Myon
Myon est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Myonnais et Myonnaises.
Myon | |||||
Le village et le moulin sur le Lison. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Sarah Vionnet 2020-2026 |
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Code postal | 25440 | ||||
Code commune | 25416 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
182 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 32″ nord, 5° 56′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 309 m Max. 600 m |
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Superficie | 16,06 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Vit | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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GĂ©ographie
Le village est établi dans la vallée du Todeur, sur un replat en rive gauche, juste en amont de sa confluence avec le Lison.
Toponymie
Muyuns ou Maion en 1139, puis Miuns en 1140 ; Mions en 1244 ; Myons en 1259 ; Myon depuis 1379[1]. Commune située dans le vallon du ruisseau de Conche, affluent du Lison.
Communes limitrophes
Échay | Lizine | |||
Bartherans Ivrey (Jura) |
N | Éternoz Saraz | ||
O Myon E | ||||
S | ||||
Salins-les-Bains (Jura) |
Urbanisme
Typologie
Myon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), prairies (13,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2020, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en diminution de 7,14 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Assomption de Myon, du XIXe siècle, inscrite monument historique en 1991
- Calvaire Sainte-Aurélie.
- Le moulin sur le Lison avec sa roue Ă aubes.
- Le ruisseau du Todeur et sa cascade : le Gour de Conche - tableau peint par Gustave Courbet en 1864.
- L'Ă©glise.
- La fontaine.
- Le lavoir.
- Le moulin et son barrage sur le Lison.
- La cascade du Gour de Conche.
Personnalités liées à la commune
- Jean d'Andelot, mort en 1556, militaire, premier Ă©cuyer ambassadeur de Charles Quint, seigneur de Myon.
- André Oudet. Né le à Myon, son père était agriculteur et sa mère institutrice. Il fut peintre, inspiré par Picasso et Manessier. Il est décédé le à Besançon et le musée d'Arbois renferme une trentaine de ses tableaux.
HĂ©raldique
La famille de Myon portait pour armes : « Écartelé d'or et de gueules » ou « Écartelé : au 1 et 4 d'or fretté de sable, au 2 et 3 de gueules plain »[15].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 564.