administration patrimoniale. Ce modèle élargi de pratique professionnelle couvre les rôles d'administration du bien d'autrui (ex.: représentant du client, mandataire, fiduciaire, séquestre, gestionnaire intérimaire, liquidateur...) et les rôles support reliés à l'administration patrimoniale (ex.: surveillance de patrimoine, audit patrimonial, médiation/arbitrage patrimoniale...).
La charte des compétences en planification financière avait été conçue en 1998 par l'OAAQ et mise-à-jour en 2001. Cette charte décrit les compétences professionnelles requises pour exercer en tant que «planificateur financier» au sein de l'OAAQ. En 2004, l'OAAQ lance la première édition de l'ouvrage "Guide des meilleures pratiques en gestion de patrimoine privé". En , l'éditeur CCH, en partenariat avec l'OAAQ, publie la deuxième édition de cet ouvrage dorénavant intitulé "Gestion de patrimoine privé - Guide des meilleures pratiques" (741 pages).
L'OAAQ a développé une instrumentation d'inspection professionnelle de la pratique professionnelle en administration patrimoniale.
Titre "Conseiller en management certifié" (Certified Management Consultant) (CMC)
Depuis 1994, l'Ordre des ADMA s’applique à encadrer, à faire évoluer et à promouvoir la profession de "Conseiller en management certifié" (Certified management consultant) (CMC) au Québec. La certification professionnelle C.M.C. a débuté en 1990, et en , cette désignation professionnelle était reconnue dans 50 pays. Cette désignation est administrée par CMC Canada[4] et sur le plan international par le CMC-Global (jusqu'à l'année 2013 appelé ICMCI).
Le titre C.M.C. s'avère le seul titre en management reconnu mondialement. Cette désignation vise des standards élevés de compétences professionnelles en management, notamment par la formation avancée et l'instrumentation du professionnel sur les divers volets de l'administration managériale.
Au Québec, à priori, les porteurs du titre C.M.C. appliquent le code de déontologie de l'OAAQ. En sus, le code de déontologie uniforme pancanadien de CMC-Canada est respecté par l’ensemble des C.M.C. au Canada. Ce code contient des dispositions relatives à l’intégrité, l’objectivité, la transparence, la compétence, les conflits d’intérêts, la facturation, la qualité des services, etc. CMC-Canada s'est aussi doté d'une charte de connaissances et de compétences (English: Common body of knowledge ou CBK) qui comporte l’ensemble des connaissances et compétences requises pour exercer la profession de conseiller en management. Cette charte est expliquée dans l'ouvrage "Management Consulting: An Introduction to the Methodologies, Tools and Techniques of the Profession", qui est offert gratuitement aux nouveaux membres C.M.C. CMC-Canada prévoit publié bientôt des volumes plus élaborés couvrant six domaines fonctionnels: la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la gestion des technologies de l'information, la gestion du marketing, la gestion des opérations et la gestion stratégique.
La Charte canadienne des compétences de CMC-Canada couvre neuf domaines: 1. Apprécier la situation de l’entreprise, les défis et les opportunités; 2. Aider les clients à élaborer des stratégies d'amélioration; 3. Aider les clients à mettre en œuvre une recommandation; 4. Réaliser une mission de conseil; 5. Démontrer les compétences interpersonnelles; 6. Démontrer des compétences personnelles; 7. Démontrer un comportement éthique; 8. Démontrer la compétence fonctionnelle; 9. Démontrer une vision globale du management.
Administration de la copropriété
De nombreux membres Adm.A. ont développé une expertise particulière pour exercer leur pratique professionnelle en administration de la copropriété qui constitue un patrimoine collectif. Ce domaine intègre l'administration patrimoniale du patrimoine collectif et la gestion managériale des opérations de la copropriété. L'OAAQ s'implique particulièrement dans l'encadrement de ce domaine d'activités par de l'information, de la formation et une instrumentation de travail. L'OAAQ est un partenaire de l'Université McGill pour le programme de certificat en copropriété[5].
Un site Internet sur la gestion de la copropriété a été lancé le . Réalisé sous l’égide de la Chambre des notaires du Québec à la demande du ministère de la Justice (Québec), ce site fait suite à l’une des recommandations contenues dans le « Rapport du comité consultatif sur la copropriété (2013) » et portant sur la diffusion à grande échelle d’informations de qualité sur le droit de la copropriété.
Ce portail sur la copropriété met en commun l’expertise des organismes d’autoréglementation (notamment l’Ordre des Administrateurs agréés du Québec) dont les membres exercent un leadership significatif dans ce domaine d’activités. Ce site fournit des informations utiles aux promoteurs, aux syndicats, aux acheteurs et aux vendeurs[6].
Historique
Cette corporation de professionnels est issue de l’Association des L.S.C. de l’Université Laval qui avait mis sur pied en 1953 un comité pour étudier la question du statut professionnel des diplômés en gestion. La raison d'être première de fonder une association professionnelle était de se doter d'une reconnaissance équivalente à celle des membres de la profession comptable; vers 1945, ces derniers étant considérés comme les seuls vrais professionnels légitimes du monde des affaires.
Cette nouvelle corporation se vouait à la défense des intérêts de ses membres et à la promotion de la profession d’administrateur.
De "corporation professionnelle" à "Ordre professionnel"
En 1994, des modifications au Code des professions du Québec et des mesures adoptées par l’Office des professions changent les orientations de l'organisme qui devient l’Ordre des administrateurs agréés du Québec (OAAQ). La mission de l'OAAQ est redéfinie et inclut dès lors, un volet de défense des intérêts du public. L'Ordre des ADMA impose dorénavant à ses membres de contracter une assurance responsabilité professionnelle lorsqu’ils transigent directement avec le public.
Faits marquants
- 1954 - La "Corporation des administrateurs professionnels / The Corporation of Professional Administrators" a été incorporé le et les premiers règlements généraux sont adoptés. L'organisme pouvait alors décerner le titre "Administrateur Professionnel" (Adm.P.) / "Professionnal Administrator" (P.Adm.A).
- 1959 - Début des activités de la Corporation des administrateurs professionnels. Proclamation du manifeste. Élaboration d'une définition de la fonction de l'administrateur professionnel. Amorce des relations avec les diplômés de l'École des HEC de Montréal.
- 1960 - Publication du premier numéro du bulletin Le Pentagone.
- 1961 - Émission des lettres patentes fédérales. La Corporation décerne ses premiers certificats de membres honoraires. Création des premiers chapitres régionaux.
- 1962 - Promulgation d'un premier code d'éthique des Adm.P.
- 1964 - Premier colloque des Adm.P. Publication du premier bottin des Adm.P.
- 1965 - Création du Conseil des gouverneurs.
- 1967 - Création de la Corporation professionnelle des administrateurs agréés. Adhésion de la Corporation au Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ).
- 1968 - Adoption de l'emblème de la Corporation, soit un pentagone doré, de forme irrégulière, à l'intérieur duquel apparaît le casque de Mercure.
- 1969 - Mise sur pied d'un programme de tutorat. Organisation du premier congrès provincial à Montréal.
- 1971 - Accueil de professionnels d'autres disciplines avec études en administration.
- 1973 - Les Adm.A. intègrent le nouveau système professionnel sous le vocable "La Corporation professionnelle des administrateurs agréés du Québec", à la suite de l'adoption du Code des professions.
- 1978 - Création du Pentagone d'honneur.
- 1979 - 25e anniversaire de fondation de la Corporation. Création de la fondation Jacques-Gagnon.
- 1980 - Structuration des activités professionnelles par secteur d'activité.
- 1984 - Les administrateurs immobiliers se joignent à la Corporation.
- 1985 - Établissement d'une permanence à Montréal.
- 1987 - Inauguration du nouveau siège social à Montréal. Le bulletin Dimensions remplace le bulletin Le Pentagone.
- 1988 - Le Gala de l'Administrateur voit le jour et souligne ainsi les 35 ans de la Corporation.
- 1988 - Instauration des prix Reconnaissance et du titre de Fellow.
- 1990 - Le Fonds de bourses d'affaires et d'études prend la relève du Fonds de recherche créée en 1985.
- 1991 - Lancement du Guide de la saine gestion des entreprises et des organisations. À la suite de l'adoption de la loi 134, les Planificateurs financiers de l'Association des planificateurs financiers seront dorénavant encadrés par la Corporation.
- 1992 - Enchâssement du titre C.M.C. dans le Code des professions.
- 1994 - La Corporation devient l'Ordre des administrateurs agréés du Québec. Implication dans les secteurs du franchisage et du partenariat.
- 1997 - Louise Champoux-Paillé devient la première femme à occuper le poste de vice-présidente et directrice générale de l'Ordre. À l'initiative du secteur "Planification financière", l'OAAQ signe une convention avec la Chambre nationale des conseils experts financiers de France (CNCEF).
- 1998 - Nicole Pageau-Goyette devient la première femme à occuper le poste de présidente de l'Ordre. Alliance stratégique avec le Collège canadien des directeurs de service de santé.
- 1999 - 45e anniversaire de l'OAAQ. Partenariat pour la création d'une chaire universitaire à l'École des HEC de Montréal, la Chaire de développement de relève de la PME. Entente avec le Bureau des services financiers (BSF) quant à l'encadrement des 600 planificateurs financiers (Pl.Fin.). Adoption de la première charte de compétence en planification financière pour les Adm.A. Pl.Fin. Entente entre l'OAAQ et l'Association professionnelle des gestionnaires immobiliers accrédités du Québec, et création du secteur immobilier.
- 2002 - Adoption de la Charte de compétences de l'administrateur agréé.
- 2011 - Signature d'un arrangement de reconnaissance mutuelle France-Québec sur les compétences des professionnels de l'administration.
- 2012 - Entrée en vigueur du règlement sur l'exercice de la profession d'Administrateur agréé (Adm.A.) sous forme de société par actions[7].
- 2014 - L'OAAQ a adopté sa propre charte de compétences professionnelles, laquelle cerne les compétences multidisciplinaires requises pour exercer la profession d'Adm.A. Entrée en vigueur du nouveau Code de déontologie des administrateurs agréés
- 2015 - Création de la "Fondation de l'Ordre des Administrateurs agréés du Québec".
- - Lancement du site LaCopropriété.info, comportant un contenu unique et éducatif sur la copropriété au Québec[8].
Règlementation
Dans leurs activités professionnelles, les Adm.A. sont encadrés notamment par:
- le Code des professions du Québec,
- le Code de déontologie de l'OAAQ (c. C-26, r.14.1, mise-à-jour en 2004, 2011 et 2013). Ce Code détermine notamment des actes dérogatoires à la dignité de la profession, des dispositions visant à préserver le secret quant aux renseignements de nature confidentielle qui viennent à la connaissance du membre de l'OAAQ dans l'exercice de sa profession, des conditions et modalités d'exercice des droits d'accès et de rectification prévus aux articles 60.5 et 60.6 du Code des professions du Québec ainsi que des conditions, obligations et prohibitions quant à la publicité que fait un membre de l'Ordre des ADMA.
Les autres règlements régissant l'OAAQ et ses membres sont:
- Règlement sur les diplômes délivrés par les établissements d'enseignement désignés qui donnent droit aux permis et aux certificats de spécialistes des ordres professionnels (c. C-26, r.2, article 1.27);
- Règlement sur les assemblées générales et déterminant l'endroit du siège de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.11);
- Règlement sur l'assurance responsabilité professionnelle de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.12, (dernière mise-à-jour en 2008));
- Règlement sur les autorisations légales d'exercer la profession d'administrateur agréé hors du Québec qui donnent ouverture au permis de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.13);
- Règlement sur le comité de la formation des administrateurs agréés (c. C-26, r.15);
- Règlement sur la comptabilité en fidéicommis des administrateurs agréés (c. C-26, r.16, dernière mise-à-jour en 2010)
- Règlement sur la délivrance d'un permis d’administrateur agréé de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec pour donner effet à l'arrangement conclu par l'Ordre en vertu de l'Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles (c. C-26, r.16.1);
- Règlement sur les élections et la représentation régionale au Conseil d'administration de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.17);
- Règlement sur l'exercice de la profession d'administrateur agréé en société (c. C-26, r.17.1);
- Règlement sur le Fonds d'indemnisation de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.18, dernière mise-à-jour en 2010);
- Règlement sur la formation continue obligatoire des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.19.01);
- Règlement sur les normes d'équivalence de diplôme et de formation aux fins de la délivrance d'un permis de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.19.1);
- Règlement sur la procédure de conciliation et d'arbitrage des comptes des membres de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.21);
- Règlement sur la procédure du comité d'inspection professionnelle des administrateurs agréés (c. C-26, r.22);
- Règlement sur la tenue des dossiers et des cabinets de consultation des membres de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec (c. C-26, r.24);
- Règlement sur les stages de perfectionnement des administrateurs agréés (c. C-26, r.23)[9].
Liens externes
Références
- Site officiel de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec
- Charte des compétences de l'administrateur agréé, publié en 2014 par l'Ordre des administrateurs agréés du Québec.
- Ouvrage "Gestion de patrimoine privé - Guide des meilleures pratiques", 2008, édité par CCH en partenariat avec l'Ordre des administrateurs agréés du Québec, 741 pages.
- Site web de CMC Canada
- Certificat de perfectionnement professionnel en gestion de copropriété
- Site d’information sur la copropriété conçu en partenariat avec l’OAAQ
- Administrateurs agréés C-26, r. 17.1; Gazette officielle - Avis d’approbation du 05-10-2012, G.O.2 24-10-2012 p. 4939 D. 527-2011 du 25 mai 2011, G.O.2 2011-06-08, p. 2076
- Robert P. Morin, ouvrage Chronique de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec 1954-2004, publié en français par l'Ordre des administrateurs agréés du Québec, 159 pages.
- Site de l'Ordre des administrateurs agréés du Québec - Section: Lois et règlements - consulté le 3 mai 2017