NarcĂs de Carreras
NarcĂs de Carreras Guiteras, nĂ© le Ă La Bisbal d'EmpordĂ (province de GĂ©rone, Espagne) et mort le Ă Barcelone, est un avocat espagnol. Il est le prĂ©sident du FC Barcelone entre 1968 et 1969. Il prĂ©side La Caixa entre 1972 et 1987. En 1987, il est remplacĂ© par Juan Antonio Samaranch.
Président La Caixa | |
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Salvador Millet i Bel (d) | |
Président du FC Barcelone | |
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Député aux Cortes franquistes 9th legislature of the Francoist Cortes (d) | |
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President de la FederaciĂł Catalana de Futbol | |
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AgustĂ Pujol Sevil (d) Ramon Capdevila CarbĂł (d) | |
Conseiller municipal de Barcelone |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 86 ans) Barcelone |
Nationalité | |
Activités | |
Enfants |
Francesc de Carreras LluĂs de Carreras i Serra (d) |
Parti politique |
Lliga Catalana (d) |
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Sport | |
Équipe | |
Distinctions |
Grand-croix de l'ordre du MĂ©rite civil d'Espagne () Grand-croix de l'ordre de la Bienfaisance (d) () |
Biographie
NarcĂs de Carreras fuit en France lors de la guerre d'Espagne[1]. Après la Guerre d'Espagne, NarcĂs de Carreras devient un Ă©troit collaborateur du rĂ©gime franquiste dans plusieurs institutions (cf. l'article "La polĂtica o la ilusiĂłn del bien comĂşn" qu'il publie dans La Vanguardia le dĂ©diĂ© Ă Franco). Il est de 1946 Ă 1949 directeur du fonds de retraite de l'industrie textile. En 1960, il est nommĂ© maire adjoint au conseil de la ville de Barcelone[1].
Avocat aux convictions libérales et démocratiques, il est secrétaire personnel de Francesc Cambó, leader de la Lliga Regionalista.
NarcĂs de Carreras fait partie du comitĂ© directeur du FC Barcelone sous les prĂ©sidences d'AgustĂ Montal et d'Enric MartĂ. Il est ainsi tĂ©moin privilĂ©giĂ© de comment Alfredo di StĂ©fano Ă©chappe au FC Barcelone pour finir dans les rangs du Real Madrid.
Après la prĂ©sidence mouvementĂ©e d'Enric Llaudet, NarcĂs de Carreras est Ă©lu par acclamation le comme reprĂ©sentant de l'unitĂ© des barcelonistes. On lui attribue la phrase "El Barça Ă©s mĂ©s que un club" ("Le Barça est plus qu'un club")[2].
Le Barça remporte la Coupe d'Espagne en 1968 mais perd la finale de la Coupe des coupes face au Slovan Bratislava (2-3). MalgrĂ© cette dĂ©faite, l'entraĂ®neur Salvador Artigas reste Ă son poste, mais il est limogĂ© après cinq journĂ©es de championnat. Le comitĂ© directeur du Barça vote (11 voix Ă 7) en faveur du retour de l'entraĂ®neur Helenio Herrera. Deux dirigeants se rendent en Italie pour trouver un accord avec Herrera qui veut un salaire deux fois supĂ©rieur Ă celui d'Artigas. Le retour d'Herrera crĂ©e un conflit au sein du comitĂ© directeur du Barça, plusieurs dirigeants dĂ©missionnent. Herrera ne revient pas au Barça. DĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements et voyant que l'unitĂ© du barcelonisme est impossible, NarcĂs de Carreras dĂ©missionne le .
De 1972 à 1980, il est président de la banque La Caixa[1].
Il décède des suites d'un diabète[1].
Vie privée
Il est le père de Francesc de Carreras, expert en droit constitutionnel et cofondateur du parti politique Ciudadanos.
Son neveu et filleul est Narcis Serra, homme politique et vice-président du gouvernement espagnol de 1991 à 1995[1].
Références
- (es) El PaĂs, « Muere NarcĂs de Carreras, ex presidente de La Caixa », El PaĂs,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consultĂ© le )
- « 45 years ago today Johan Cruyff wore for the first time the captain's armband with the Catalan flag », sur www.fcbarcelona.fr (consulté le )