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Orchesella cincta

Description

Orchesella cincta.

En moyenne, cet hexapode mesure mm de long, ce qui est très grand pour un collembole. Il est de couleur brune (femelle) ou avec des parties noires (mâle), et se reconnaît à bande miel, blanche et noire de son abdomen, d'où il tire son nom (cincta signifiant "ceinturée"[2]), et au premier segment de ses antennes bicolore brun (ou noir) et blanc[3]. Le corps est poilu. À noter la présence de l'appareil saltatoire typique des collemboles la furca et du tube ventral qui peut être dévaginé tout aussi typique.

RĂ©partition et habitat

Il se rencontre dans le sol et les feuilles mortes, sous les pierres ou les troncs d'arbres, où il se nourrit de matière en décomposition. Il est également souvent rencontré sur les murs et les façades mais aussi dans les pelouses où il peut se nourrir de spores de champignons[4].

On le rencontre dans presque toute l'Europe, à l'exception du Sud des Balkans[5], ainsi qu'en Amérique du Nord (Canada, Alaska, Nord des États-Unis), dans la zone arctique (Groenland, Nord de la Sibérie, l'Asie centrale et de l'Ouest, et sur l'ìle de Sainte-Hélène, où il a sans doute été importé par les humains avec des plantes[6]. Il est commun (en Grande-Bretagne, le plus commun des collemboles[7]).

Orchesella cincta et la recherche

Des collemboles, en particulier Orchesella cincta, ont fait l'objet de recherches sur les propriétés de leur cuticule "superhydophobe" en vue d'applications biomimétiques[8].

Références

  1. (fr+en) Référence ITIS : TSN {{{1}}}
  2. « cingo — Wiktionnaire », sur fr.wiktionary.org (consulté le )
  3. « Orchesella cincta », sur Les carnets nature de Jessica, (consulté le )
  4. Orchesella cincta sur Aramel.
  5. « Orchesella cincta (Linnaeus, 1758) | Fauna Europaea », sur fauna-eu.org (consulté le )
  6. « Checklist of the Collembola: Orchesellinae », sur www.collembola.org (consulté le )
  7. « Orchesella cincta | NatureSpot », sur www.naturespot.org.uk (consulté le )
  8. Lars Schmüser, Wen Zhang, Michael Thomas Marx et Noemi Encinas, « Role of Surface Chemistry in the Superhydrophobicity of the Springtail Orchesella cincta (Insecta:Collembola) », ACS Applied Materials & Interfaces, vol. 12, no 10,‎ , p. 12294–12304 (ISSN 1944-8244, DOI 10.1021/acsami.9b21615, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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