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Nabis maculatus

Classification

L'espèce Nabis maculata est décrite par Oswald Heer en 1853[1] et par Nicolas Théobald en 1937[2] - [3]. Cet échantillon R633, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma) fait partie de la collection Mieg conservée au musée d'histoire naturelle de Bâle[note 1] et a été trouvé dans des marnes en plaquettes d'âge sannoisien moyen du gisement de Kleinkembs[4].

En 1937, cette espèce est considérée comme faisant partie de la famille des Reduviidae[4].

Confirmation du genre

Selon Paleobiology Database en 2023, cette espèce est confirmée dans le genre Nabis par Daniel R. Swanson (d) et Sam William Heads (d) en 2020[5]

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[4] - [note 2]

« Cette espèce a été décrite de Radoboj par O. Heer. Förster a figuré un mauvais échantillon venant des marnes en plaquettes de Brunstatt. La coll. Mieg de Bâle renferme un exemplaire (R633) venant de Kleinkembs (voir fig. 13 de la pl. XIX).

Tête manque. Prothorax subcarré, légèrement contracté à l'avant ; montre deux renflements latéraux ; bord postérieur droit ; surface ornée de fines ponctuations ; écusson triangulaire, surface apparaît comme chagrinée par de fines stries transversales qui lui donnent un aspect plissoté. Élytres à bord presque parallèles dans la position de repos ; corie allongée, ornée de fines ponctuations ; nervures assez bien visibles (v. figure) ; membrane transparente avec quelques nervures plus ou moins effacées ; élytres arrondis à l'apex, recouvrant entièrement l'abdomen. Pattes normales, assez longues ; cuisses non renflées ; tibias finement poilus, légèrement renflés à l'extrémité ; tarse formé de trois articles, le dernier portant deux griffes. »[4].

Dimensions

Cet insecte a une longueur du thorax et de l'abdomen de 12,5 mmm[4].

Affinités

« L'échantillon de Kleinkembs est identique à celui de Brunstatt décrit par Bruno Förster sous le nom de Harpactor cf. gracilis. Mais il ne peut s'agir de ce genre, la nervation des ailes étant très différente. Par contre ces formes sont identiques à celles décrites par Heer sous le nom de Nabis maculata de Radoboj. Pourtant l'attribution au g. Nabis peut être mise en doute, les pattes et la forme du corps étant plus robustes que les espèces actuelles de ce genre. »[4].

Biologie

« Les espèces Nabis, d'une extension presque universelle vivent dans les herbes et buissons. »[4].

Galerie

  • Espèces sœurs Nabis vivantes.
  • Nabis brevis.
    Nabis brevis.
  • Nabis ferus.
    Nabis ferus.
  • Nabis lineatus.
    Nabis lineatus.
  • Nabis rugosus.
    Nabis rugosus.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. [2020] (en) Daniel R. Swanson et Sam William Heads, « Rescuing a lost damsel: a revised identity for the extinct true bug Miocoris fagi (Heteroptera) », Palaeoentomology, Magnolia Press (d), vol. 3, no 6, , p. 597-606 (ISSN 2624-2826 et 2624-2834, DOI 10.11646/PALAEOENTOMOLOGY.3.6.11, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  2. [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale

  • [1853] (de) Oswald Heer, Die Insektenfauna der Tertiärgebilde von Oeningen und von Radoboj in Croatien. Dritte Theil: Rhynchoten, , 1-138 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

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