Olivier de Pierrebourg
Olivier Harty de Pierrebourg ( à Vauxbuin - à Paris[1]) est un homme politique français et un compagnon de la Libération.
Naissance | |
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Décès | |
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Nom de naissance |
Raymond Marie Olivier Harty de Pierrebourg |
Pseudonymes |
Goblet, Pommard |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Françoise de Cellery d'Allens (d) |
Partis politiques |
Union des démocrates pour la République Parti républicain, radical et radical-socialiste (d) |
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Conflit | |
Distinctions |
Biographie
Formation
Descendant direct du général Olivier Harty, baron de Pierrebourg (1746-1823[2]), Olivier de Pierrebourg effectue des études de lettres avant d'entrer comme rédacteur (journaliste) à l'agence Havas. Il exerce parallèlement les fonctions de secrétaire auprès du socialiste André Philip, devenu député de Lyon en 1936.
La seconde guerre mondiale
Démobilisé comme aspirant en 1940, Olivier de Pierrebourg organise dès , à Lyon, une filière de passages pour des réfugiés. Sous couvert de l'association "Amitiés chrétiennes" qu'il a créée en , il parviendra à faire évacuer de France ou mettre en sûreté des centaines de réfugiés, d'enfants juifs et de personnalités politiques (dont André Philip), en même temps qu'il assure des tâches de renseignement pour un réseau de Résistance. En 1943, alors qu'il tente de rejoindre Alger, il est arrêté avec son épouse non loin de la frontière espagnole. Dirigé vers Paris, puis Compiègne, il saute du train qui le transporte en Allemagne avec ses compagnons d'infortune qu'il a convaincus de s'évader avec lui. En dépit d'une jambe cassée, il parvient à échapper aux recherches et reprendra ses activités au service de la Résistance.
L'après-guerre
Olivier Harty de Pierrebourg est élu député de la Creuse en 1951 avec l'étiquette "radical-socialiste", réélu en 1956, dans ce département où le parti communiste est alors tout puissant (le PCF y obtient en effet pratiquement 47 % des suffrages exprimés aux élections du ). Rallié au général de Gaulle en 1958, et prenant parti pour le "oui" au référendum constitutionnel, Olivier de Pierrebourg conservera son siège de député de la Creuse (circonscription de Guéret, ou 1re circonscription de la Creuse à partir de 1958) jusqu'aux élections de mars 1973, lors desquelles il sera battu par le socialiste Guy Beck. En 1957, il avait été élu conseiller général du canton de Jarnages, puis maire de Guéret en 1971.
Une rue de Guéret porte le nom d'Olivier de Pierrebourg.
Le , en présence du chancelier de l'ordre de la Libération, une plaque commémorative en hommage à Olivier Harty de Pierrebourg, compagnon de la Libération, a été dévoilée sur la façade de l'immeuble du 14 rue de Tournon (6e arrondissement de Paris) où il vécut.
Décorations
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération par décret du [3]
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du 31 mai 1947[4]
- Médaille des évadés
- Médaille des Justes de Yad Vashem (Juste parmi les nations).
Notes et références
- Relevé des fichiers de l'Insee
- Olivier Harty commença une carrière militaire sous la monarchie, devint général sous la République et servit sous l'Empire. Il fut confirmé baron de Pierrebourg en 1812. [Olivier de Pierrebourg a déposé aux Archives nationales un ensemble de documents concernant sa famille et notamment le général H. de P. (AN, Fonds Harty de Pierrebourg, Cote : 330 AP. Dépôt du 12/12/1972, consultation soumise à autorisation du CHAN)].
- « Ordre de la libération »
- « Base des médaillés de la résistance »
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Base Léonore
- Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération