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Neil Cameron

Neil Murdo Cameron, né à Weyburn (Saskatchewan) le et mort le [1], est un homme politique canadien.

Neil Cameron
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  81 ans)
Nom de naissance
Neil Murdo Cameron
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Il était le député du Parti Égalité de Jacques-Cartier de 1989 à 1994.

Biographie

Fils d'Henry George Cameron, médecin et chercheur, et d'Enid Constance, secrétaire médicale, c'est aussi le petit-fils de Murdo Cameron, député libéral à l'Assemblée législative de la Saskatchewan de 1917 à 1921.

Il étudie à la Crescent Heights High School (Calgary, Alberta) (en) et à la Banff School of Fine Arts (en). Il obtient un baccalauréat ès arts de l'Université Queen's en 1962 et une maîtrise de l'Université McGill en 1969.

Carrière

Neil Cameron devient alors professeur d'histoire et enseigne au Cégep John-Abbott, à partir de 1973, ainsi qu'aux universités Concordia (1974) et McGill (1985). Il devient directeur du St. Lawrence Institute à compter de 1980.

Parallèlement, il entame une carrière de chroniqueur. Il écrit dans le NDG Monitor de 1983 à 1987, dans la revue Idler à partir de 1986, dans le Montreal Daily News en 1988 et au Suburban en 1989[2].

Engagement politique

En 1989, des électeurs libéraux choqués par les politiques linguistiques de Robert Bourassa décident de fonder un autre parti : le Parti Égalité. Entre autres demandes, le parti demande l'abolition de le loi 101 et la reconnaissance de l'anglais comme une des deux langues officielles du Québec[3].

Anglo-québécois, Neil Cameron se reconnait dans ces protestations et est candidat pour le parti dans Jacques-Cartier lors des élections générales de 1989. La plus grande surprise de ce scrutin réside dans l'élection de quatre députés du Parti égalité, dont Cameron, qui obtient 43,9% des voix et 802 voix d'avance sur la députée libérale sortante Joan Dougherty (41,52%).

Il participe aux commissions sur l’Éducation et sur Hydro Québec ainsi qu'au comité d'experts sur les implications de la souveraineté. Dans ce cadre il rédige un rapport allant à l'encontre des conclusions du comité : Souveraineté d'Esprit/Imagining Sovereignty.

En 1993, il présente le projet de loi 199 qui aurait fait de l'anglais et du français les deux langues officielles dans la province, à parts égales. Durant le mandat, le parti traverse plusieurs crises et ses trois collègues le quittent l'un après l'autre. Au terme du mandat, il est le seul à être encore membre du Parti égalité. Il se représente sous cette étiquette lors des élections générales de 1994 mais termine troisième, devancé par le candidat du Parti québécois (8,77% des voix) et largement battu le libéral Geoffrey Kelly (83,65% des suffrages), un compagnon d'étude avec qui il est ami.

Après l'Assemblée

Après sa défaite, Neil Cameron reprend ses activités d'enseignement et d'écriture. Il collabore à des revues universitaires en tant que chercheur, essentiellement sur l'élite scientifique britannique, et écrit à la rubrique politique dans divers journaux comme The Gazette, principal quotidien anglophone du Québec, The Ottawa Citizen ou encore Policy Options.

De à , il met régulièrement à jour un blog mêlant recherches et opinions.

Vie privée

Neil Cameron épouse Ruth Woodward, avocate à Toronto, en 1970. Le couple se sépare en 1989. Ils ont un fils, Glenn Cameron.

Notes et références

  1. (en) , sur montreal.ctvnews.ca
  2. Cf. fiche sur le site de l'Assemblée Nationale pour tout le paragraphe.
  3. « Bilan du siècle », sur usherbrooke.ca (consulté le ).

Voir aussi

Source

La page est principalement rédigée à partir de la fiche de Neil Cameron sur le site de l'Assemblée nationale et sur sa présentation sur son site personnel.

Liens externes


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