Ordre de l'Étoile noire
L'ordre de l'Étoile noire est institué à Porto-Novo le par le roi Toffa, roi de Porto-Novo. Approuvé et reconnu par le gouvernement français le , après établissement des nouveaux statuts du , accordant cette distinction à tous ceux qui travaillent au développement de l'influence française à la côte occidentale d'Afrique.
Ordre de l’Étoile noire | ||||||||||
Avers |
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Insignes de grand-croix de l'Étoile noire. | ||||||||||
Conditions | ||||||||||
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Décerné par | France Bénin |
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Type | Ordre colonial | |||||||||
DĂ©tails | ||||||||||
Statut | En extinction | |||||||||
Grades | Grand-croix Commandeur Commandeur avec plaque Officier Chevalier |
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Statistiques | ||||||||||
Création | ||||||||||
Dernière attribution | 1963 | |||||||||
Ordre de préséance | ||||||||||
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Ruban de l'ordre de l'Étoile noire (chevalier) |
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Historique
L'ordre de l'Étoile noire est décerné de 1889 à 1964, date à laquelle il est remplacé par l’ordre national du Mérite. Il compte cinq classes : grand-croix, commandeur avec plaque, commandeur, officier, chevalier.
Cet ordre ministériel fait l'objet d'un arrêt d'attribution ou de promotion depuis le , mais les titulaires actuels survivants des grades et dignités continuent à jouir des prérogatives y étant attachées et ce d'après l'article 38 du décret n °63-1196 portant création de l’ordre national du Mérite ; ils peuvent notamment porter leur décoration (décret n °63-1196, art. 38). En foi de quoi, même si l'ordre est effectivement placé en extinction depuis 1964, il n’est pas éteint tant qu'il en reste au moins un dignitaire vivant. De surcroît, il n'a jamais été formellement abrogé par un texte de loi.
DĂ©corations
- Chevalier.
- Officier.
- Commandeur.
- Commandeur avec plaque.
- Grand-croix.
Chevaliers
- Jean Bouchaud, artiste peintre (1934).
- Isaac Moumé Etia, écrivain et linguiste camerounais (décret du ).
- Georges Thomann, administrateur des colonies.
- Hugues-Jean de Dianous, diplomate et linguiste.
- Jacques Chirac, ancien président de la République.
- Gilbert Suaudeau de Chambertrand, écrivain de la Guadeloupe (décret du ).
- Hubert Maga (1916-2000), ancien président de la République.
- Camille du Gast, exploratrice au Maroc (1910)[1].
- Joseph Danos, officier et résistant français.
Officiers
- Victor Emmanuel Largeau, général.
- Louis Kahn, marin dans les forces navales françaises libres.
- Félix Eboué, gouverneur général de l'Afrique équatoriale française.
- Émile Buhot-Launay, administrateur colonial (décret du 21 avril 1921).
- Gustave Hervigo (1896-1993), peintre de la Marine, membre du comité de la Société nationale des beaux-arts.
Commandeurs
- Joseph Joffre (1852- 1931), maréchal (1895).
- Paul Hazoumé (1890-1980), ethnologue, chercheur, écrivain et homme politique béninois (1944).
- Jean Gilles, général ().
- Marcel Goulette (1893-1932), aviateur.
- Philippe Roger Louis Ginestet, général de corps d'armée (1905-1962).
- Geoffroy de Ferrières de Sauveboeuf (1912-2016), général de Brigade (1962).
- Smedley Butler, major-général de l'United States Marine Corps.
- Émile Chaline (1922-2020), vice-amiral d'escadre.
- Jean Chrétien[2] (1897-1988), général de brigade, chef des services de contre-espionnage en Afrique du Nord puis au sein de la DGER durant la Seconde Guerre mondiale.
Commandeurs avec plaque
- Jacques Massu, général.
- Louis Deroo, vice-amiral d'escadre (décret du président de la République du )[3].
Grand-croix
- Raoul Salan, général d'armée.
- Alain de Boissieu, général d'armée.
- Gustave Besnard, amiral et ministre de la Marine entre 1895 et 1898[4].
- Albert Sarraut, gouverneur général de l'Indochine française
Notes et références
- France Ministère des colonies Auteur du texte et France Sous-secrétariat des colonies Auteur du texte, « Bulletin officiel du Ministère des colonies », sur Gallica, (consulté le )
- Who's Who in France, Jacques Lafitte, 1979, p.357
- République française, Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses, , 449 p. (lire en ligne)
- Service Historique de la Défense, Marine Vincennes, Fonds privés, cote SHD MV 87 GG2/1