Norges-la-Ville
Norges-la-Ville est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Norges-la-Ville | |||||
L'Ă©glise Saint-Vallier de Norges-la-Ville | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Norge et Tille | ||||
Maire Mandat |
Denis Mailler 2020-2026 |
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Code postal | 21490 | ||||
Code commune | 21462 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Norgeois | ||||
Population municipale |
948 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 24′ 30″ nord, 5° 04′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 257 m Max. 351 m |
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Superficie | 11 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fontaine-lès-Dijon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Au nord de Dijon (environ 10 km), Norges-la-Ville se situe dans le canton de Fontaine-lès-Dijon, à l'est des montagnes dijonnaises. C'est à Norges-la-Ville que naît la rivière la Norges.
Communes limitrophes
Savigny-le-Sec | Marsannay-le-Bois | Clénay | ||
Messigny-et-Vantoux | N | Bretigny | ||
O Norges-la-Ville E | ||||
S | ||||
Asnières-lès-Dijon | Bellefond |
Urbanisme
Typologie
Norges-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Julien, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 4 185 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (19,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Le nom du village vient de celui de la rivière : Norvia, nom de lieu humide d'origine prégauloise a donné Norgia puis Norges. Vraisemblablement à l'origine du hameau de Norges-le-Bas, un gué permettait à la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves de traverser la Norges. Sur la voie Agrippa apparaissent quatre structures de forme circulaire pour certaines et quadrangulaire pour les autres. Elles sont visibles dans deux enceintes jointives sur les photos aériennes prises le [11].
Le village de Norges-la-Ville s'est développé sur le ressaut rocheux situé au-dessus de la source de la Norges, mettant les habitations à l'abri des inondations et cela dès le VIe siècle, comme l'atteste la découverte d'un sarcophage mérovingien contre le mur de l'église.
Du VIIIe siècle au XIe siècle, diverses donations prouvent l'existence de deux villages (Norges-le-Bas et Norges-le-Haut) ainsi que d'un hameau aujourd'hui disparu situé entre Norges-le-Bas et Bellefond. Les deux parties du village s'étiraient chacune le long d'une route.
Si la voie romaine eut son heure de gloire avec l'installation au XIIIe siècle de la commanderie des Antonins protégée par les ducs de Bourgogne, elle fut abandonnée vers 1730 ; cette commanderie avait été fondée le 8 mai 1200, par Gérard, seigneur ou damoiseau de Norges, fils de Bernard comte de Changey[12]. L'animation se déplaça à Norges-le-Haut avec la création d'un relais de poste. Malheureusement le phylloxéra et la Première Guerre mondiale ruinèrent ce village de vignerons qui devint essentiellement résidentiel avec l'arrivée de l'eau courante en 1962.
De nouvelles habitations réunirent les deux Norges, auxquels la dérivation de la route nationale 74 redonna calme et tranquillité.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2020, la commune comptait 948 habitants[Note 3], en augmentation de 3,49 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie locale
Sports
- Golf Jacques-Laffite Dijon-Bourgogne[17]
- AS du Golf Dijon Bourgogne
- Tennis Club Norges
- Club de Tir de Sport et de Loisirs de Norges
- Association des Joggers du Val de Norges
Associations
- Norges-Spectacles
- Norges-Animation
- Association Saint-Vallier
- Courlis de la Norges
- Une communauté Emmaüs est présente sur la commune
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Vallier, datant du IXe siècle.
- Source de la Norges.
- Complexe communal (salle des fêtes, mairie, bibliothèque).
- Monument aux morts (guerres 1914-1918 et 1939-1945).
- Bois de Norges, oĂą se situe la grotte Malpertuis.
- Le château de la Commanderie, datant du XVIIe siècle.
- Le lavoir de la source.
HĂ©raldique
Blasonnement :
« D'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux roses d'or et en pointe d'un Tau de même ». |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Julien », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archéologia, n°482 - Novembre 2010. p. 35.
- Inventaire-sommaire des Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, par Henri Lepage, série H, 1881, H. 1794.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site officiel du golf]
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel de Norges-La-Ville
- Norges-la-Ville sur le site de l’Institut national de l'information géographique et forestière