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Oie de Twente

L'oie de Twente (néerlandais : Twentse Landgans) est une race rare d'oie domestique originaire de la région de la Twente dans les Pays-Bas orientaux[1].

Oie de Twente
TĂŞte d'une oie de Twente.
TĂŞte d'une oie de Twente.
Espèce Anser anser domesticus
Région d’origine
RĂ©gion Pays-Bas
RĂ©gion d'Ă©levage Twente
Caractéristiques
Poids Jars : 5 kg Ă  6 kg
Oie : 4 kg Ă  5 kg
Plumage Blanc ou pie-gris
Bec Orange
Yeux Bleus
Statut FAO (conservation) Critique
Autre
Utilisation Viande, ponte, plumes

Histoire

Au XIXe siècle, les Pays-Bas avaient encore plusieurs de leurs propres races d'oie, telles que l'oie de Groningue, l'oie de la Hollande-Septentrionale et l'oie de la Hollande-MĂ©ridionale . Ces races locales ont disparu en raison de l'importation de races Ă©trangères plus lourdes, comme l'oie d'Emden, l'oie de PomĂ©ranie, l'oie de Toulouse et l'oie de Chine, dans les annĂ©es 1920. L'oie de Twente a Ă  peine Ă©chappĂ© Ă  ce sort; mais l'industrialisation de l'agriculture Ă  partir des annĂ©es 1950 lui porte un coup fatal. En 1900, les oies de Twente comptaient plus de 100 000 tĂŞtes dans ce pays[1], alors qu'en 2011 leur population ne s'Ă©levait plus qu'Ă  110 individus[2] dans moins de vingt Ă©levages.

Le premier document Ă  mentionner l'oie de Twente en tant que telle est une description de la rĂ©colte de seigle faite par le baron Clemens Maria Francis von Bönninghausen (1785-1864) en 1817 dans laquelle il fait part de la prĂ©sence frĂ©quente d'oies particulières dans les communautĂ©s agricoles du nord de la rĂ©gion de Twente. La rĂ©gularitĂ© des inondations annuelles qui empĂŞchent une bonne rĂ©colte de l'herbe et l'abondance de petits cours d'eau dans la rĂ©gion provoquent un essor de l'Ă©levage d'oies domestiques au XIXe siècle, surtout avec l'introduction du chemin de fer, favorable aux Ă©changes rĂ©gionaux. Cet essor se poursuit jusqu'en 1914 avec comme principales aires d'Ă©levage les environs d'Enter, Wierden et Goor. Chaque annĂ©e, des dizaines de milliers d'animaux Ă©taient achetĂ©s au marchĂ© de Twente et en Allemagne proche et Ă©changĂ©s autour d'Enter, avec par exemple 60 000 animaux en 1887.

Description

Le plumage de l'oie de Twente est blanc ou pie-gris[3] ; elle a les yeux bleus et le bec orange. Son cou est moyen et portĂ© droit. Les extrĂ©mitĂ©s des ailes se touchent sur la queue. Les pattes jaune-orange sont fermes et de longueur moyenne. Contrairement Ă  beaucoup d'autres races d'oies, l'oie de Twente n'a aucun dĂ©veloppement de l'estomac et de la gorge. Le jars pèse entre 5 et kg, l'oie entre 4 et kg, ce qui en fait une race moyenne. En comparaison l'oie d'Emden peut peser 12 kg et l'oie de Toulouse, 10 kg. L'Ĺ“uf de l'oie de Twente pèse en moyenne 160 grammes. Autrefois, l'oie de Twente Ă©tait caractĂ©risĂ©e par une ponte prĂ©coce, souvent dès le mois de dĂ©cembre; ce qui fait que des oisons de six Ă  huit semaines pouvaient dĂ©jĂ  ĂŞtre proposĂ©s en dehors de la saison habituelle d'automne et d'hiver. L'Allemagne proche, en particulier, et l'Angleterre Ă©taient des clients importants.

Troupeau d'oies de Twente

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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