Oni (municipalité)
La municipalité d'Oni[Note 1], (en géorgien : ონის მუნიციპალიტეტი, phonétiquement onis mounitsipalitéti), est un district de la région de Ratcha-Letchkhoumie et Basse Svanétie en Géorgie, dont la ville principale est Oni[1]
Noms officiels |
(ru) Онский район (- (ka) ონის მუნიციპალიტეტი |
---|---|
Nom local |
(ka) ონის მუნიციპალიტეტი |
Pays | |
---|---|
Mkhare | |
Chef-lieu | |
Superficie |
1 712 km2 |
Coordonnées |
42° 35′ 00″ N, 43° 27′ 00″ E |
Population |
6 130 hab. () |
---|---|
Densité |
3,6 hab./km2 () |
Statut |
Municipalité (en) |
---|
Langue officielle |
---|
Indicatif téléphonique |
473 |
---|
Géographie
Il est entouré au nord par la Fédération de Russie, à l’est par le district de Djava –sécessionniste sous le nom de district de Dzau[2]-, au sud par le district de Stachkhere et à l'ouest par les districts d'Ambrolaouri et de Lentekhi. Une partie du district d’Oni a été rattachée au district de Dzau.
Il a une superficie de 1 712 m2[1].
Histoire
Après la chute de l'URSS, de janvier 1991 à juin 1992, la région située à l’est du district a été le théâtre d'un premier conflit armé entre forces ossètes et forces géorgiennes : il s'est conclu par un accord de cessez-le-feu, l'implantation d'un contingent militaire russe sur la partie nord du territoire, et l'auto-proclamation de son indépendance sous la dénomination République d'Ossétie du Sud.
En , un deuxième conflit, entre forces ossètes et russes d'une part et forces géorgiennes d'autre part, a vu le jour : il s'est conclu par un cessez-le-feu lui aussi, l'amputation d'une partie du district d'Oni et une reconnaissance internationale de la République d'Ossétie du Sud limitée à la Russie, au Vénézuela, au Nicaragua et aux îles Nauru[3].
Démographie
Évolution de la population (2011 à 2016)
Du au , la population a diminué de 2 400 personnes. Si les surestimations administratives en sont une cause, la sous-estimation du phénomène de migration en est une autre : les mouvements de population des campagnes vers les villes (essentiellement Tbilissi) et des villes vers l'étranger se poursuivent, sans oublier les conséquences de la guerre russo-géorgienne d’[Note 2].
Année | Urbaine | Rurale | Totale |
---|---|---|---|
2011 | 3 000 | 5 400 | 8 400 |
2012 | 3 000 | 5 300 | 8 300 |
2013 | 3 000 | 5 200 | 8 200 |
2014 | 3 000 | 5 100 | 8 100 |
2015 | 2 700 | 3 500 | 6 200 |
2016 | 2 600 | 3 400 | 6 000 |
Notes
- L’orthographe des lieux géographiques utilisée est celle définie dans l’« Atlas géopolitique du Caucase » de Jean Radvanyi, géographe, professeur des universités à l’INALCO, Éditions Autrement Collection Atlas/monde, 2009, (ISBN 978-2-7467-1296-6), orthographe alignée sur celle des voyageurs francophones des XIX et XXe siècles dans le Caucase
- Le nombre d’habitants au 1er janvier de chaque année est une estimation, à l’exception du 1er janvier 2015 qui correspond au recensement de la fin d’année précédente.
Références
- (ka) ონის მუნიციპალიტეტი(consulté le 17 janvier 2017)
- (en) Dzau district(consulté le 17 janvier 2017)
- Le Figaro : « Medvedev n'a pas peur d'une nouvelle guerre froide », 26 août 2008
- (en) (ka) National Statistics Office of Georgia : « Number of population by municipalities » (consulté le 10 janvier 2016)