Nicolas Claude
Nicolas Claude, né le à Celles-sur-Plaine (Vosges) et mort le à Paris, est un industriel et un homme politique français.
Nicolas Claude | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur | |
– 12 ans et 28 jours |
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Élection | 30 janvier 1876 |
RĂ©Ă©lection | 8 janvier 1882 |
Circonscription | Vosges |
Groupe politique | Centre gauche |
Successeur | Charles Ferry |
Représentant | |
– 5 ans et 28 jours |
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Élection | 8 février 1871 |
Circonscription | Vosges |
Groupe politique | Centre gauche |
Maire de Saulxures-sur-Moselotte | |
Avant 1870 – | |
Prédécesseur | Louis Norbert Antoine |
Successeur | Jean-Joseph GĂ©hin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Celles-sur-Plaine (Vosges) |
Date de décès | |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | Français |
Profession | Directeur de filature |
RĂ©sidence | Vosges |
Biographie
Fils de boulanger, il est envoyé au petit séminaire de Senaide dans les Vosges qu'il quitte sans le finir. Il rejoint la filature d'Élisabeth Géhin à Saulxures-sur-Moselotte en 1843 et en devient rapidement un collaborateur. Il forme ses deux fils, qui meurent jeunes de tuberculose en 1868 et 1869. Il devient alors directeur général de la filature et héritier du patrimoine industriel de Madame Géhin.
Il noue des relations avec de grands industriels de Mulhouse dont Auguste Nefftzer avec qui il fonde le journal Le Temps . Il écrit dans L'Industriel Alsacien pour s'opposer au libre-échange et demander des mesures protectionnistes. Il fonde le syndicat des industries cotonnières de l'Est en 1869.
Depuis 1848, Nicolas Claude est républicain mais sans rentrer sur le terrain politique, se contentant d'accepter la mairie de Saulxures-sur-Moselotte. Il est élu le 8 février 1871 représentant à l'Assemblée Nationale, donnant sa démission après l'annexion de l'Alsace-Lorraine mais la retirant ensuite. Il est élu conseiller général des Vosges le pour le canton de Saulxures-sur-Moselotte, et après avoir obtenu la majorité au Conseil, il en devient le président avant de céder sa place à Jules Ferry pour en devenir le vice-président.
Il se marie le avec Anna Géhin, veuve Galtier, nièce et héritière de la partie foncière d'Élisabeth Géhin. Il devient alors propriétaire de l'ensemble des propriétés de la famille Géhin, à la tête d'une des plus grandes fortunes des Vosges.
Après son élection au Sénat, il siége au Centre gauche et en devient le président pendant quelques années.
Très attaché aux doctrines protectionnistes, Nicolas Claude les défend constamment, tant comme président et fondateur du Syndicat cotonnier de l'Est que comme président puis vice-président du conseil général des Vosges ou comme sénateur. Vers la fin de sa carrière, il fait adopter l'idée d'une vaste enquête économique sur l'alcool et il en dirige lui-même les travaux. Il succombe en 1888 aux suites d'une affection de la gorge dont il souffrait depuis longtemps.
Bibliographie
- Bernard Blot, Président de l’association des amis du château Géhin, L’association des Amis du château Géhin, Nicolas Claude, un Saulxuron resté célèbreBulletin municipal Saulxures-sur-Moselotte n°47, février 2013, p.15
- « Nicolas Claude », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2 et 978-2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 341-342
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :