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Noyal (Côtes-d'Armor)

Noyal [nwajal] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Noyal
Noyal (Côtes-d'Armor)
Mairie de Noyal.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Saint-Brieuc
Intercommunalité Lamballe Terre et Mer
Maire
Mandat
Philippe Hello
2020-2026
Code postal 22400
Code commune 22160
Démographie
Gentilé Noyalais, Noyalaise
Population
municipale
956 hab. (2020 en augmentation de 10,52 % par rapport à 2014)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 54″ nord, 2° 29′ 09″ ouest
Altitude 76 m
Min. 52 m
Max. 95 m
Superficie 7,09 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lamballe-Armor
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lamballe
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Noyal
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Noyal
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Noyal

    Géographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 726 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quintenic », sur la commune de Quintenic, mise en service en 1984[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 743,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à 28 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Noyal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lamballe-Armor, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 17 645 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,6 %), prairies (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (6,8 %), forêts (1,6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Noal et Ecclesia de Noeal en 1232, Parrochia de Noyal en 1290, Noial vers 1330, Noeal en 1435, Noueal en 1473, 1480 et en 1536, Noeal en 1510 et en 1586[24].

    Noyal semble venir du gaulois *Novio (« neuf, nouveau ») et de *Ialo (« clairière, lieu défriché, essart » ) désignant une « terre nouvellement défrichée »[25].

    Son nom en gallo est Noya[26].

    Histoire

    Les maisons, manoir (d'Hocquigné), métairie et terres de Noyal sont cédées vers 1520 à Christophe, bâtard de La Hunaudaye et Catherine de Lesmelleuc, son épouse, par Jean de Saint-Denoual dont le père Olivier les tenaient depuis le décès de sa mère, Guillemette Troussier en 1472 (Archives départementales 1E 304/3). En 1555, son fils, François de La Hunaudaye, qui blasonne écartelé d'or et d'azur (Tournemine) au bâton de sable sur le tout, rend hommage pour la seigneurie de Noyal. Le duc d'Étampes, qui se réserve les droits de ressort et de suzeraineté, lui concède par la suite les droits de basse et moyenne justice, colombier, moulin, garenne, étang et prééminence d'église. De 1553 à 1557, François est alloué de Lamballe puis de 1557 à 1564, sénéchal de Lamballe.

    Hélène de La Hunaudaye (décèdée en mai 1637 et enterrée en l'église Saint-Sébastien de Noyal qui se situait dans l'actuel cimetière), sœur de François, épouse Bernardin-Gérard de Rougeron, sieur de Beaufort, docteur de la Faculté de Médecine. Ils ont une fille, Marie de Rougeron qui épouse Jacques Le Normand (d'azur au lion passant d'or, au chef de gueule, chargé d'un léopard d'or, le chef soutenu d'une cotisse d'argent ; seigneur du Plessis-Pezats, enseigne de la compagnie des gens de pied de Garde du Roi sous M. de Beaumont).

    Leur arrière-arrière-petite-fille, Jeanne-Thérèse Le Normand épouse à Noyal le 6 mai 1750 Eugène Chaton des Morandais (1724-1795) dont le manoir de Noyal porte le nom sur le plan cadastral napoléonien. Ce manoir, situé à l'emplacement de la salle municipale, fut détruit au XIXe siècle.

    [réf. nécessaire]

    Les guerres du XXe siècle

    Le monument aux Morts porte les noms de 21 soldats morts pour la Patrie[27] :

    • 20 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
    • 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1971 2008 Michel Lapie
    2008 23 mai 2020 Robert Rault PS Formateur
    23 mai 2020 En cours Philippe Hello[28]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 956 habitants[Note 7], en augmentation de 10,52 % par rapport à 2014 (Côtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454471419468578545472520543
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    515508515520524507503497490
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    463448416400393415450402390
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    443463508616754770800783838
    2014 2019 2020 - - - - - -
    865946956------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Sébastien.
      Église Saint-Sébastien.
    • Noyal.
      Noyal.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Quintenic - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Noyal et Quintenic », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Quintenic - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Noyal et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Lamballe-Armor », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Archives des Cotes d'Armor, 1E 104 et 147
    25. Guy Souillet, Annales de Bretagne, vol. 61, 1954, pages 349-371
    26. Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620), p. 127
    27. « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
    28. « Municipales à Noyal. Philippe Hello est le maire de la commune », Ouest-France, (lire en ligne).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. « D'abord « Roche-Tanguy », puis « château Le Denays », le château a pris le nom de Roche-Goyon au XIXe siècle. Il est construit en 1728 avec des réemplois d'une bâtisse du XVIe siècle. Quatre membres de la famille de Goyon, propriétaire du château, se distinguent au XIXe siècle :
      1. Augustin, comte de Goyon, est préfet des Côtes-du-Nord pendant la première Restauration.
      2. Charles, son fils, est nommé aide de camp de Napoléon III en 1853, puis devient président du conseil général en 1861 et sénateur en 1862.
      3. Son fils, Charles lui aussi, devient duc de Feltre par décret impérial en 1866, et est élu député des Côtes-du-Nord de 1876 à 1889. En 1892, il achète le Fort-la-Latte.
      4. Suit Auguste, élu président de la chambre d'agriculture des Côtes-du-Nord en 1924. »
      Source
      « Château de La Roche-Goyon, Noyal », sur fr.topic-topos.com (consulté le ).

    Liens externes

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