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Nickelskuttérudite

La nickelskuttérudite est une espèce minérale composée d'arséniure de nickel de formule : NiAs2-3. Nickelskuttérudite est le nom officiel reconnu par l'IMA pour les anciennes dénominations Ni-Skuttérudite et chloanthite.

Nickelskuttérudite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Nickelskuttérudite
Nickelskuttérudite - Schneeberg, Erzgebirge, Saxe, Allemagne
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique NiCoAs2-3
Identification
Masse formulaire 268.53 uma
Couleur gris acier à blanc d’étain, irisé
Classe cristalline et groupe d'espace dyakisdodécaédrique -
m 3
Système cristallin cubique
Réseau de Bravais centré I
Macle sur {112}
Clivage distinct [001], [111]
Cassure irrégulière, conchoïdale
Habitus massif, cristallisé.
Faciès cubique, octaédrique, dodécaédrique
Échelle de Mohs 5,5-6
Trait Noir
Éclat métallique
Propriétés optiques
Fluorescence ultraviolet aucune
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 6,5
Fusibilité Assez facile
Solubilité dans l'acide nitrique chaud
Propriétés physiques
Magnétisme aucun
Radioactivité aucune

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Historique de la description et appellations

Inventeur et Ă©tymologie

Décrite par Johann Johann August Friedrich Breithaupt en 1845. Le nom initial était chloanthite. Renommée par l'IMA : le nom dérive du minéral Skuttérudite et du contenu en nickel.

Topotype

Schneeberg, Erzgebirge, Saxe, Allemagne.

Synonymie

D'après le BRGM[2] :

  • chathamite Shepard (1844),
  • chloanthite,
  • cloantite ,
  • nickel-skuttĂ©rudite,
  • Ni-SkuttĂ©rudite.

Caractéristiques physico-chimiques

Critères de détermination

  • Assez facilement fusible, soluble dans l'acide nitrique chaud.

Cristallographie

Gîtes et gisements

Gîtologie et minéraux associés

Gîtologie
Dans les veines minéralisées de cobalt, nickel cuivre et argent.
Minéraux associés
Annabergite

Gisements producteurs de spécimens remarquables

  • États-Unis
Seneca #1 Mine (Gratiot Mines), Mohawk, Comté de Keweenaw, Michigan[3]
  • France
Haut-Rhin, Ste Marie aux mines (Dans au moins quatre filons (Mine Chrétien, Gabe Gottes, Giftgrube, St Jacques) ;
HĂ©rault Ă  Bournac (Mines de la Rabasse) ;
Hautes-Pyrénées à Luz-Saint-Sauveur (Carrière du pont Napoléon) ;
Hautes-Alpes Ă  Gap (Les Davins).
  • Japon
Mine de Wakayama, Ono-gun, Préfecture d'Ōita, Ile de Kyushu[4]

Notes et références

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
  3. Mineralogy of Michigan (2004) Heinrich & Robinson
  4. Kinoshita (1961) Nihon Kohsanshi Kyushu-chiho, 349-352.
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