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Orazi

Orazi (ORAZI) nĂ© le et mort le est un peintre français[1], rattachĂ© Ă  la nouvelle École de Paris.

Orazi
ORAZI' vers 1960.
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  72 ans)
Nationalité
Activité
Mouvement

Dans sa carriÚre artistique, il écrivait son nom en lettres capitales : « ORAZI »[2].

Son Ɠuvre va du figuratif Ă  l'art abstrait et Ă  la peinture « en relief », pour revenir au figuratif dans sa toute derniĂšre pĂ©riode (les Paysages de l'Imaginaire).

TrĂšs liĂ© Ă  Édouard Pignon dĂšs 1946, il restera son ami pendant toute sa vie.

Membre historique du Salon de mai à Paris, depuis sa fondation, il est souvent cité dans la revue Les Lettres françaises à partir de 1949.

En 1952, il est nommé sociétaire de la section peinture de la Société du Salon d'automne.

Deux de ces Ɠuvres sont conservĂ©es dans le Fonds national d'art contemporain (La Course aux taureaux, 1950[3] et Paysage du Mexique, 1957[4]).

Ses expositions en France, en Europe, au Mexique et au Japon font l'objet de catalogues et d'articles de 1934 Ă  1980, et plus tard en 2016-2018. Il aura aussi des expositions posthumes en 1980, 2003 et 2005-2006.

Le photographe américain Peter Beard a reproduit dans le calendrier Pirelli de 2009, quatre tableaux d'ORAZI [5] de la période Peinture en Relief.[6].

ORAZI s'est choisi ce nom de peintre, qui vient de l’AntiquitĂ© romaine, reprĂ©sentĂ© — depuis le XVIIe siĂšcle — par des artistes originaires de Bologne et du centre de l’Italie, actifs en France. Parmi ces peintres, on trouve notamment les Horatio et les Orazio[7].

Biographie

Les premiÚres années

AprĂšs des Ă©tudes classiques et littĂ©raires, pĂ©tri d'esthĂ©tique ancienne, d’histoire, de philosophie et de musique — il a Ă©tĂ© pianiste dans sa jeunesse —, il pratique la peinture dĂšs le lycĂ©e.

L’art, la peinture seront sa vocation, sa passion, son unique profession de foi, comme d’ailleurs le soulignera le critique d’art et Ă©crivain HĂ©lĂšne Parmelin dans sa prĂ©sentation Ă©crite pour l’exposition posthume de 1980 Ă  Paris, dans la galerie 222 : « Comment parler de ce seigneur-ami inoubliable ? Comment exprimer la vitalitĂ© de son intelligence
 Peintre peintrissime [sic]. Une seule chose le torturait, l’exaltait
 la peinture. Une seule aventure, la peinture, le revendiquait tout entier. La peinture Ă©tait son mode de vie, son maĂźtre et son tortionnaire. Son interrogation et sa respiration[8] ».

ORAZI se déplace toujours, à la recherche de nouvelles expériences artistiques.

Il est à Paris, mais il est aussi à Venise vers la fin des années 1920, dans un contexte international marqué par des artistes comme Filippo De Pisis et Leonardo Dudreville. Ce dernier l'avait apprécié comme artiste dÚs sa toute premiÚre jeunesse et le considérait son élÚve. Il fait un portrait d'ORAZI, daté de 1927, qui est conservé par sa famille[9].

ORAZI participe à la Biennale de Venise de 1934 et de 1936 avec trois toiles (Paulette, Wally et Jeune Femme habillée en bleu). Dudreville écrira la présentation pour son exposition individuelle, toujours en 1934, à la Galleria Pesaro, qui avait grande réputation à l'époque[10].

À Rome, en 1935, Ă  la deuxiĂšme manifestation de la Quadriennale d’Arte Nazionale, il prĂ©sente deux toiles : Jasmine et Jeune femme qui repose avec son chat.[11].

À Paris, il installe son premier atelier individuel au 165, boulevard du Montparnasse dĂšs 1934[12]. Son Atelier dĂ©finitif sera sur l'Avenue du Maine. Il participe Ă  la vie intellectuelle intense, qui fait de ce quartier, depuis les annĂ©es 1920, le point de rencontre des nouvelles idĂ©es artistiques.

En 1937, il expose Ă  la galerie de Paris. En 1937 et 1938, il est parmi les artistes qui exposent au premier et deuxiĂšme Salon des jeunes artistes, qui se tiennent dans la mĂȘme galerie, rue du Faubourg Saint-HonorĂ©.

La peinture d'ORAZI prĂ©cĂ©dant la Seconde Guerre mondiale, natures mortes, paysages, portraits, Ă©tait expressive de couleur et de composition. Cependant, une sĂ©rie d’Ɠuvres de la pĂ©riode de 1934 Ă  1946 environ, faisait clairement apparaĂźtre les Ă©lĂ©ments distinctifs de son style, caractĂ©risĂ© par son lien non seulement avec l'avant-garde historique, mais aussi avec les grands noms de l'art postimpressionniste français[13] - [14].

La maturité. Peinture du mouvement

Au lendemain de la guerre, ORAZI est un des artistes du nouveau Salon de mai, association fondĂ©e dans la clandestinitĂ© Ă  Paris en 1943 pour s’opposer Ă  l’idĂ©ologie du nazisme et dĂ©clarĂ©e en . Dans l’enthousiasme d'une libertĂ© retrouvĂ©e, le Salon de mai marquait la montĂ©e d'une gĂ©nĂ©ration d'artistes, mĂ»rie dans l'ombre de l'occupation allemande, dont le large public ignorait l'existence, et qui maintenant surgissait avec vigueur. Le nouveau salon, rĂ©pondant Ă  cette nĂ©cessitĂ©, s’imposa rapidement et devint l'une des plus importantes manifestations artistiques françaises, attendue chaque annĂ©e avec une vive curiositĂ©[15].

C'est dans ce milieu culturel qu'ORAZI se lia avec le peintre, lithographe et designer Édouard Pignon d'une amitiĂ© profonde, destinĂ©e Ă  se maintenir toute la vie.

Le premier Salon de mai, sous la prĂ©sidence de Gaston Diehl, eut lieu Ă  Paris en 1945[16]. Initialement organisĂ© Ă  la galerie Pierre Maurs, avenue Matignon, puis Ă  la galerie Arts, rue du Faubourg Saint-HonorĂ©, dĂšs la fin des annĂ©es 1940 le Salon de mai se dĂ©plaçait des salles du palais de New-York pour passer en 1953 dans celles du musĂ©e d'Art moderne de Paris, oĂč il se dĂ©roulera durant presque deux dĂ©cennies. ORAZI y expose rĂ©guliĂšrement Ă  partir de 1947[17] jusqu’à sa mort[18]. Il en est un de ses exposants historiques. Ceci est soulignĂ© dans la note de prĂ©sentation du catalogue du Salon de mai de 1979, intitulĂ©e La volontĂ© de continuer, signĂ©e par le prĂ©sident-fondateur Gaston Diehl: « En terminant je tiens a rappeler le souvenir de ceux qui nous ont rĂ©cemment quittĂ©s [
] et plus spĂ©cialement deux peintres qui furent si longtemps nos fidĂšles compagnons de route, Orazi et Burtin »[19].

À partir de la fin des annĂ©es 1940, le parcours artistique d'ORAZI connaĂźt un dĂ©veloppement autonome et original. Son nouveau style, avec ses effets dynamiques et plastiques, soulignĂ©s par la force de la couleur, sera dĂ©nommĂ© « Peinture du Mouvement » par le critique Jean-Pierre Pietri[20] - [21].

La « Peinture du Mouvement », de 1947[22] Ă  1954 environ, suscita un remarquable intĂ©rĂȘt dans la presse de l'Ă©poque. La revue parisienne Les Lettres françaises[23], par la plume de Jean-Pierre (Pietri) qui vient de visiter l’atelier d’ORAZI, dans son article « L’Ɠuvre d’ORAZI exprime la vie », commente deux de ses vastes compositions : La Corrida (Ă  cheval), qui a Ă©tĂ© exposĂ©e au Salon de mai de 1949 et Bagarre Ă  la sortie de l'usine, qui sera prĂ©sentĂ©e au prochain Salon d'automne. Des passages de l’article de Jean-Pierre (Pietri) sont significatifs : « Par une construction Ă  base de spirales [
] grĂące Ă  une rĂ©partition rationnelle des couleurs, dynamique ou statique, suivant le cas, ORAZI oblige le regard Ă  suivre sur la toile un chemin d’éternitĂ© qui est celui mĂȘme de la naissance et du dĂ©veloppement du mouvement [
] le mouvement est chez lui passion [
] la peinture bouge[24] ».

Dans d'autres compositions, comme Affrontement entre les manifestants de 1949-1950 ou comme L’Enfant blessĂ© — exposĂ©e au Salon d'automne de 1951[25] —, ORAZI reprĂ©senta les grandes questions sociales de l'Ă©poque en Europe. Dans une autre composition, L'Exode (1950) prĂ©sentĂ©e au Salon d'automne de 1952, il reprĂ©senta un long convoi de rĂ©fugiĂ©s fuyant l'invasion nazie : de vastes dimensions (140 Ă— 240 cm), elle avait Ă©tĂ© dĂ©diĂ©e au critique Jean Pierre Pietri. L'Exode rencontra la faveur de la critique et de la presse[26] - [27] - [28].

Un petit groupe de peintures d'Orazi est inspirĂ©e du film Rome, ville ouverte (1945), chef-d'Ɠuvre du nĂ©orĂ©alisme du metteur en scĂšne Roberto Rossellini, qui avait eu un succĂšs extraordinaire en France. En 1950, il est Ă  nouveau remarquĂ© au Salon de mai, oĂč il expose sa vaste composition (130 Ă— 210 cm) Ă©ponyme, Rome ville ouverte, qui Ă©voque une des scĂšnes les plus dramatiques de ce film : l’affrontement de la population romaine et des nazis au cours des journĂ©es de la libĂ©ration. Les Lettres Françaises reproduit en grande dimension cette toile. L’intensitĂ© plastique de cette Ɠuvre retient encore une fois le critique Jean-Pierre Pietri, qui dĂ©finit ORAZI comme « [
] un authentique et peut ĂȘtre unique fresquiste, capable d’aborder la grande peinture d’histoire. Sa toile nous livre des Ă©lĂ©ments nouveaux : le mouvement et le sens du groupe humain »[29]

La « Peinture du Mouvement » s’enrichit de scĂšnes sportives, telles que la peinture, aux couleurs trĂšs vives, Les Footballeurs de 1950, et surtout de scĂšnes de la vie du cirque et de ses personnages — clowns, Ă©cuyĂšres, ballerines, jongleurs, athlĂštes, accompagnĂ©s par leurs animaux. Ces derniĂšres constituent une sĂ©rie bien dĂ©finie de toiles, trĂšs apprĂ©ciĂ©es par la critique de l’époque et exposĂ©es au Salon de mai de 1951 et de 1952, Ă  la DeuxiĂšme Biennale de Menton et au Salon d'automne de 1953, Ă  la galerie Marcel Bernheim Ă  Paris en 1954[30] - [31] - [32] - [33] - [34] - [35] - .

La Course de taureaux de 1950, une composition qui représentait la course camarguaise, fut acquise par le Fonds national d'art contemporain[36].

À propos de la production artistique d’ORAZI, la presse spĂ©cialisĂ©e parisienne — Arts et Les Lettres françaises — informait le visiteur du Salon de mai, du Salon d’automne et de son exposition individuelle de 1954 Ă  la galerie Marcel Bernheim, sur l'existence d'un « imitateur », un peintre mentionnĂ© comme « directement inspirĂ© » des Ɠuvres d’ORAZI et qui avait exposĂ© ses tableaux Ă  l'Helmaus de Zurich en 1953[37] - [38].

La « Peinture du Mouvement » a dans son rĂ©pertoire un groupe de tableaux, qui s’échelonne de 1948 Ă  1953 environ et qui reprĂ©sente la vie, le travail et la culture paysanne. Dans ce contexte il faut inscrire les nombreuses toiles crĂ©Ă©es dans une rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne oĂč le paysage Ă©tait encore intact, oĂč l’homme suivait encore une tradition ancestrale et des rythmes anciens : la Barbagia, un coin d'Italie dans la rĂ©gion insulaire de Sardaigne. ORAZI y sĂ©journa pendant plusieurs mois en 1953. Les tableaux de cette pĂ©riode, chargĂ©s d'atmosphĂšres extraordinaires, sont dĂ©nommĂ©s Peintures sur la Sardaigne (Barbagia) (ou, rarement, Cycle de la Sardaigne). Vingt-cinq de ces Ɠuvres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es en 1954 Ă  Paris Ă  l’exposition individuelle organisĂ©e Ă  la galerie Marcel Bernheim, deux au Salon d’automne de 1954[39] - [40] - [41] - [42] - [43] - [44] - [45]. Avant mĂȘme ces expositions, ces Ɠuvres avaient Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©es par la critique et annoncĂ©es par la presse[46]. Une partie consistante de ce peintures, paysages, portraits, scĂšnes de vie, a Ă©tĂ© acquise par la commune de Gavoi, en Barbagia[47].

Toujours dans l'année 1954, la rédaction des Lettres françaises, alors dirigées par Louis Aragon, proposa à ORAZI d'illustrer un des contes de l'écrivain et journaliste Italo Calvino[48].

Dans le cadre de cette expĂ©rience se situeront aussi des reprĂ©sentations de batailles historiques, inspirĂ©es surtout par l'histoire napolĂ©onienne en Europe, dont certaines furent exposĂ©es Ă  Paris au Salon de mai de 1955 et de 1957[49] - [50] - [51] et au Salon des indĂ©pendants de 1957[52], ainsi qu'Ă  la galerie milanaise L’Annunciata en 1959.

Les peintures sur le Mexique. Les paysages parisiens

La passion pour le paysage, manifestation physique de la puissance d’une nature toujours diffĂ©rente sur la Terre, n’abandonne jamais cet artiste. Au dĂ©but des annĂ©es 1950, il peint une sĂ©rie de paysages dans les terres prĂ©servĂ©es de l'arriĂšre-pays de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne. En 1953, un article des Lettres françaises publia un de ces paysages, illustrĂ© par un poĂšme d'EugĂšne Guillevic, un des grands amis d’ORAZI[53].

Puis une autre recherche va le pousser vers des rĂ©gions lointaines, au Mexique, un monde exceptionnellement attrayant pour les intellectuels et les artistes de son Ă©poque. Il y sĂ©journa en 1955 et 1956-1957. Les paysages naturels, les coutumes et les traditions de la population locale sont les thĂšmes de la sĂ©rie de peintures intitulĂ©e Peintures sur le Mexique (ou, rarement, Cycle du Mexique). Elles furent prĂ©sentĂ©es Ă  l’exposition individuelle Ă  Paris, Ă  la fin de 1957, Ă  la galerie VendĂŽme[54], ainsi que dans des expositions collectives.

L'exposition Ă  la galerie VendĂŽme reçut un Ă©cho favorable[55] - [56] - [57] - [58] - [59]. Il est possible de la retrouver, par exemple, dans l’article paru dans le journal L'Information artistique, en , pendant l’exposition : « ORAZI, qui vient de passer plus de deux ans au Mexique, propose Ă  la Galerie VendĂŽme les toiles [
] qu’il a rapportĂ©es de ce voyage. Ne sacrifiant jamais Ă  l’exotisme, ou Ă  une exubĂ©rance facile, il y a peint des paysages plutĂŽt austĂšres[
] qui atteignent une belle intensitĂ© d’expression, des portraits puissamment charpentĂ©s et des scĂšnes de la vie locale dont l’intĂ©rĂȘt n’a rien d’anecdotique mais vient d’un effort sincĂšre du peintre pour bien sentir leur caractĂšre et l’exprimer avec le maximum d’évidence »[60]. Ou encore dans l’article de Jacques Disse, « ORAZI et le Mexique », publiĂ© par Nouvelle Critique en : « Il s’agit d’un Ă©vĂ©nement artistique de premiĂšre importance [
] Une quarantaine de tableaux [
] C’est l’art le plus dĂ©nuĂ© de littĂ©rature et le plus riche de contenu humain [
] les paysages [
] communiquent aux spectateurs des sensations fortes de distances, d’espace et de lumiĂšre, que l’artiste restitue par une construction extrĂȘmement savante de formes en mouvement [
] L’artiste n’expose pas des morceaux des paysages [
] mais des compositions complĂštes, ordonnĂ©es, majestueuses » »[61].

ORAZI' Avenue Parisienne, 1957-1958

L'intĂ©rĂȘt pour le paysage ramĂšne cet artiste Ă  nouveau Ă  Paris. Un Paris qui change et qui, au nom d’une modernitĂ© parfois violente, voit disparaĂźtre certains de ses traits historiques. Naissent ainsi les peintures de la sĂ©rie des Paysages Parisiens, essentiellement saisissantes et mĂ©lancoliques : des vues de Montparnasse, oĂč l’on abat de grandes portions de maisons et de petites rues habitĂ©es par les artistes, mais surtout des bords de Seine dans ces nouveaux quartiers hĂ©rissĂ©s de chantiers, touffus de grues dont les lignes verticales contrastent avec celles des pĂ©niches amarrĂ©es, symboles du passĂ©.

Plusieurs de ces peintures, seront exposées à la galerie L'Annunciata de Milan en 1959[62].

Dans certains de ces paysages parisiens, ainsi que certains paysages méditerranéens et mexicains des années précédentes, la ligne distille les formes, la couleur prend une place essentielle dans la représentation physique : l'artiste prépare déjà sa période abstraite.

L'art abstrait. La « Peinture en Relief »

DĂšs la fin des annĂ©es 1950, la peinture d’ORAZI s'oriente rĂ©solument vers l'art abstrait, dans lequel sa sensibilitĂ© pour la couleur joua un rĂŽle essentiel. En tĂ©moigne par exemple l’analyse publiĂ©e, avec la reproduction d’une de ses peintures par Les Lettres françaises : « Refusant toute structure [
] seule la couleur travaille Ă  l'expression de cette vision picturale, dont la pĂąte porte la trace de la sensibilitĂ© du peintre, de ses Ă©lans, de ses silences »[63]. Dans ce contexte se situe son exposition individuelle Ă  la galerie 7, Ă  Paris, en 1961. Le critique d’art et Ă©crivain Michel Courtois prĂ©sentait l’exposition[64], qui suscita l'intĂ©rĂȘt de la critique[65] - [66] - [67].

Toutefois, depuis la fin des annĂ©es 1950, une autre recherche, encore une fois ancrĂ©e dans le besoin de cet artiste de travailler sur la plasticitĂ© et au mĂȘme temps explorer le systĂšme de la nature, dominera sa crĂ©ativitĂ© : la « Peinture en Relief » (1958-1968 environ). C'est une pĂ©riode de grande intensitĂ© intellectuelle, qui rĂ©vĂšle sa surprenante imagination, ainsi que sa maĂźtrise des moyens techniques. Pour rĂ©aliser ses tableaux il utilisait des matĂ©riaux, le plus possible d’origine naturelle, grĂące auxquels il crĂ©ait des formes qui se soulevaient, qui Ă©mergeaient de la superficie de la toile et, bien souvent, se prolongeaient au-delĂ  de la structure du chĂąssis.

Le caractĂšre de la « Peinture en Relief » est mis en Ă©vidence par le critique d'art Jean-Jacques LĂ©vĂȘque Ă  l'occasion de l'exposition individuelle d'ORAZI organisĂ©e en 1966 par la galerie du Passeur Ă  Paris : « [
] il s’agit d’un spectacle. D’un spectacle naturel, de la vie des sols, des dures et poignantes poussĂ©es qui structurent le monde. Des formes nouĂ©es convulsives soudain s’emparent de l’espace et dans leur Ă©lan irrĂ©sistible s’épanouissent au-delĂ   des limites imposĂ©s par le cadre »[68] - [69].

Initialement, ces Ɠuvres ont Ă©tĂ© caractĂ©risĂ©es par un relief encore assez peu prononcĂ©. L'une d’elles, intitulĂ©e ÉtĂ©, a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au Salon de mai de 1962, qui avait eu lieu non seulement Ă  Paris mais aussi Ă  Tokyo, Osaka et Yawata[70].

Puis le relief devient toujours plus saillant. Les formes sortent de l’encadrement du tableau et la couleur concourt Ă  les dĂ©finir : la matiĂšre, le relief, deviennent le support de la couleur. Dans ce genre de crĂ©ations il s’agit presque plus de sculptures que de peintures. La nature — ses Ă©lĂ©ments, ses formes, ses phĂ©nomĂšnes — est toujours Ă  la base de cette recherche. La critique de l’époque est trĂšs positive, comme en tĂ©moigne la prĂ©sentation du critique Raoul-Jean Moulin : « ORAZI interroge la nature du monde [
] refusant toute symbolique, le peintre met Ă  l’épreuve la pierre, la plante, l’air, la lumiĂšre [
] MatiĂšres originelles, Ăąpres et remuantes, coulĂ©es de laves Ă©ruptives, mĂ©tĂ©orites pĂ©trifiĂ©s [
] moments de la formation de l’univers. Formes trouĂ©es, dĂ©chirĂ©es, formes nouĂ©es, convulsives [
] cette rĂ©alitĂ© palpitante, primordiale nous parle » »[71].

Le critique Georges Boudaille propose une interprĂ©tation du travail artistique d’ORAZI : « La forme, la couleur ne lui suffisent plus [
] Il pĂ©trit la toile comme une terre glaise pour lui donner la vie. La toile n’est plus le quadrilatĂšre dĂ©fini avec prĂ©cision [
] La matiĂšre se soulĂšve tantĂŽt comme la croĂ»te terrestre et tantĂŽt comme des pĂ©tales de fleurs, des formes prolifĂšrent jusqu’à sortir des limites du tableau pour envahir l’espace [
] ce sont des terres, mais aussi des laves volcaniques, des Ă©corces d’arbre, des rocs, des montagnes[72] ».

Les tableaux de la « Peinture en Relief » ont également été présentés au Salon de mai de 1962 à 1979, ainsi que dans d'autres manifestations artistiques en France et Europe.

La « Ligne Circulaire »

ORAZI', Nebuleuse sur fond bleu-turquoise , 1971, 92 x 72 cm (période artistique du peintre: "Ligne Circulaire")

Bien souvent, la « Peinture en Relief » tĂ©moigne, chez cet artiste, d'une forte tendance Ă  la dĂ©finition circulaire des formes, qui laisse entrevoir ce que sera sa derniĂšre maniĂšre, dĂ©nommĂ©e « Ligne Circulaire » (1970-1977).

Elle correspond aux derniĂšres annĂ©es de sa vie, oĂč les forces physiques sont moins vigoureuses et peut-ĂȘtre l’art de matiĂšre demande un effort trop contraignant. À prĂ©sent, il n’est plus question du spectacle puissant et mĂȘme convulsif des manifestations naturelles, mais de l’autre dimension de notre univers : son harmonie, la naissance et les rythmes de ses planĂštes, la vastitude de ses firmaments, reprĂ©sentĂ©s par des couleurs Ă©toffĂ©es et tendres, dĂ©cidĂ©es et souples Ă  la fois.

Un groupe de tableaux de la pĂ©riode « Ligne Circulaire » fut dĂ©nommĂ© « TĂȘtes-Paysage » : dans ces peintures Ă©mergent de mystĂ©rieuses tĂȘtes humaines, ou de faunes et de personnages mythologiques, qui forment en mĂȘme temps des paysages naturels.

Sur l'ensemble de cette pĂ©riode picturale s’est concentrĂ©e l’exposition posthume de 1980, pour laquelle le critique HĂ©lĂšne Parmelin proposa son hommage Ă  ORAZI[73] oĂč dans ses lignes, elle laisse paraĂźtre la personnalitĂ© de cet artiste solitaire, volontairement en dehors de l’éphĂ©mĂšre de la mondanitĂ©, « [
] jamais envieux, jamais aigri, dans son orgueilleuse citadelle naturelle de la peinture. »

Ce sont des traits qui peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s dans le dernier Ă©crit de cet artiste, Stracco, un conte mĂ©taphorique, au-delĂ  du temps et des circonstances, publiĂ© en 1974 par l’éditeur parisien Christian Bourgois : sur la couverture Ă©tait reproduite l’image du personnage de ce livre qui appartient au groupe spĂ©cifique des « TĂȘtes-Paysage ». Les deux tableaux qui reprĂ©sentent le personnage de ce livre avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans la technique de l'art en relief et dans le style de la ligne circulaire. Le premier des deux fut exposĂ© Ă  Toulon, en 1973, au Salon international d'arts plastiques[74].

Le retour au paysage

Le paysage est une dimension qui continue Ă  ĂȘtre essentielle pour cet artiste, et revient toujours sur ses toiles, de sa jeunesse Ă  sa derniĂšre recherche. De 1974 Ă  la fin de 1978, un petit groupe de peintures est dĂ©diĂ© au paysage : le groupe des Paysages de l’imaginaire.

Il s'agit de paysages de mĂ©moire, tirĂ©s de ses voyages, mais presque de rĂȘve, qu'il voulait de plus en plus dĂ©pouillĂ©s, rĂ©duits Ă  l'essentiel. On y retrouve les rythmes et des dĂ©tails des tableaux de la pĂ©riode dite Ligne Circulaire dĂ©diĂ©s aux planĂštes et Ă  la vastitude des firmaments. Tous, proposent l'image de la Terre perçue dans l'essence de ses formes et de ses couleurs, dans sa gĂ©nĂ©rositĂ©, dans sa tendresse[75].

Notes et références

  1. Emmanuel BĂ©nĂ©zit, Dictionnaire critique et documentaire des Peintres, Dessinateurs et Graveurs, Paris, Ă©dition 1976, Tome HuitiĂšme, p. 27., Librairie GrĂŒnd,.
  2. Le prouvent les documents conservés dans les archives de l'artiste, ainsi que, par exemple, les cartons de vernissage et les invitations a ses expositions individuelles, telles que : ORAZI. Peintures sur le Mexique, 1954, Galerie VendÎme, Paris ; ORAZI. Peintures Récentes, 1961, Galerie 7, Paris ; ORAZI. Peintures en Relief, 1966, Galerie du Passeur, Paris.
  3. 81 Ă— 130 cm, Inv. no 23838, achat Ă  l'artiste en 1954.
  4. 65 Ă— 92 cm, Inv. no 25661, achat Ă  l'artiste en 1957.
  5. (ru) ЕĐČŃ€ĐŸŃ€Đ° - ВСЯ (ĐšŃƒĐ»ŃŒŃ‚), ДДĐČушĐșĐž Đž Đ­Đ»Đ”Ń„Đ°ĐœŃ‚Ń‹. ĐšŃ€ŃƒĐłĐŸĐČĐŸŃ€ĐŸŃ‚ ĐŸŃ€Đ”ĐșŃ€Đ°ŃĐœĐŸĐłĐŸ В Đ Ń€ĐžŃ€ĐŸĐŽĐ”. Đ€Ń€Đ°ĐłĐŒĐ”ĐœŃ‚Ń‹ Đ˜Đ·ĐŽĐ°ĐœĐžŃ ĐšĐ°Đ»Đ”Đ»ĐŽĐ°Ń€Ń ĐŸĐžŃ€Đ”Đ»Đ»Đž, ĐœĐŸŃĐșĐČĐ°, Đ ĐŸŃŃĐžŃ, Feb.- Mar. 2009, pp. 136-140.
  6. Visibles sur la page d'accueil du site qui lui est consacré.
  7. Dictionnaire Bénézit, tome 8, 1976, p. 27.
  8. HĂ©lĂšne Parmelin, Hommage Ă  ORAZI, Paris, Galerie 222, -.
  9. « ORAZI - École Française, Peintre Ă  Paris ORAZI - French School, Painter in Paris », sur www.painter-in-paris.com (consultĂ© le )
  10. (it) Leonardo Dudreville, Mostra del pittore ORAZI, Galleria Pesaro di Milano, Marzo 1934, Milan, SocietĂ  Milanese Editrice, , p. 7-16.
  11. Cette peinture fut achetée par le Gouvernement et est conervée au musée d'Art moderne et contemporain d'Udine.
  12. Galerie de Paris (17, avenue Victor-Emmanuel III), Lettre de Paul de Montaignac Ă  Orazi (165, bd. du Montparnasse), Paris - 11 juillet 1934 (Archives de l'artiste).
  13. Anne Bony, Les AnnĂ©es 40, Paris, Éditions du Regard, 1985, p. 108.
  14. Francesco Negri Arnoldi, « Note sur l'Artiste », sur painter-in-paris.com.
  15. Tous Les Arts. Hebdomadaire d'information artistique (le journal spĂ©cialisĂ© en l’art, dirigĂ© par Louis Aragon et dont le rĂ©dacteur en chef Ă©tait AndrĂ© Cornu, insĂ©rĂ© dans la revue Les Lettres Françaises) Le Salon de Mai [8e Salon de mai], mai-juin 1952, p. 1.
  16. Le vernissage de l'exposition se déroula le .
  17. 3e Salon de mai, Galerie des Arts, 104, rue du Faubourg-Saint Honoré, - (Catalogue no 55 Composition).
  18. 35e Salon de mai, chapiteau de la Ville de Paris, parvis de la Tour Montparnasse, mai-juin 1979 (Catalogue no 109 Portrait d'HélÚne [Parmelin], exposé à titre posthume).
  19. Gaston Diehl, « La volonté de continuer », in: 35e Salon de Mai, Catalogue, Paris, 1979, p. 3.
  20. Il signait ses articles sous son seul prénom Jean-Pierre.
  21. Jean-Pierre (Pietri), « ORAZI et la Peinture du Mouvement », Les Lettres Françaises, AnnĂ©e 14, no 518, Paris, -, p. 9. L’article dĂ©crivait l'exposition individuelle d'Orazi Ă  la galerie Marcel Bernheim dont le vernissage avait eu lieu le ; les peintures mentionnĂ©es Ă©taient L’Homme Ă  l’HaltĂšre, L’ÉcuyĂšre, Corrida, La Famille du clown et Danseuse.
  22. Dans la pĂ©riode de la Peinture du Mouvement, l’Ɠuvre La DĂ©position du Christ de 1947 est Ă  considĂ©rer comme la plus ancienne : elle sera prĂ©sentĂ©e en 1954 Ă  l'exposition personnelle d'Orazi Ă  la galerie Bernheim Ă  Paris. La brochure d'invitation l'indique parmi les « Ɠuvres anciennes » de l'artiste.
  23. Les Lettres françaises, alors dans leur neuviĂšme annĂ©e d’édition et dirigĂ©es par Claude Morgan, jouissaient d’une remarquable rĂ©putation : journal de la rĂ©sistance, il avait Ă©tĂ© fondĂ© dans la clandestinitĂ© Ă  Paris en 1942 par Jacques Decour, fusillĂ© par le Allemands le , et dont la mĂ©moire restait intense dans la vie intellectuelle parisienne. Le premier numĂ©ro du journal parut le (aprĂšs la mort de Jacques Decour, fusillĂ© le ). La premiĂšre sĂ©rie parut en forme hebdomadaire, de 1944 Ă  1972.
  24. Jean-Pierre (Pietri), « L'Ɠuvre d'ORAZI exprime la vie », Les Lettres Françaises, AnnĂ©e 9, no 271, Paris, , p. 7. Reproduction de deux toiles : La Corrida et La Mort de l’oie.
  25. Les Lettres Françaises, numéro spécial Salon d'automne, Année 11, no 387, (ORAZI, Salle 37, L'enfant blessé : photographie).
  26. Jean Marcenac, « La critique du Salon d'Automne. Salle 36 - PremiÚre des trois salles du Nouveau Réalisme », Les lettres Françaises, Paris, -.
  27. Georges Besson, « Le Salon d'Automne », Ce Soir, , p. 8.
  28. « Triomphe du Réalisme au Salon d'Automne », Le Patriote du Sud-Ouest, , p. 10.
  29. Jean-Pierre [Pietri], « Salon de Mai », Les Lettres françaises, Année 10, no 312, , p. 7 (Orazi- Rome ville ouverte).
  30. Jean-Pierre [Pietri], « Le Salon de Mai », Tous Les Arts. Hebdomadaire d'information artistique, mai-. Peinture reproduite : L'ÉcuyĂšre.
  31. Jean-Pierre [Pietri], « ORAZI et la Peinture du Mouvement », Les Lettres françaises, AnnĂ©e 14, no 518, -, p. 9. Citation de L'ÉcuyĂšre, La Famille du clown, L'Homme Ă  l'haltĂšre, La Corrida, Danseuse.
  32. Jean Rollin, « Les chefs-d’Ɠuvre du 8e Salon de Mai », La Marseillaise, . Citation de Personnages de cirque autour d’une Ă©cuyĂšre.
  33. G. H. Sibert, « 430 toiles d’un peu partout s’exposent au soleil de Menton », Arts, no 422, -, p. 7. Peinture reproduite : Clown.
  34. « Les expositions qu’il faut voir », Arts, 5-, p. 8.
  35. « Les Expositions – ORAZI », Journal de l'amateur d'art, .
  36. Puteaux, Fonds national d'art contemporain, La Course de taureaux, 1950, 81 Ă— 130 cm, Inv. no 23838, acquis auprĂšs de l'artiste en 1954.
  37. « Arts / Spectacles », Arts, 12-, p. 11, reproduction : Corrida.
  38. Jean-Pierre [Pietri], Les Lettres françaises, no 518, -, p. 9.
  39. Galerie Marcel Bernheim, 35 rue de la Boétie Paris, -.
  40. Salon d'Automne. Grand Palais des Champs-ÉlysĂ©es, Paris, 1954, p. 89, catalogue nos 1025 et 1026 : Berger sarde de GavoĂŻ ; Vieille fileuse aveugle d'OllolaĂŻ.
  41. « ORAZI », Les Arts, - : Vieille de Gavoï.
  42. Jean-Pierre [Pietri], « ORAZI Peinture », Les Lettres françaises, Année 14, no 518, -, p. 9 : Rencontre de paysans en Sardaigne.
  43. Pierre Meren, « La Sardaigne vue par le peintre ORAZI », L’HumanitĂ©, .
  44. « Les Expositions. ORAZI », Journal de l’amateur d’art, .
  45. « ORAZI », La Presse, .
  46. René LacÎte, « Amateurs de peinture notez ces noms ! », Regards, , p. 18.
  47. (it) G. M. Sedda, « La Barbagia nei quadri di un parigino. Gavoi, Ollolai, Olzai e Oliena nelle vecchie immagini di OrazÏ », La Nuova - Provincia di Nuoro, , p. 28.
  48. Italo Calvino, « Histoire du Soldat qui ramena un canon chez lui. Un conte d'Italo Calvino illustré par ORAZI », Les Lettres françaises, trad. GeneviÚve Gaubert, Paris, .
  49. 11e Salon de Mai, musée d'Art moderne, 1955, catalogue no 137 : Bataille.
  50. 12e Salon de Mai, MusĂ©e d'Art moderne, Pari, catalogue no 137 : Étude de Mouvement.
  51. P. Descargues, « Le Salon de Nulle Part », Les Lettres françaises, 10- : Bataille, peinture exposée au Salon de mai.
  52. George Boudaille, « 63e Salon des Indépendants, ORAZI - Mouvements (Bataille) », Les Lettres françaises, 6-.
  53. EugÚne Guillevic, « Sur une toile d'ORAZI », Les Lettres françaises, 3-.
  54. ORAZI. Peintures sur le Mexique, galerie VendĂŽme, Paris, rue de la Paix, -.
  55. « Les Arts. Trois peintres en plein essor, ORAZI (Galerie VendÎme) », Paris Journal, .
  56. « D'une Rive à l'Autre (Galerie VendÎme) », Nouvelles littéraires, .
  57. Juliette Darle, « Comment le peintre ORAZI a-t-il vu le Mexique ? », L'Humanité, .
  58. George Besson, « Les Galeries. ORAZI – Paysage, Galerie VendĂŽme », Les Lettres françaises, 5-.
  59. Paul Sentenac, « Les Expositions. ORAZI – Galerie VendĂŽme », Artaban, .
  60. M. C., « Les Exposition. ORAZI - Galerie VendĂŽme »,L’Information Artistique, : Paysage du Mexique.
  61. Jacques Disse, « ORAZI et le Mexique », La Nouvelle Critique, , pp. 157-158.
  62. André Kedros, ORAZI, Exposition du au , Milan, L'Annunciata, Nuova Serie, no 43.
  63. M.-T. Maugis, « Arts – Peinture fraĂźche. ORAZI - Galerie 7 », Les Lettres françaises, , p. 11 : une peinture reproduite.
  64. Michel Courtois, Orazi. Peintures RĂ©centes, galerie 7, Paris, rue du Miromesnil, [carton du vernissage du ], exposition -.
  65. « Les Arts. Galerie 7 », New York Herald Tribune (French Edition), .
  66. Denys Chevalier, « Les Expositions. Galerie 7 », Aujourd'hui Art et Architecture, .
  67. « ORAZI (Galerie 7) », France-Observateur, .
  68. Jean-Jacques LĂ©vĂšque, « Les Expositions. ORAZI – Un spectacle brutal de la nature (galerie du Passeur) », Arts, 23-.
  69. ORAZI. Peintures en Relief, textes de Raoul-Jean Moulin et HĂ©lĂšne Parmelin, galerie du Passeur, 90, rue du Bac, Paris, -.
  70. 17e Salon de Mai, lusĂ©e d'Art moderne de la Ville de Paris, 6-, [catalogue] p. 20, ORAZI – ÉtĂ©. Salon de Mai au Japon, Septembre 1962 (OrganisĂ© par ‘The Mainichi Newspapers’, sous lesauspices de l'Association française d'action artistique de l'ambassade de France au Japon, et du ministĂšre japonais des Affaires Ă©trangĂšres), Catalogue n. 54, ORAZI – ÉtĂ©: selon le catalogue, l’annĂ©e d’exĂ©cution de la peinture ÉtĂ© aurait Ă©tĂ© 1959.
  71. Raoul-Jean Moulin, « Les Arts. ORAZI – Peinture », Les Lettres françaises, 10-, p. 32, reproduction du tableau intitulĂ© FenĂȘtre.
  72. Georges Boudaille, « Les Arts. ORAZI », Les Lettres françaises, 17-.
  73. Galerie 222, Paris, ORAZI, exposition post mortem, - : Hommage Ă  ORAZI.
  74. Musée de la Ville de Toulon, 23e Festival, -, Salon international d'arts plastiques, catalogue de l'exposition, no 244 : Stracco, peinture en relief.
  75. Francesco Negri Arnoldi, Paysages de l'Imaginaire, 2000, texte en ligne sur painter-in-paris.com.

    Annexes

    Bibliographie

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