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Notre-Dame-de-Commiers

Notre-Dame-de-Commiers est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Notre-Dame-de-Commiers
Notre-Dame-de-Commiers
L'ancienne gare de Notre-Dame-de-Commiers.
Blason de Notre-Dame-de-Commiers
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Grenoble-Alpes Métropole
Maire
Mandat
Patrick Marron
2020-2026
Code postal 38450
Code commune 38277
DĂ©mographie
Population
municipale
543 hab. (2020 en augmentation de 18,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 113 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 00′ 35″ nord, 5° 41′ 59″ est
Altitude Min. 317 m
Max. 1 323 m
Superficie 4,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Pont-de-Claix
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Notre-Dame-de-Commiers
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Notre-Dame-de-Commiers
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants s'appellent les "Commérots" et "Commérottes".

    GĂ©ographie

    Situation et description

    La commune est situĂ©e dans la partie mĂ©ridionale du dĂ©partement de l'Isère. RattachĂ©e Ă  la mĂ©tropole de Grenoble, son territoire est traversĂ© par le 45e parallèle nord, est de ce fait situĂ©e Ă  Ă©gale distance du pĂ´le Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km).

    Communes limitrophes

    Climat

    Situé à la limite du Trièves et de la Matheysine, le territoire de Notre-Dame-de-Commiers est essentiellement une zone de basse et de moyenne montagne entourée de massifs élevés, quelque peu abritée des flux d'ouest par le Vercors. Cette région, à pluviosité plus réduite connait un climat de transition entre les Alpes du Nord humides et les Alpes du Sud relativement sèches.

    Hydrographie

    Le territoire communal est bordé par le Drac, un affluent en rive gauche de l'Isère et qui rejoint celle-ci à Grenoble.

    Voies de communication et transport

    La route nationale RN 529, aujourd'hui déclassée au domaine départementale, traverse la commune et relie le Pont de Champ (peu avant la confluence entre la Romanche et le Drac) à La Mure, à 22 km au sud-est. C'est une des voies d'accès au plateau de la Matheysine ; elle est très fréquentée notamment par les poids lourds, puisqu'elle permet d'éviter la dangereuse rampe de Laffrey, sur l'autre versant du Conest, mais conduit à traverser les quatre villages de Saint-Georges, Saint-Pierre, Notre-Dame-de-Commiers et Monteynard. Cette route pittoresque est également prisée des touristes pour les vues spectaculaires qu'elle offre en balcon sur le lac de Notre-Dame-de-Commiers et au-delà les falaises du Vercors et les Deux Sœurs.

    On y trouve également une ancienne gare située sur le chemin de fer de la Mure aujourd'hui affectée à un usage privé à la suite de l'abandon de la ligne consécutif à l'éboulement d'.

    Urbanisme

    Typologie

    Notre-Dame-de-Commiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,8 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), prairies (7,6 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones urbanisées (4,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Notre-Dame-de-Commiers est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), mais à proximité de la bordure occidentale de la zone no 3[7].

    Terminologie des zones sismiques[8]
    Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4 SismisitĂ© moyenne accĂ©lĂ©ration = 1,6 m/s2

    Toponymie

    Le toponyme de « Commiers », qui fait référence à la région située entre la montagne du Conest et le fond de la vallée du Drac, est attesté dès le Haut Moyen Âge : Comario apud Gratianopoiltana au VIIIe siècle, puis Sanctus Georgius Vallis de Comeriis à partir du Moyen Âge central. On trouve aussi Saint-Georges en Graisivaudan au XVe siècle. Commiers pourrait être une altération de cormier, autre nom du sorbier, ou bien venir du latin culmen, le sommet.

    Histoire

    L'entrée du village et l'hôtel en 1908.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Patrick Marron DVG Employé
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2020, la commune comptait 543 habitants[Note 4], en augmentation de 18,3 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    171219197238262270258248269
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    262260258272261281278232223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    210196165137157201132142133
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    483118185216302377452463460
    2017 2020 - - - - - - -
    518543-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune de Notre-Dame-de-Commiers est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Grenoble-Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de l'agglomération ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le lac de Notre-Dame-de-Commiers.
    • L'Ă©glise Notre-Dame, anciennement intĂ©grĂ©e au prieurĂ© de Notre-Dame-de-Commiers, aujourd'hui dĂ©truit[13] ; Ă  l'origine du XIe siècle, très remaniĂ©e[14]
    • Le barrage, qui correspond Ă  la limite sud de la rĂ©serve naturelle rĂ©gionale des Isles du Drac
    • Ligne du chemin de fer de la Mure
    • Le temple protestant, construit en 1869[15]
    • Vestiges de la maison forte dite de la tour des Alleman, propriĂ©tĂ© de Guillet de Commiers pour le vouloir de la famille des Alleman, dĂ©jĂ  seigneurs de Commiers[14]
    • la maison forte de Guillet de Commiers, citĂ© dans l'inventaire delphinal du 1339, aujourd'hui disparue[14]

    HĂ©raldique

    Notre-Dame-de-Commiers porte d'azur à un sautoir d'argent cantonné de quatre roses de gueules.
    Ces armes sont héraldiquement fautives : apposer un objet d'une couleur (ici de gueules) sur un champ d'une autre couleur (ici d'azur), est interdit en héraldique.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    8. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    13. « Eglise de Notre-Dame-de-Commiers », sur Isère Tourisme.
    14. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 376-378.
    15. 45,0106, 5,7005.
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