Accueil🇫🇷Chercher

Opale (Q42)

L'Opale est un sous-marin de la marine française construit à Cherbourg à partir de 1903. Il fait partie de la classe Émeraude.

Opale
illustration de Opale (Q42)
Sous-marin Opale

Type Sous-marin de classe Émeraude
Classe Classe Émeraude
Histoire
A servi dans Marine nationale
Chantier naval Cherbourg
Lancement
Armé
Statut Retiré le
Équipage
Équipage 25
Caractéristiques techniques
Longueur 44,90 m
MaĂ®tre-bau 3,90 m
Tirant d'eau 3,76 m
DĂ©placement 392 tonnes en surface
425 tonnes en plongĂ©e
Propulsion
Puissance 600 ch (thermique)
180 ch (Ă©lectrique)
Vitesse 11,5 nĹ“uds en surface
9,2 nĹ“uds en plongĂ©e
Profondeur
  • 25 m immersion de sĂ©curitĂ©
  • 40 m immersion maximale
  • 120 m immersion d'Ă©crasement
Caractéristiques militaires
Armement
  • avant: 4 tubes Ă  torpilles de 450 mm
  • arrière: 2 tubes Ă  torpilles de 450 mm
Rayon d'action
  • 885 milles Ă  9 nĹ“uds en surface
  • 113 milles Ă  4,5 nĹ“uds en plongĂ©e
Carrière
Port d'attache Brest
Indicatif Q42

Historique

Au début de la Première Guerre mondiale, le sous-marin Opale fait partie de l'escadrille de Brest dans le cadre de la défense du port[1].

En 1915, prenant exemple sur les Allemands pour les combats en surface, la majorité de la flotte de sous-marins français est équipée de canons placés sur le pont avant. Ainsi l'Opale reçoit un 65 mm (modèle 1885) fin 1915[2].

En , il est affecté, avec l’Émeraude et le Rubis, à l'Escadrille du Maroc basé à Gibraltar pour la défense du port de Casablanca[1].

En , il rejoint, avec le Topaze, la 2e escadrille de chasse et est basé à Moudros où il est mis à disposition de l'Amiral Fremantle[3].

Le , le sous-marin Opale est radiĂ© des listes de la flotte puis vendu pour destruction le contre la somme de 45 000 francs. Près de 269 tonnes de matĂ©riaux sont ainsi rĂ©cupĂ©rĂ©s (dont 27 tonnes de fonte, 11 tonnes de bronze, 12 tonnes de cuivre et d'autre matĂ©riaux tels que le fer, le laiton ou le linolĂ©um)[4].

Notes et références

  1. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 38 & 55
  2. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 204-208
  3. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : A l'épreuve de la Grande Guerre, vol. 2, t. 3, Marines éditions (ISBN 978-2909675817), p. 161
  4. Gérard Garier, L’odyssée technique et humaine du sous-marin en France : Des Émeraudes (1905-1906) au Charles Brun (1908-1933), t. 2, Marines éditions (ISBN 978-2909675343), p. 33

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Documents numérisés

  • Journaux de bord du 12/12/1913 au 11/12/1915
➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Opale, vol. SS Y 374, 1913-1915 (présentation en ligne, lire en ligne)
  • Journaux de bord du 12/12/1915 au 19/03/1916 et du 27/06/1916 au 04/01/1917
➞ Ministère de la Défense, Mémoire des hommes - Journaux des unités (1914-1918) : Sous-marin Opale, vol. SS Y 375, 1915-1917 (présentation en ligne, lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.