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Nanine Marie Ficatier

Nanine Marie Ficatier, aussi nommée Mme Antoni Poincaré, est une auteur et personnalité française, née le à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine et morte le à Paris[1]. Elle est l'épouse d'Antoni Poincaré (1825-1911) et est ainsi la mère du 9e président de la Troisième République française, Raymond Poincaré (1860-1934)[2], et du physicien Lucien Poincaré et la tante du mathématicien Henri Poincaré.

Nanine Marie Ficatier
Nanine Marie Ficatier et son fils Raymond Poincaré.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Conjoint
Antoni Poincaré (1825-1911)
Enfants
Parentèle
Jean Landry Gillon (grand-père)
Paulin Gillon (grand-oncle)
Florentin Ficatier (ancĂŞtre commun)

Biographie

Origines familiales et mariage

Nanine Marie Ficatier naît le à Neuilly-sur-Seine ; elle est la fille de Nanine Sophie Gillon et d'Antoine Ficatier[3]. Elle est ainsi la petite-fille de Jean Landry Gillon, qui fut neuf fois député de la Meuse, et la petite-nièce de Paulin Gillon, lui aussi député de la Meuse puis maire de Bar-le-Duc de 1840 à 1848. De par son père, elle appartient aussi à la famille du général-baron Florentin Ficatier.

Ă€ partir de 1850, sa famille, enrichie par le commerce du bois Ă  Neuilly-sur-Seine, s'installe dans une maison bourgeoise Ă  Bar-le-Duc, au no 35 rue du docteur NevĂ©[4]. C'est dans cette ville qu'elle rencontre son futur mari, Nicolas Antonin HĂ©lène PoincarĂ©, dit Antoni PoincarĂ©. Ce dernier revient d'un exil Ă  Laval, pour ne pas avoir prĂŞtĂ© serment au Second Empire lors de son entrĂ©e Ă  l’École polytechnique[5]. Ă€ ce moment âgĂ© de 30 ans, il est mutĂ© Ă  la prĂ©fecture de Bar-le-Duc au poste d'ingĂ©nieur des ponts et chaussĂ©es, spĂ©cialisĂ© dans l’hydraulique[5]. C'est dans cette mĂŞme ville qu'il Ă©pouse Nanine Marie Ficatier, le [3].

Le couple Poincaré s'installe alors au rez-de-chaussée de la maison des Ficatier, tandis que les parents de Nanine occupent l'étage[5]. Raymond Poincaré naît dans cette même maison en 1860, suivi par son frère Lucien Poincaré deux ans plus tard[6].

La guerre de 1870

Lorsque la guerre franco-allemande éclate en 1870, Antoni Poincaré expédie Nanine et ses deux fils loin du front, sur la côte normande[5]. En enfin, elle rentre à Bar-le-Duc en passant par la Belgique[5]. De retour auprès de sa famille, elle voit cependant le rez-de-chaussée de sa maison occupé par les soldats prussiens jusqu'en [5]. Après cette période, Nanine devient particulièrement religieuse, et s'investit grandement dans l'éducation de son fils Raymond auprès des ecclésiastiques[5].

DĂ©part pour Paris

En 1879, la famille Poincaré quitte le domicile familial de Bar-le-Duc pour s'installer à Paris, au no 10 rue de Babylone. Antonin Poincaré y voit l'opportunité de faire évoluer sa carrière tandis que son fils aîné, Raymond Poincaré, cherche à terminer ses études de droit afin d'intégrer le barreau de Paris[5]. De plus, la famille rejoint ainsi un cousin, Henri Poincaré, qui aura un rôle déterminant sur la personnalité de Raymond[5].

Fin de vie

Le Petit Courrier d'Angers, au matin du .

Nanine mène alors une vie paisible auprès d'une famille Ă©troitement unie, dans la ville de Paris[6]. Tandis que son fils cadet, Lucien, s'oriente vers l'enseignement, elle voit son fils aĂ®nĂ©, Raymond, entrer activement dans la vie politique française. Élu prĂ©sident de la RĂ©publique le , il fait faire son premier portrait officiel le . Cependant, cette date sera plutĂ´t retenue comme Ă©tant celle du dĂ©cès de sa mère, Nanine Marie Ficatier. Elle est ainsi morte Ă  75 ans, souffrante, et dans les bras de ses belles-filles[7].

Notes et références

  1. « Mme Antoni Poincaré (1838-1913) – Auteur – Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. (en-US) « Nanime Marie Ficatier », sur Geni family tree (consulté le ).
  3. Acte de mariage : Acte no 59, Mariages 1859 Bar-le-Duc, Bar-le-Duc, Archives de la Meuse en ligne cote 2 E 29 (80) NMD 1859 Bar-le-Duc (vue 188), (lire en ligne).
  4. « La maison natale de Raymond Poincaré », sur Verdun-Meuse.fr (consulté le ).
  5. François Rothe, « Raymond Poincaré : L'homme politique et l'homme privé », Horizons d'Argonne, no 89,‎ , p. 49-60 (ISSN 0441-2303, lire en ligne).
  6. « M. Poincaré : Le Petit Journal Illustré 1913 », sur cent.ans.free.fr (consulté le ).
  7. « Mort de Mme Poincaré », Le Petit Courrier d'Angers,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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